Sur les 60 millions de francs suisses (107 Milliards tunisien), représentant les avoirs tunisiens bloqués sur des comptes en Suisse depuis mars 2011, l’ancien Président ne possède pas un centime. Selon les autorités suisses, interrogées par la chaîne de télévision RTS, rien n'appartient en propre à Ben Ali, mais à des membres de sa famille.
A l’aune d’un examen approfondi du dossier et d’une investigation qui a pris un peu plus d’une année, le Département Fédéral des Affaires Etrangères (D FA E) est maintenant en mesure de dire qu’à ce jour, le montant de 60 millions (la somme gelée en Suisse) ne comprend pas d'avoirs propres à Zine El-Abidine Ben Ali. C’est ce qu’a affirmé en tout cas la vice-directrice de la Direction du droit international public (D.D.I.P) au sein du Département Fédéral des affaires Etrangères, Madame Rita Adam. L’enquête ne mène qu’à des proches de l’ancien Président.
Mais Rita Adam ne dit pas qui sont ces proches : Leila Ben Ali, Belhassen Trabelsi, Imed Trabelsi, Slim Chiboub, Marwane Mabrouk, Sakhr Matéri…? Même si, le montant semble dérisoire par rapport aux centaines de millions de dollars dont avait parlé le gouvernement Béji CaÏd Essebsi, relayé par la propagande islamiste et gauchiste, l’opinion publique tunisienne aurait voulu connaître l’identité des titulaires de ces comptes en Suisse.
Ce que les autorités suisses viennent de confirmer, les avocats de Ben Ali, le français Jean-Yves Le Borgne et le libanais Akram Azoury, l’affirment depuis le début de ce procès politique déguisé en droit commun. Egalement interrogé par la RTS, l'avocat libanais de M. Ben Ali, Akram Azoury, a d’ailleurs réitéré que son client ne possède pas un centime en Suisse. « Le président Ben Ali nie de la façon la plus solennelle, officielle et énergique, posséder des avoirs mobiliers, financiers ou immobiliers en dehors de la Tunisie et notamment en Suisse. Il ne possède rien ni directement, ni indirectement, ni par personnes interposées en Suisse et partout dans le monde », a déclaré M. Azoury. Sa fortune se résume à ce qu'il possède en Tunisie: une maison, un ou deux terrains et un compte bancaire d'un montant raisonnable, a-t-il ajouté.
Toujours selon la chaîne de télévision suisse RTS qui cite le magazine Fortune de 2008, l’on avait estimé la fortune de Zine El-Abidine Ben Ali à 5 milliards de dollars ! Où est passé tout cet argent ? Et faut-il revoir ce montant à la baisse ?
On rappelle que fin juin dernier, une délégation d'experts tunisiens avait rencontré à Berne et à Lausanne des responsables suisses en charge du dossier de la restitution des avoirs gelés. Pour les autorités suisses, l'objectif était de parvenir aussi rapidement que possible à la restitution des avoirs d'origine illicite détenus par l'entourage de M. Ben Ali. En octobre 2011, c’est Berne qui avait indiqué avoir bloqué pour 60 millions de francs suisses (48,7 millions d'euros) d'avoirs tunisiens. Quoi qu’il en soit, beaucoup de zones d’ombre entourent encore ce dossier.
A l’aune d’un examen approfondi du dossier et d’une investigation qui a pris un peu plus d’une année, le Département Fédéral des Affaires Etrangères (D FA E) est maintenant en mesure de dire qu’à ce jour, le montant de 60 millions (la somme gelée en Suisse) ne comprend pas d'avoirs propres à Zine El-Abidine Ben Ali. C’est ce qu’a affirmé en tout cas la vice-directrice de la Direction du droit international public (D.D.I.P) au sein du Département Fédéral des affaires Etrangères, Madame Rita Adam. L’enquête ne mène qu’à des proches de l’ancien Président.
Mais Rita Adam ne dit pas qui sont ces proches : Leila Ben Ali, Belhassen Trabelsi, Imed Trabelsi, Slim Chiboub, Marwane Mabrouk, Sakhr Matéri…? Même si, le montant semble dérisoire par rapport aux centaines de millions de dollars dont avait parlé le gouvernement Béji CaÏd Essebsi, relayé par la propagande islamiste et gauchiste, l’opinion publique tunisienne aurait voulu connaître l’identité des titulaires de ces comptes en Suisse.
Ce que les autorités suisses viennent de confirmer, les avocats de Ben Ali, le français Jean-Yves Le Borgne et le libanais Akram Azoury, l’affirment depuis le début de ce procès politique déguisé en droit commun. Egalement interrogé par la RTS, l'avocat libanais de M. Ben Ali, Akram Azoury, a d’ailleurs réitéré que son client ne possède pas un centime en Suisse. « Le président Ben Ali nie de la façon la plus solennelle, officielle et énergique, posséder des avoirs mobiliers, financiers ou immobiliers en dehors de la Tunisie et notamment en Suisse. Il ne possède rien ni directement, ni indirectement, ni par personnes interposées en Suisse et partout dans le monde », a déclaré M. Azoury. Sa fortune se résume à ce qu'il possède en Tunisie: une maison, un ou deux terrains et un compte bancaire d'un montant raisonnable, a-t-il ajouté.
Toujours selon la chaîne de télévision suisse RTS qui cite le magazine Fortune de 2008, l’on avait estimé la fortune de Zine El-Abidine Ben Ali à 5 milliards de dollars ! Où est passé tout cet argent ? Et faut-il revoir ce montant à la baisse ?
On rappelle que fin juin dernier, une délégation d'experts tunisiens avait rencontré à Berne et à Lausanne des responsables suisses en charge du dossier de la restitution des avoirs gelés. Pour les autorités suisses, l'objectif était de parvenir aussi rapidement que possible à la restitution des avoirs d'origine illicite détenus par l'entourage de M. Ben Ali. En octobre 2011, c’est Berne qui avait indiqué avoir bloqué pour 60 millions de francs suisses (48,7 millions d'euros) d'avoirs tunisiens. Quoi qu’il en soit, beaucoup de zones d’ombre entourent encore ce dossier.