De violents heurts avec les forces de l’ordre ont fait des blessés sur le trajet de la manifestation en cours à Bruxelles. La police tente mais en vain de repousser les violents avec gaz lacrymogènes et canons à eau. La Croix-Rouge fait état de manifestants soignés sur place et de 14 transferts à l’hôpital. Aux alentours de la gare du Midi et particulièrement à la Porte de Hal, des scènes de chaos ont été constatées, les casseurs s’en donnant à cœur joie. Des véhicules ont été gratuitement incendiés et utilisés comme barricades contre la police. Des policiers ont d’ailleurs été touchés. Sur le coup de 16h, et devant une manifestation qui dégénère complètement, la police appuyée par de gros renforts a décidé de charger les casseurs.
Heurts et gaz lacrymogènes
La manifestation n’est pas bon enfant. Une confrontation a débuté entre les manifestants et la police à la gare du Midi peu après 13H30 et perdure toujours entre la gare du Midi et la Porte de Hal, où les heurts sont les plus effrayants. L’ambiance est tendue et la police a fait usage de gaz lacrymogènes et de canons à eau anti-émeute depuis plusieurs heures, en vain. Certains militants n’ont pu maîtriser leur colère: des voitures ont été retournées, des jets de poteaux, de barrières nadar et de pavés ont été constatés. Les forces de l’ordre ont riposté avec force, toujours sans succès. Des manifestants ont été blessés dans les affrontements. Il semblerait que certains de ces derniers tentaient de se rendre au siège du MR.
La police charge sans faire de distinction
Quelques centaines de manifestants dérapent totalement, reportant leur colère sur les biens des citoyens. Ils jettent également des projectiles, dont de nombreux pavés, sur les forces de l’ordre présentes en nombre. Plusieurs policiers ont été blessés lors des échauffourées. Vers 16h, la police a finalement chargé pour disperser la foule, sans faire de distinction entre les casseurs et les autres personnes présentes. Des innocents, dont un homme âgé, aurait été blessé.
Les manifestants se sont réfugiés sur l’avenue de Stalingrad, bloquée par un cordon policier, mais une centaine de personnes se trouvent toujours sur le Boulevard de Midi, cette fois à hauteur de la gare de Bruxelles-Midi.
De nombreux débris jonchent la chaussée et les dégâts sont importants. Plusieurs syndicalistes interrogés ont déploré ces incidents qu’ils estiment « contre-productifs ». Selon eux, des anarchistes et les dockers d’Anvers sont à la base des violences.
Voitures vandalisées
Les policiers utilisent les arroseuses en continu contre les assaillants. Bon nombre de véhicules en stationnement à proximité du lieu des affrontements ont les vitres brisées, certains ont même fini sur le toit ou été incendiés. La plupart des incidents se concentrent à la sortie du tunnel de la Porte de Hal, où sont retranchés une centaine de manifestants.
Casseurs masqués
Une moto de la police a été démolie puis incendiée également par des manifestants masqués et acharnés. Ces derniers se sont emparés de chaises et de tabourets de cafés pour saccager le quartier. Sur les réseaux, les vidéos amateurs d’anonymes choqués pullulent (voir ci-dessous).
Des manifestants tentent d’en calmer d’autres
Les casseurs ont également déplacé les véhicules en flammes sur la chaussée pour ériger des barricades contre la police. Les manifestants se sont également armés de bâtons, de pierres, de bouteilles et de barrières Nadar. D’autres brasiers ont simultanément été constatés à proximité de la gare de Bruxelles-Midi. Les manifestants ont par ailleurs dégradé des panneaux publicitaires. D’autres manifestants, également sur place, essayent néanmoins d’empêcher les casseurs de s’en prendre à de nouvelles voitures. La police ne parvient pas à disperser le noyau dur de violents.
La Croix-Rouge déclenche son Plan d’Interventions
La Croix-Rouge de Belgique a décidé jeudi après-midi de déclencher le Plan d’Interventions médicalisées (PIM) dans le cadre de la manifestation nationale à Bruxelles, a annoncé sa porte-parole Nancy Ferroni. Le bilan à 17 heures fait état de 33 interventions et de 21 évacuations vers des hôpitaux. Des manifestants et des policiers figurent parmi les blessés mais leur vie n’est pas en danger, a rapporté un responsable médical.
Le PIM est une phase supérieure au dispositif normal. La Croix-Rouge de Belgique a installé un poste médicalisé fixe à hauteur du 5 de la rue de l’Hôtel des Monnaies à Saint-Gilles et a prévu une ambulance supplémentaire.
Le dispositif normal comptait déjà une vingtaine de secouristes répartis autour de deux ambulances, deux équipes d’intervention motorisées et deux postes de soins mobiles.
Publié sur le site « Les Moutons enragés », le 6 novembre 2014, sous le titre de « Bruxelles: 110 000 manifestants et scènes de chaos ».
Heurts et gaz lacrymogènes
La manifestation n’est pas bon enfant. Une confrontation a débuté entre les manifestants et la police à la gare du Midi peu après 13H30 et perdure toujours entre la gare du Midi et la Porte de Hal, où les heurts sont les plus effrayants. L’ambiance est tendue et la police a fait usage de gaz lacrymogènes et de canons à eau anti-émeute depuis plusieurs heures, en vain. Certains militants n’ont pu maîtriser leur colère: des voitures ont été retournées, des jets de poteaux, de barrières nadar et de pavés ont été constatés. Les forces de l’ordre ont riposté avec force, toujours sans succès. Des manifestants ont été blessés dans les affrontements. Il semblerait que certains de ces derniers tentaient de se rendre au siège du MR.
La police charge sans faire de distinction
Quelques centaines de manifestants dérapent totalement, reportant leur colère sur les biens des citoyens. Ils jettent également des projectiles, dont de nombreux pavés, sur les forces de l’ordre présentes en nombre. Plusieurs policiers ont été blessés lors des échauffourées. Vers 16h, la police a finalement chargé pour disperser la foule, sans faire de distinction entre les casseurs et les autres personnes présentes. Des innocents, dont un homme âgé, aurait été blessé.
Les manifestants se sont réfugiés sur l’avenue de Stalingrad, bloquée par un cordon policier, mais une centaine de personnes se trouvent toujours sur le Boulevard de Midi, cette fois à hauteur de la gare de Bruxelles-Midi.
De nombreux débris jonchent la chaussée et les dégâts sont importants. Plusieurs syndicalistes interrogés ont déploré ces incidents qu’ils estiment « contre-productifs ». Selon eux, des anarchistes et les dockers d’Anvers sont à la base des violences.
Voitures vandalisées
Les policiers utilisent les arroseuses en continu contre les assaillants. Bon nombre de véhicules en stationnement à proximité du lieu des affrontements ont les vitres brisées, certains ont même fini sur le toit ou été incendiés. La plupart des incidents se concentrent à la sortie du tunnel de la Porte de Hal, où sont retranchés une centaine de manifestants.
Casseurs masqués
Une moto de la police a été démolie puis incendiée également par des manifestants masqués et acharnés. Ces derniers se sont emparés de chaises et de tabourets de cafés pour saccager le quartier. Sur les réseaux, les vidéos amateurs d’anonymes choqués pullulent (voir ci-dessous).
Des manifestants tentent d’en calmer d’autres
Les casseurs ont également déplacé les véhicules en flammes sur la chaussée pour ériger des barricades contre la police. Les manifestants se sont également armés de bâtons, de pierres, de bouteilles et de barrières Nadar. D’autres brasiers ont simultanément été constatés à proximité de la gare de Bruxelles-Midi. Les manifestants ont par ailleurs dégradé des panneaux publicitaires. D’autres manifestants, également sur place, essayent néanmoins d’empêcher les casseurs de s’en prendre à de nouvelles voitures. La police ne parvient pas à disperser le noyau dur de violents.
La Croix-Rouge déclenche son Plan d’Interventions
La Croix-Rouge de Belgique a décidé jeudi après-midi de déclencher le Plan d’Interventions médicalisées (PIM) dans le cadre de la manifestation nationale à Bruxelles, a annoncé sa porte-parole Nancy Ferroni. Le bilan à 17 heures fait état de 33 interventions et de 21 évacuations vers des hôpitaux. Des manifestants et des policiers figurent parmi les blessés mais leur vie n’est pas en danger, a rapporté un responsable médical.
Le PIM est une phase supérieure au dispositif normal. La Croix-Rouge de Belgique a installé un poste médicalisé fixe à hauteur du 5 de la rue de l’Hôtel des Monnaies à Saint-Gilles et a prévu une ambulance supplémentaire.
Le dispositif normal comptait déjà une vingtaine de secouristes répartis autour de deux ambulances, deux équipes d’intervention motorisées et deux postes de soins mobiles.
Publié sur le site « Les Moutons enragés », le 6 novembre 2014, sous le titre de « Bruxelles: 110 000 manifestants et scènes de chaos ».