Lors de son intervention, jeudi 15 novembre, sur les ondes de Jawhara FM, Hamma Hammami, secrétaire général du Parti des Travailleurs Tunisiens (ex-POCT), sans démentir nos informations, nous a lancé un défi : « Je les conjure de publier les documents qu’ils ont, par devoir national et dans l’intérêt du peuple tunisien ». Nous lui répondons oui et cent fois oui. Mais pas avant d’entendre les réactions publiques des différentes personnes impliquées dans ce complot contre la démocratie tunisienne, à savoir Rached Ghannouchi, Moncef Marzouki, Mustapha Ben Jafaar, Kamel Jendoubi, Mohamed Abbou, Mohamed Bennour, Ali Larayedh et Nasr Ali Chakroun. Nous apporterons nos preuves lorsque ces personnes auront démenti nos précédentes informations. Notre but, les prendre en flagrant délit de mensonge.
Un complot contre le parti des travailleurs !
Hamma Hammami a fait des révélations tout aussi importantes que les nôtres. Il a déclaré que « nous, représentants du Parti des Travailleur Tunisiens, nous étions contre cet unanimisme selon lequel les élections ont été transparentes et irréprochables…Nous n’avons jamais dit qu’elles étaient totalement démocratiques, libres et transparentes ». Il a révélé ce propos bien curieux que lui a tenu Samir Dilou : " Nous avons été surpris par les résultats du PTT". On pourrait en dire autant du Mouvement pour la Deuxième République de Tarek Mekki, ou du Al-Majd d’Abdelwahab Hani. On pourrait également s’interroger sur le succès très surprenant d’Al-Aridha Chaabia de Hechmi Hamdi, un disciple de Rached Ghannouchi passé dans la dissidence.
Hamma Hammami a aussi déclaré avoir senti « qu’il y avait un complot contre le Parti des Travailleurs tunisiens…De Bizerte à Médenine, des rumeurs couraient contre notre mouvement pour nous discréditer ». Et au vieux militant de gauche de lancer cette bombe : « Les révélations de ce site (Tunisie Secret) ne nous étonnent pas. Pour la première fois, je vais moi aussi révéler qu’à cette époque (au moment des élections), nous avons reçu des informations quasi-certaines selon lesquelles, au sein de certaines officines américaines et européennes, il y avait une volonté de nous exclure…En aucun cas, notre parti ne devait avoir un poids au sein de la future Constituante ». Pourquoi, s’interroge t-il ? Primo, « Parce qu’ils voyaient dans le PTT une menace sur leurs intérêts en Tunisie ». Secundo, « en raison de la position du PTT, qui criminalise toute tentative de normalisation avec l’entité sioniste ». Autrement dit, pour avoir refusé la nouvelle règle du jeu politique que les Américains ont imposé à la Tunisie, le Parti des Travailleurs Tunisiens a été saboté au profit d’autres partis de « gauche », moins intransigeants et n’ayant pas de problème avec « l’entité sioniste ».
Kamel Jendoubi, coupable ou seulement responsable ?
Le secrétaire générale du Parti des Travailleurs Tunisiens a tenu des propos très sévères à l’encontre de Kamel Jendoubi, l’ancien président de l’ISIE : « Nous lui reprochons principalement le fait qu’il n’a pas dénoncé le financement des partis. Non plus d’ailleurs que le gouvernement Béji Caïd Essebsi. En plus, il n’y a eu aucune enquête concernant certains bureaux de votes où il y a eu réellement des irrégularités graves…Lorsque nous l’avions dit à l’époque, personne ne nous a pris au sérieux…Tant mieux que Tunisie-Secret le révèle aujourd’hui ». Il est vrai que la question du financement occulte et étranger de certains partis, et pas seulement Ennahda, ne pouvait pas trop gêner le PTT de Hamma Hammami, les montants qui lui ont été versé par Kamel Letaïef étant dérisoires par rapports à d’autres partis avec lesquels l’affairiste véreux avait été beaucoup plus généreux !
Revenant sur les nombreuses irrégularités qui ont jalonné les élections du 23 octobre 2011, Hamma Hammami a déclaré à la fin de son interview sur Jawhara FM qu’« Une personnalité en qui j’ai entièrement confiance m’avait assuré qu’il y a entre 400000 et 500000 de voix suspectes…Pourquoi les médias n’ont rien dit ? Indépendamment des motivations de Tunisie Secret, ce que ce site d'information dit, confirme bien nos positions au moment des faits ».
Et ce que dit aujourd’hui Hamma Hammami, confirme bien ce que nous avons publié il y a deux jours ! Quant à nos motivations, elles sont d’ordres éthiques et déontologiques. Nous somme le journal de l’Information sans Concession et les menaces, le chantage, les offres alléchantes ou les attaques cybernétiques, ne nous feront pas renoncer au devoir de dire à nos lecteurs toute la vérité, rien que la vérité.
http://www.tunisie-secret.com
Karim Zemerli
A lire tout à l'heure notre article complémentaire "Le Wikileaks tunisien jette un pavé dans la marre", avec notre réplique à Mohamed Abbou.
Hamma Hammami a fait des révélations tout aussi importantes que les nôtres. Il a déclaré que « nous, représentants du Parti des Travailleur Tunisiens, nous étions contre cet unanimisme selon lequel les élections ont été transparentes et irréprochables…Nous n’avons jamais dit qu’elles étaient totalement démocratiques, libres et transparentes ». Il a révélé ce propos bien curieux que lui a tenu Samir Dilou : " Nous avons été surpris par les résultats du PTT". On pourrait en dire autant du Mouvement pour la Deuxième République de Tarek Mekki, ou du Al-Majd d’Abdelwahab Hani. On pourrait également s’interroger sur le succès très surprenant d’Al-Aridha Chaabia de Hechmi Hamdi, un disciple de Rached Ghannouchi passé dans la dissidence.
Hamma Hammami a aussi déclaré avoir senti « qu’il y avait un complot contre le Parti des Travailleurs tunisiens…De Bizerte à Médenine, des rumeurs couraient contre notre mouvement pour nous discréditer ». Et au vieux militant de gauche de lancer cette bombe : « Les révélations de ce site (Tunisie Secret) ne nous étonnent pas. Pour la première fois, je vais moi aussi révéler qu’à cette époque (au moment des élections), nous avons reçu des informations quasi-certaines selon lesquelles, au sein de certaines officines américaines et européennes, il y avait une volonté de nous exclure…En aucun cas, notre parti ne devait avoir un poids au sein de la future Constituante ». Pourquoi, s’interroge t-il ? Primo, « Parce qu’ils voyaient dans le PTT une menace sur leurs intérêts en Tunisie ». Secundo, « en raison de la position du PTT, qui criminalise toute tentative de normalisation avec l’entité sioniste ». Autrement dit, pour avoir refusé la nouvelle règle du jeu politique que les Américains ont imposé à la Tunisie, le Parti des Travailleurs Tunisiens a été saboté au profit d’autres partis de « gauche », moins intransigeants et n’ayant pas de problème avec « l’entité sioniste ».
Kamel Jendoubi, coupable ou seulement responsable ?
Le secrétaire générale du Parti des Travailleurs Tunisiens a tenu des propos très sévères à l’encontre de Kamel Jendoubi, l’ancien président de l’ISIE : « Nous lui reprochons principalement le fait qu’il n’a pas dénoncé le financement des partis. Non plus d’ailleurs que le gouvernement Béji Caïd Essebsi. En plus, il n’y a eu aucune enquête concernant certains bureaux de votes où il y a eu réellement des irrégularités graves…Lorsque nous l’avions dit à l’époque, personne ne nous a pris au sérieux…Tant mieux que Tunisie-Secret le révèle aujourd’hui ». Il est vrai que la question du financement occulte et étranger de certains partis, et pas seulement Ennahda, ne pouvait pas trop gêner le PTT de Hamma Hammami, les montants qui lui ont été versé par Kamel Letaïef étant dérisoires par rapports à d’autres partis avec lesquels l’affairiste véreux avait été beaucoup plus généreux !
Revenant sur les nombreuses irrégularités qui ont jalonné les élections du 23 octobre 2011, Hamma Hammami a déclaré à la fin de son interview sur Jawhara FM qu’« Une personnalité en qui j’ai entièrement confiance m’avait assuré qu’il y a entre 400000 et 500000 de voix suspectes…Pourquoi les médias n’ont rien dit ? Indépendamment des motivations de Tunisie Secret, ce que ce site d'information dit, confirme bien nos positions au moment des faits ».
Et ce que dit aujourd’hui Hamma Hammami, confirme bien ce que nous avons publié il y a deux jours ! Quant à nos motivations, elles sont d’ordres éthiques et déontologiques. Nous somme le journal de l’Information sans Concession et les menaces, le chantage, les offres alléchantes ou les attaques cybernétiques, ne nous feront pas renoncer au devoir de dire à nos lecteurs toute la vérité, rien que la vérité.
http://www.tunisie-secret.com
Karim Zemerli
A lire tout à l'heure notre article complémentaire "Le Wikileaks tunisien jette un pavé dans la marre", avec notre réplique à Mohamed Abbou.