Depuis 2019, les frères Abdelmonem et Mounir Daïmi sont suspectés par la CTAF (Commission tunisienne des analyses financières) de "blanchiment d’argent et de financement d'organisations terroristes". C'est du moins ce qu'affirmait Nizar Bahloul dans un long article publié sur BusinessNews, le 20 janvier 2019 (lien ci-dessous). C'est donc depuis plus d'un an que l'affaire aurait été transmise au procureur de la République. D’importantes sommes d’argent auraient transité par leurs comptes bancaires et auraient servi à des fins islamo-mafieuses et terroristes, et non pas comme ils le prétendaient, à des fins humanitaires. Ces activités criminelles se seraient déroulées depuis 2012 et particulièrement à l'époque où Imed Daïmi était chef de cabinet du président temporaire, Moncef Marzouki..
Il faut préciser que les trois frères Daïmi sont connu pour être des mercenaires attitrés du Qatar. Abdelmonem Daïmi présidait d’ailleurs l’association « caritative » Tunisia Charity, une antenne de Qatar Charity. Il ne s’est pas contenté des dollars qataris, mais il aurait profité aussi de l’argent du contribuable tunisien par le biais du ministère de la Femme, qui était alors dirigé par Sihem Badi, alias Sihem Sabbat (chaussures). Immédiatement après les dernières élections, Sihem Badi et Abdelmonem Daïmi ont quitté la Tunisie pour la France.
Même si elle avait démentie l'information en 2019, la CTAF s’est également penchée sur une autre association, Islamic Relief, dirigée entre 2014 et 2015 par le même Abdelmonem Daïmi. Plusieurs virements bancaires suspects sur le compte de cette association et de ses dirigeants ont fait l’objet d’un rapport de la CTAF, qui est un organe crée par la Banque centrale en 2015.
Les quatre criminels échappent pour le moment à la justice tunisienne qui est, à 90%, sous le contrôle des islamistes et de certains gauchistes. Il s'agit de Imed Daïmi, d'Abdelmonem Daïmi, de Mounir Daïmi et de Sihem Badi. Le premier bénéficie toujours de la protection de Rasched Ghannouchi, puisqu'il était membre d'Ennahdha avant de rejoindre le CPR. Les deux frères sont sous protection qatarie et vivent en Europe (l'un en France, l'autre en Grande Bretagne). Quant à Sihem Badi, il faudrait lancer contre elle un mandat d'arrêt international, puisqu'elle vit en France...et touche sa retraite d'ancienne ministre en Tunisie !
Nebil Ben Yahmed
https://www.businessnews.com.tn/les-freres-daimi-face-a-la-suspicion-de-blaniment-dargent,519,85190,3
Il faut préciser que les trois frères Daïmi sont connu pour être des mercenaires attitrés du Qatar. Abdelmonem Daïmi présidait d’ailleurs l’association « caritative » Tunisia Charity, une antenne de Qatar Charity. Il ne s’est pas contenté des dollars qataris, mais il aurait profité aussi de l’argent du contribuable tunisien par le biais du ministère de la Femme, qui était alors dirigé par Sihem Badi, alias Sihem Sabbat (chaussures). Immédiatement après les dernières élections, Sihem Badi et Abdelmonem Daïmi ont quitté la Tunisie pour la France.
Même si elle avait démentie l'information en 2019, la CTAF s’est également penchée sur une autre association, Islamic Relief, dirigée entre 2014 et 2015 par le même Abdelmonem Daïmi. Plusieurs virements bancaires suspects sur le compte de cette association et de ses dirigeants ont fait l’objet d’un rapport de la CTAF, qui est un organe crée par la Banque centrale en 2015.
Les quatre criminels échappent pour le moment à la justice tunisienne qui est, à 90%, sous le contrôle des islamistes et de certains gauchistes. Il s'agit de Imed Daïmi, d'Abdelmonem Daïmi, de Mounir Daïmi et de Sihem Badi. Le premier bénéficie toujours de la protection de Rasched Ghannouchi, puisqu'il était membre d'Ennahdha avant de rejoindre le CPR. Les deux frères sont sous protection qatarie et vivent en Europe (l'un en France, l'autre en Grande Bretagne). Quant à Sihem Badi, il faudrait lancer contre elle un mandat d'arrêt international, puisqu'elle vit en France...et touche sa retraite d'ancienne ministre en Tunisie !
Nebil Ben Yahmed
https://www.businessnews.com.tn/les-freres-daimi-face-a-la-suspicion-de-blaniment-dargent,519,85190,3