J’ai cité Rached Ghannouchi et Moncef Marzouki, parce qu’ils sont tous les deux les principaux coupables dans ce drame. Non seulement coupables, mais lâches et menteurs aussi. Ghannouchi a publiquement déclaré il y a quelque temps qu’il ne voyait aucun inconvénient à ce que Ridha Grira soit libéré. Et dans les coulisses, il fait le contraire, puisque le ministère de la Justice est à ses ordres. Idem pour Moncef Marzouki, qui dit à qui veut bien le croire qu’il n’est pour rien, et qu’il a même donné des instructions pour que l’ancien ministre de la Défense soit relaxé.
La dernière personne à qui il avait raconté ce mensonge est Violette Daguère, militante des droits de l’homme et l’épouse de Haytham Manna, l’opposant syrien. Le couple connaît très bien cette crapule présidentielle, pour l’avoir abrité, aidé et soutenu durant son séjour volontaire en France, et non pas exil politique, puisque cet affabulateur n’a jamais bénéficié du titre d’exilé politique, contrairement à ce qu’il raconte, mais d’un titre de séjour pour travailleur. Violette Daguère est intervenue en faveur de Ridha Grira après l’avoir rencontré dans sa prison de Mornaguia, en mars 2013 et le 6 juin de la même année. A la suite de ce qu’elle a pu constater, elle a adressé, le 18 juin 2013, une lettre ouverte à la crapule présidentielle lui demandant de faire un geste vis-à-vis de ce ministre, d’autant plus qu’il est sensible aux droits de l’homme et que le ministre en question est gravement malade et innocent.
Pratiquant la duplicité et le double langage, comme son maître à penser, Rached Ghannouchi, celui qui fait office de président provisoire a assuré son amie Violette Daguère qu’il n’est strictement pour rien dans le maintien de Ridha Grira en prison et que « dans les jours qui viennent, il sera libéré ». C’était en juin 2013. En réalité, sous l’influence pernicieuse de l’ancienne garde présidentielle de Ben Ali, notamment le traitre Sami Sik Salem, Moncef Marzouki œuvre en coulisse pour que Ridha Grira ne quitte jamais sa cellule. Et pour cause, cette libération comporte un énorme risque pour Marzouki, Ghannouchi et tous les protagonistes du coup d’Etat islamo-impérialiste du 14 janvier 2011. Plus grave encore, l’ancien ministre de la Défense, ainsi d’ailleurs que Rafik Haj Kacem, Ali Seriati et le très intègre Mohamed Lamine el-Abid, ont beaucoup à dire sur les mercenaires étrangers qui ont tiré sur les manifestants dès décembre 2010, sur les fameux snipers tunisiens cette fois ci, sur les terroristes qui ont attaqué des postes de police et de gendarmerie nationale, sur les commanditaires des pilleurs et des incendiaires, sur le coup d’Etat du 14 janvier 2011, sur le rôle de Rachid Ammar, et sur la haute trahison de certains membres de la Garde présidentielle.
Ridha Grira n’a pas assisté aux funérailles de sa mère. Selon plusieurs journaux, notamment Kapitalis, qui était pour la "purge révolutionnaire" et la poursuite de tous les "fouloules" de l'ancien régime, « la demande de M. Grira d’assister aux funérailles de sa mère a été rejetée par le ministère de la Justice. Cette décision est d’autant plus surprenante que, les demandes similaires sont souvent acceptées et les détenus sont habituellement autorisés à assister aux funérailles de leurs parents, les mains menottées et accompagnés d’agents de police ». En réalité, selon des sources proches de la famille Grira, sa demande a finalement été acceptée, mais trop tard: Ridha Grira a fait sa demande alors que sa mère était encore mourante à l'hopital. Lorsqu'elle est décédée le lendemain, le ministère de la Justice a favorablement répondu à sa requête. En outre, l’ancien ministre de la Défende, qui tient à sa dignité, a refusé d’assister à l’enterrement de sa mère les mains menottées. Cette injustice restera dans l’histoire, comme tous les crimes que ce régime islamistes a commis en deux ans.
Même si Mohamed Ghariani, Abdelwahab Abdallah, Abdallah Kallel, Mahmoud Bellalouna, Sami Fehri…ont été récemment libérés, d’autres hauts responsables qui ont servi l’Etat sont toujours arbitrairement emprisonnés. Notamment Abdelaziz Ben Dhia (dont on a appris la libération imminente),Rafaa Dkhil, Jilani Deboussi, Nadhir Hamada, Slimane Wrak, Adel Tiwiri, Jalel Bourigua, Lotfi Zouaoui…et des dizaines d'autres qui ont été arrêtés sous le premier ministère de Béji Caïd Essebsi, par basse vengeance et au nom du slogan populiste "Le peuple veut". Maintenant que le "peuple" est revenu à sa léthargie et qu'il ne veut plus rien, à part retrouver la sécurité et la paix civile dont il jouissait autrefois, tous les prisonniers politiques doivent être libérés. Et Ridha Grira en tout premier lieu. Non pas par compassion ou parce qu’il souffre d’une maladie grave, mais parce qu’il est innocent, honnête, et mille fois plus patriote que ses geôliers qui ont usurpé le pouvoir, ruiné la Tunisie et pris en otage son peuple.
Krim Zmerli
La dernière personne à qui il avait raconté ce mensonge est Violette Daguère, militante des droits de l’homme et l’épouse de Haytham Manna, l’opposant syrien. Le couple connaît très bien cette crapule présidentielle, pour l’avoir abrité, aidé et soutenu durant son séjour volontaire en France, et non pas exil politique, puisque cet affabulateur n’a jamais bénéficié du titre d’exilé politique, contrairement à ce qu’il raconte, mais d’un titre de séjour pour travailleur. Violette Daguère est intervenue en faveur de Ridha Grira après l’avoir rencontré dans sa prison de Mornaguia, en mars 2013 et le 6 juin de la même année. A la suite de ce qu’elle a pu constater, elle a adressé, le 18 juin 2013, une lettre ouverte à la crapule présidentielle lui demandant de faire un geste vis-à-vis de ce ministre, d’autant plus qu’il est sensible aux droits de l’homme et que le ministre en question est gravement malade et innocent.
Pratiquant la duplicité et le double langage, comme son maître à penser, Rached Ghannouchi, celui qui fait office de président provisoire a assuré son amie Violette Daguère qu’il n’est strictement pour rien dans le maintien de Ridha Grira en prison et que « dans les jours qui viennent, il sera libéré ». C’était en juin 2013. En réalité, sous l’influence pernicieuse de l’ancienne garde présidentielle de Ben Ali, notamment le traitre Sami Sik Salem, Moncef Marzouki œuvre en coulisse pour que Ridha Grira ne quitte jamais sa cellule. Et pour cause, cette libération comporte un énorme risque pour Marzouki, Ghannouchi et tous les protagonistes du coup d’Etat islamo-impérialiste du 14 janvier 2011. Plus grave encore, l’ancien ministre de la Défense, ainsi d’ailleurs que Rafik Haj Kacem, Ali Seriati et le très intègre Mohamed Lamine el-Abid, ont beaucoup à dire sur les mercenaires étrangers qui ont tiré sur les manifestants dès décembre 2010, sur les fameux snipers tunisiens cette fois ci, sur les terroristes qui ont attaqué des postes de police et de gendarmerie nationale, sur les commanditaires des pilleurs et des incendiaires, sur le coup d’Etat du 14 janvier 2011, sur le rôle de Rachid Ammar, et sur la haute trahison de certains membres de la Garde présidentielle.
Ridha Grira n’a pas assisté aux funérailles de sa mère. Selon plusieurs journaux, notamment Kapitalis, qui était pour la "purge révolutionnaire" et la poursuite de tous les "fouloules" de l'ancien régime, « la demande de M. Grira d’assister aux funérailles de sa mère a été rejetée par le ministère de la Justice. Cette décision est d’autant plus surprenante que, les demandes similaires sont souvent acceptées et les détenus sont habituellement autorisés à assister aux funérailles de leurs parents, les mains menottées et accompagnés d’agents de police ». En réalité, selon des sources proches de la famille Grira, sa demande a finalement été acceptée, mais trop tard: Ridha Grira a fait sa demande alors que sa mère était encore mourante à l'hopital. Lorsqu'elle est décédée le lendemain, le ministère de la Justice a favorablement répondu à sa requête. En outre, l’ancien ministre de la Défende, qui tient à sa dignité, a refusé d’assister à l’enterrement de sa mère les mains menottées. Cette injustice restera dans l’histoire, comme tous les crimes que ce régime islamistes a commis en deux ans.
Même si Mohamed Ghariani, Abdelwahab Abdallah, Abdallah Kallel, Mahmoud Bellalouna, Sami Fehri…ont été récemment libérés, d’autres hauts responsables qui ont servi l’Etat sont toujours arbitrairement emprisonnés. Notamment Abdelaziz Ben Dhia (dont on a appris la libération imminente),Rafaa Dkhil, Jilani Deboussi, Nadhir Hamada, Slimane Wrak, Adel Tiwiri, Jalel Bourigua, Lotfi Zouaoui…et des dizaines d'autres qui ont été arrêtés sous le premier ministère de Béji Caïd Essebsi, par basse vengeance et au nom du slogan populiste "Le peuple veut". Maintenant que le "peuple" est revenu à sa léthargie et qu'il ne veut plus rien, à part retrouver la sécurité et la paix civile dont il jouissait autrefois, tous les prisonniers politiques doivent être libérés. Et Ridha Grira en tout premier lieu. Non pas par compassion ou parce qu’il souffre d’une maladie grave, mais parce qu’il est innocent, honnête, et mille fois plus patriote que ses geôliers qui ont usurpé le pouvoir, ruiné la Tunisie et pris en otage son peuple.
Krim Zmerli