Décidée par cheikh Hamad et exécutée par Moncef Marzouki et Rached Ghannouchi, la rupture des relations diplomatiques avec la Syrie a été une sanction pour le peuple syrien, un affront pour le peuple tunisien et un désastre pour les Tunisiens qui vivent dans ce pays jadis paisible et prospère. Selon l’aveu même de Rafik Abdessalem, il y a un mois, « ce fut une décision précipitée ». Autant dire à celui qui était alors ministre des Affaires étrangères de la troïka, que ce fut une faute grave et un coup de poignard dans le dos des Syriens, gouvernés comme gouvernants.
C’est cette faute grave, en rupture totale avec la tradition diplomatique tunisienne, que Taïeb Baccouche s’engage à réparer au nom du parti qu’il représente et même de l’ensemble des Tunisiens qui ont plutôt été aux côtés des Syriens dans la tragédie qu’ils subissent. Taïeb Baccouche a fait cette déclaration le 28 octobre 2014, lors de son intervention sur radio Jawhara FM, dans l’excellente émission « Politica ». Il a considéré que, « dans l’intérêt de la Tunisie, les relations entre ces deux pays doivent être rétablies ».
Contrairement au mercenaire No1du Qatar qui a usurpé le palais de Carthage, Taïeb Baccouche a pensé aux Tunisiens qui vivent en France ainsi qu’à la lutte contre le djihadisme terroriste. Selon le secrétaire général de Nidaa Tounes, « Il ne faut pas oublier les citoyens tunisiens résidents en Syrie. De plus, la seule manière de lutter contre le phénomène de Jihad des tunisiens en Syrie c’est de rétablir les relations diplomatiques ».
Dans cette volonté de rétablir les relations avec les frères syriens, il s’agit de revenir à la tradition diplomatique bourguibienne, qui a toujours consisté à s’interdire toute ingérence dans les affaires intérieurs des autres pays, qu’ils soient arabes, africains, asiatiques ou latino-américains. En 58 ans d’indépendance, la Tunisie ne s’est jamais immiscé dans les affaires des autres, et n’a jamais accepté que les autres s’immiscent dans ses propres affaires.
Il s’agit aussi de recouvrer la pleine souveraineté du pays, qui a été piétiné et bradé par un ramassis de mercenaires à la solde du Qatar. Ce n’est pas du tout un hasard si la Tunisie a été le premier pays arabes à rompre ses relations avec la Syrie. Moncef Marzouki a couvert cette allégeance au Qatar par une cire droit-de-l’hommienne, ce qu’il a oublié lorsqu’il a livré, le 24 juin 2012, Baghdadi Mahmoudi aux milices islamistes libyennes.
Selon Taïeb Baccouche, « l’image de la diplomatie tunisienne est de la responsabilité conjuguée du ministre des Affaires étrangères et du président de la république, qui ont commis des erreurs dans nos relations avec la Libye, la Syrie, le Maroc, l’Algérie et d’autres pays ». Il a ajouté que le moment est venu pour « revenir aux fondements et aux constances de la diplomatie tunisienne qu’il aurait fallu respecter ».
Voilà qui augure d’un Etat souverain, fidèle à la tradition diplomatique et politique bourguibienne, qui a fait de la Tunisie un pays respecté de tous, et des Tunisiens un peuple modéré et civilisé.
Nebil Ben Yahmed
C’est cette faute grave, en rupture totale avec la tradition diplomatique tunisienne, que Taïeb Baccouche s’engage à réparer au nom du parti qu’il représente et même de l’ensemble des Tunisiens qui ont plutôt été aux côtés des Syriens dans la tragédie qu’ils subissent. Taïeb Baccouche a fait cette déclaration le 28 octobre 2014, lors de son intervention sur radio Jawhara FM, dans l’excellente émission « Politica ». Il a considéré que, « dans l’intérêt de la Tunisie, les relations entre ces deux pays doivent être rétablies ».
Contrairement au mercenaire No1du Qatar qui a usurpé le palais de Carthage, Taïeb Baccouche a pensé aux Tunisiens qui vivent en France ainsi qu’à la lutte contre le djihadisme terroriste. Selon le secrétaire général de Nidaa Tounes, « Il ne faut pas oublier les citoyens tunisiens résidents en Syrie. De plus, la seule manière de lutter contre le phénomène de Jihad des tunisiens en Syrie c’est de rétablir les relations diplomatiques ».
Dans cette volonté de rétablir les relations avec les frères syriens, il s’agit de revenir à la tradition diplomatique bourguibienne, qui a toujours consisté à s’interdire toute ingérence dans les affaires intérieurs des autres pays, qu’ils soient arabes, africains, asiatiques ou latino-américains. En 58 ans d’indépendance, la Tunisie ne s’est jamais immiscé dans les affaires des autres, et n’a jamais accepté que les autres s’immiscent dans ses propres affaires.
Il s’agit aussi de recouvrer la pleine souveraineté du pays, qui a été piétiné et bradé par un ramassis de mercenaires à la solde du Qatar. Ce n’est pas du tout un hasard si la Tunisie a été le premier pays arabes à rompre ses relations avec la Syrie. Moncef Marzouki a couvert cette allégeance au Qatar par une cire droit-de-l’hommienne, ce qu’il a oublié lorsqu’il a livré, le 24 juin 2012, Baghdadi Mahmoudi aux milices islamistes libyennes.
Selon Taïeb Baccouche, « l’image de la diplomatie tunisienne est de la responsabilité conjuguée du ministre des Affaires étrangères et du président de la république, qui ont commis des erreurs dans nos relations avec la Libye, la Syrie, le Maroc, l’Algérie et d’autres pays ». Il a ajouté que le moment est venu pour « revenir aux fondements et aux constances de la diplomatie tunisienne qu’il aurait fallu respecter ».
Voilà qui augure d’un Etat souverain, fidèle à la tradition diplomatique et politique bourguibienne, qui a fait de la Tunisie un pays respecté de tous, et des Tunisiens un peuple modéré et civilisé.
Nebil Ben Yahmed