Le temps s'écoule inexorablement, le monde se construit chaque jour malgré la crise, et la Tunisie reste figée victime du temps politique qui patine, la transformant à notre grand désespoir en un gigantesque théâtre de boulevard. Des scénarii rocambolesques et invraisemblables nous sont servis quotidiennement, différents et variés, au gré des circonstances et qui auraient fait exploser la notoriété des plus illustres dramaturges tels, Molière, Tennessee Williams ou autres Feydau et Achard.
Au gré des événements, nous passons tantôt de la tragédie à la tragi-comédie, voire le mélodrame, et tantôt c'est carrément du vaudeville et du burlesque qui nous sont offerts. Cela va du jet d'œuf qui finit au tribunal en passant par l'hôpital, à la paire de lunettes et le portable sur une table d'un salon parisien, qui ont fait le buzz des jours durant et sur lesquels se sont jetés nombre de nos médias pour faire leur choux gras, jusqu'à la convocation par la police et l'hospitalisation d'un provocateur né, patron de télé, qui a gagné ses lettres de noblesse parce qu'il a nargué et défié jusqu'à l'obsession un pouvoir de plus en plus frileux.
Et nous autres Tunisiens, braves citoyens otages, en attendant de voir l'horizon s'éclaircir pour nous permettre de reprendre confiance, récupérer des forces et recommencer à espérer, il ne nous reste plus qu'à convertir ces mélodrames en réjouissances même si, l'œuvre est risquée car les dramaturges de talent ne courent plus les rues chez nous. La caméra cachée et autre zelzel diffusés récemment en sont l'illustration. Ou alors, peut être, nous trouver un Ernest Hemingway tunisien pour une nouvelle version de: Pour qui sonne le glas?Tunisie-Secret.com
Seifallah BLILI
Au gré des événements, nous passons tantôt de la tragédie à la tragi-comédie, voire le mélodrame, et tantôt c'est carrément du vaudeville et du burlesque qui nous sont offerts. Cela va du jet d'œuf qui finit au tribunal en passant par l'hôpital, à la paire de lunettes et le portable sur une table d'un salon parisien, qui ont fait le buzz des jours durant et sur lesquels se sont jetés nombre de nos médias pour faire leur choux gras, jusqu'à la convocation par la police et l'hospitalisation d'un provocateur né, patron de télé, qui a gagné ses lettres de noblesse parce qu'il a nargué et défié jusqu'à l'obsession un pouvoir de plus en plus frileux.
Et nous autres Tunisiens, braves citoyens otages, en attendant de voir l'horizon s'éclaircir pour nous permettre de reprendre confiance, récupérer des forces et recommencer à espérer, il ne nous reste plus qu'à convertir ces mélodrames en réjouissances même si, l'œuvre est risquée car les dramaturges de talent ne courent plus les rues chez nous. La caméra cachée et autre zelzel diffusés récemment en sont l'illustration. Ou alors, peut être, nous trouver un Ernest Hemingway tunisien pour une nouvelle version de: Pour qui sonne le glas?Tunisie-Secret.com
Seifallah BLILI