Moncef Marzouki au palais de Carthage, au milieu des terroristes et des miliciens des Ligues de protection de la "révolution". Les 23 000 criminels et terroristes amnistiés par Marzouki constituent son réservoir électoral.
Comme nous l’écrivons depuis des semaines, les terroristes ne laisseront pas les élections se dérouler normalement, et qu’ils ont l’intention de déstabiliser le pays pour y installer leur califat islamiste. Pas plus tard qu’hier, non rappelions ce que nous écrivions dans notre article du 24 septembre 2014, à savoir que « Nos informations sont parfaitement avérées et en les publiant, les terroristes vont probablement modifier leurs plans. Les modifier sans y renoncer, car Ansar-al-Charia ont bien l’intention de passer à l’action dans les jours qui viennent, et en pleine campagne électorale ».
Trois opérations ont été déclenchées le même jour. La première a été à Sidi Rabah, dans la région de Sakiet Sidi Youssef, gouvernorat du Kef, avec l’explosion d’une bombe qui a fait un mort et cinq blessés graves parmi les troupes de l’armée.
La seconde a été à Kébili, une ville du sud tunisien située à 500 Km de la capitale. Dans la nuit du mercredi 22 au jeudi 23 octobre, une opération sécuritaire a permis d'arrêter deux terroristes armés de kalachnikovs, qui s’apprêtaient à commettre un attentat. Ces terroristes ont abattu un civil, travaillant comme gardien d'immeuble.
La troisième, la plus spectaculaire, a été dans la zone de Oued Ellil, gouvernorat de Mannouba, à une quinzaine de Km de Tunis, dans une cité populaire appelée Hay El-Ward (cité des roses). Selon nos informateurs du ministère de l’Intérieur, c’est l’arrestation des deux terroristes de Kébili qui est à l’origine de cette opération préventive à Oued Ellil, puisque les terroristes ont fait quelques aveux.
Des éléments de l’armée et de la Garde nationale ont effectués une descente à Oued Ellil, à l’aube de ce jeudi 23 octobre à Oued Ellil. Ils ont encerclé une maison qui abritait deux dangereux terroristes, leurs épouses, ainsi que trois enfants, dont Amira et Mokdad, âgés de 3 et 7 ans, qui ont été considérés au départ comme étant des otages. Selon un habitant de la cité des roses à Oued Ellil, ces personnes ne sont pas des anciens du quartier et qu’ils ont récemment loué cette maison.
Lors de cette opération, un élément de la Garde nationale a été tué d’une balle dans l'œil. Il s’appelle Achraf Ben Aziza, 27 ans, originaire de Dar Allouche, pas loin de Kélibia. Six autres membres des forces de l’ordre ont été blessés. Selon les services de police, une communication téléphonique aurait été interceptée entre les terroristes repliés à l'intérieur de la maison de Oued Ellil et d'autres éléments qui pourraient leur venir en aide. Jusqu’à 15h, les agents des forces de l'ordre appellent les deux terroristes, avec un mégaphone, pour qu'ils se rendent. La mère de l'un des terroristes a été appelée à la rescousse pour convaincre son fils de se rendre.
« Houssem [c’est le nom de son fils terroriste], rends toi ! Écoute ce que te dis ta mère ! », appellent les forces de l'ordre au mégaphone. « Sors maintenant, sinon on va attaquer », insistent-ils. « Faites sortir les enfants, ils sont innocent », répètent un agent de la Garde nationale dans son mégaphone.
Selon les déclarations de Mohamed Ali Aroui, le porte-parole du ministère de l’Intérieur, ce jeudi 22 octobre sur radio Mosaique FM, « les terroristes de Oued Ellil ont été débusqués après à une première opération menée à Kebili dans la nuit suite à des informations de renseignements reçues à propos d’une éventuelle opération terroriste, et qui a permis de mettre la main sur deux individus et de saisir deux kalachnikovs ».
Ces opérations viennent après les mises en garde de Seifallah Benhassine, alias Abou Iyadh, l’ancien membre d’Al-Qaïda qui a été libéré en mars 2011 par Farhat Rajhi (ministre de l’Intérieur,) sous la pression de Sihem Bensedrine et d’un ramassis de droit-de-l’hommistes, dans la foulée de la « révolution du jasmin », c’est-à-dire du coup d’Etat du 14 janvier 2011.
Depuis l’usurpation de Carthage par Moncef Marzouki, 23 000 prisonniers de droit commun, dont 9600 terroristes, ont été amnistiés par ce criminel déguisé en président. Il y a encore quelques jours, dans l’émission télévisée de Samir El Wafi, Moncef Marzouki se targuait d’avoir libéré 15 000 prisonniers !
Selon nos informations, ce qui s’est passé aujourd’hui à Sidi Rabah (gouvernorat du Kef), à Kébili (gouvernorat de Kebili), et à oued Ellil (gouvernorat de Mannouba), n’est qu’un début. Plusieurs actions terroristes menacent les grandes villes, notamment Tunis, Sousse, Hammamet, Sfax et Gabès. Les prochaines actions, qui sont imminentes vont se produire dans les environs de Jendouba.
Nebil Ben Yahmed
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Ces opérations viennent après les mises en garde de Seifallah Benhassine, alias Abou Iyadh, l’ancien membre d’Al-Qaïda qui a été libéré en mars 2011 par Farhat Rajhi (ministre de l’Intérieur,) sous la pression de Sihem Bensedrine et d’un ramassis de droit-de-l’hommistes, dans la foulée de la « révolution du jasmin », c’est-à-dire du coup d’Etat du 14 janvier 2011.
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