Ben Ali, trois mois avant la conspiration islamo-atlantiste à laquelle on avait donné le nom de "révolution du jasmin".
C’est le troisième sondage en deux ans, que l’ambassade de France en Tunisie commande à un « organisme sérieux », pour mesurer l’état de l’opinion tunisienne. Nous ne savons pas si cet organisme est tunisien ou européen, mais l’information est certaine et elle a même fait l’objet d’une note secrète qui a été adressée au Quai d’Orsay et dont une copie est parvenue au site Mediapart, qui n’a pas jugé opportun de la publier. Serait-ce par raison d’Etat ou par révolutionnarisme résiduel, nonobstant les dégâts tragiques et irréparables du « printemps arabe » dont le directeur trotskiste de ce site à été l’un des premiers zélotes ?
Un sondage accréditant Ben Ali de 57% d’opinions favorables n’est pas du tout impossible. Déjà en mai 2012, un autre sondage effectué par Sigma Conseil, indiquait que 42% des Tunisiens interrogés regrettaient l’ère Ben Ali. Le passage de 42 à 57% d’opinions favorables est d’autant plus plausible qu’en deux ans, le pays a connu une détérioration vertigineuse, aussi bien sur le plan économique que social. Déclin sans fin, amorcé sous le premier ministère de Béji Caïd Essebsi, accéléré sous le gouvernement de la félonie (troïka), et accompagné jusqu’à ce jour par des technocrates dont la majorité a été sélectionnée par certaines multinationales et ambassades occidentales en Tunisie pour mettre à exécution la recette de la Banque mondiale et du FMI.
Un sentiment de nostalgie qui s’explique par un désenchantement généralisée de la « révolution » dite du jasmin, et par un rejet total de la nouvelle classe politicarde qui a révélé au grand jour son incompétence politique et économique, et pire encore, sa haute trahison. Selon tous les sondages effectués depuis 2011, qu’ils soient bidonnés ou authentiques, ce que les Tunisiens regrettent le plus n’est pas tant la personne de Ben Ali que la paix sociale, la sécurité et la prospérité économique que son régime maintenait.
Selon nos informateurs, la note secrète de l’ambassade de France en Tunisie, établie sur les données du sondage en question, révèle qu’en cas d’élections présidentielles démocratiques et transparentes, l’ancien chef de l’Etat tunisien arriverait en tête, loin devant Béji Caïd Essebsi, Rached Ghannouchi, Moncef Marzouki, Nejib Chebbi et Mustapha Ben Jaafar. Toujours selon nos informateurs, la note ne mentionne pas les noms des autres candidats à la présidence !
Nous n’avons pas pu savoir dans quel but exact ce sondage a-t-il été commandé en juillet dernier. Pour nos informateurs, ce serait éventuellement pour une éventuelle remise en selle de l’ancien locataire de Carthage, en cas de chaos sécuritaire que la Libye voisine provoquerait au pays du jasmin. Plusieurs services de renseignement occidentaux et arabes redoutent en effet une contamination par le virus de l’EIIL, organisation islamo-terroriste au sein de laquelle les djihadistes tunisiens constituent le plus grand nombre.
L’hypothèse d’une remise en selle de Ben Ali est plausible. Mais seulement comme hypothèse, car, même s’il y a eu le précédent du pakistanais Pervez Musharraf revenu au Pakistan le 24 mars 2013, ou celui du libanais Michel Aoun, retourné au Liban le 7 mai 2005 -deux généraux comme Ben Ali, qui avaient comme lui de bonnes relations avec l’Arabie Saoudite !- ils n’ont jamais pu reconquérir le pouvoir…jusqu’à présent !
Que cette hypothèse soit le plan B,C,D ou Z de certains services occidentaux qui ont contribué à la chute de Ben Ali et qui se rendent compte aujourd’hui du désastre du printemps islamiste, nous ne la souhaitons ni pour la Tunisie, ni même pour l’ancien président, qui assume une grande part de responsabilité dans le malheur qui a frappé notre pauvre pays.
Responsable pour avoir fait preuve de lâcheté face à l’emprise de son épouse et à la boulimie de sa famille. Responsable pour avoir accepté des scores à 99%, de 1989 à 2010. Responsable surtout d’avoir quitté Tunis le 14 janvier 2011, même s’il a été trahi par certains militaires, certains flics, certains syndicalistes, certains rcédistes et certains gendres.
Si ce sondage ne doit pas servir à remettre en selle le général Ben Ali, il devrait par contre servir d’enseignement aux candidats aux élections législatives et présidentielles, tout particulièrement à ceux qui entendent rétablir le prestige de l’Etat, et plus encore à ceux qui prétendent à une quelconque filiation destourienne. S’ils comptent mener leurs campagnes avec le slogan, « Nous réaliserons les objectifs de la révolutions », qu’ils soient certains de perdre ces élections au profit des islamistes. Les 57% de Tunisiens sondés par l’ambassade de France ont vomi la « révolution du jasmin » et honni tous ceux qui en ont été les vils propagandistes. La beuverie de janvier 2011 n’est plus qu’un souvenir cauchemardesque pour les Tunisiens. Vous voilà prévenu messieurs les candidats !
Nebil Ben Yahmed
Un sondage accréditant Ben Ali de 57% d’opinions favorables n’est pas du tout impossible. Déjà en mai 2012, un autre sondage effectué par Sigma Conseil, indiquait que 42% des Tunisiens interrogés regrettaient l’ère Ben Ali. Le passage de 42 à 57% d’opinions favorables est d’autant plus plausible qu’en deux ans, le pays a connu une détérioration vertigineuse, aussi bien sur le plan économique que social. Déclin sans fin, amorcé sous le premier ministère de Béji Caïd Essebsi, accéléré sous le gouvernement de la félonie (troïka), et accompagné jusqu’à ce jour par des technocrates dont la majorité a été sélectionnée par certaines multinationales et ambassades occidentales en Tunisie pour mettre à exécution la recette de la Banque mondiale et du FMI.
Un sentiment de nostalgie qui s’explique par un désenchantement généralisée de la « révolution » dite du jasmin, et par un rejet total de la nouvelle classe politicarde qui a révélé au grand jour son incompétence politique et économique, et pire encore, sa haute trahison. Selon tous les sondages effectués depuis 2011, qu’ils soient bidonnés ou authentiques, ce que les Tunisiens regrettent le plus n’est pas tant la personne de Ben Ali que la paix sociale, la sécurité et la prospérité économique que son régime maintenait.
Selon nos informateurs, la note secrète de l’ambassade de France en Tunisie, établie sur les données du sondage en question, révèle qu’en cas d’élections présidentielles démocratiques et transparentes, l’ancien chef de l’Etat tunisien arriverait en tête, loin devant Béji Caïd Essebsi, Rached Ghannouchi, Moncef Marzouki, Nejib Chebbi et Mustapha Ben Jaafar. Toujours selon nos informateurs, la note ne mentionne pas les noms des autres candidats à la présidence !
Nous n’avons pas pu savoir dans quel but exact ce sondage a-t-il été commandé en juillet dernier. Pour nos informateurs, ce serait éventuellement pour une éventuelle remise en selle de l’ancien locataire de Carthage, en cas de chaos sécuritaire que la Libye voisine provoquerait au pays du jasmin. Plusieurs services de renseignement occidentaux et arabes redoutent en effet une contamination par le virus de l’EIIL, organisation islamo-terroriste au sein de laquelle les djihadistes tunisiens constituent le plus grand nombre.
L’hypothèse d’une remise en selle de Ben Ali est plausible. Mais seulement comme hypothèse, car, même s’il y a eu le précédent du pakistanais Pervez Musharraf revenu au Pakistan le 24 mars 2013, ou celui du libanais Michel Aoun, retourné au Liban le 7 mai 2005 -deux généraux comme Ben Ali, qui avaient comme lui de bonnes relations avec l’Arabie Saoudite !- ils n’ont jamais pu reconquérir le pouvoir…jusqu’à présent !
Que cette hypothèse soit le plan B,C,D ou Z de certains services occidentaux qui ont contribué à la chute de Ben Ali et qui se rendent compte aujourd’hui du désastre du printemps islamiste, nous ne la souhaitons ni pour la Tunisie, ni même pour l’ancien président, qui assume une grande part de responsabilité dans le malheur qui a frappé notre pauvre pays.
Responsable pour avoir fait preuve de lâcheté face à l’emprise de son épouse et à la boulimie de sa famille. Responsable pour avoir accepté des scores à 99%, de 1989 à 2010. Responsable surtout d’avoir quitté Tunis le 14 janvier 2011, même s’il a été trahi par certains militaires, certains flics, certains syndicalistes, certains rcédistes et certains gendres.
Si ce sondage ne doit pas servir à remettre en selle le général Ben Ali, il devrait par contre servir d’enseignement aux candidats aux élections législatives et présidentielles, tout particulièrement à ceux qui entendent rétablir le prestige de l’Etat, et plus encore à ceux qui prétendent à une quelconque filiation destourienne. S’ils comptent mener leurs campagnes avec le slogan, « Nous réaliserons les objectifs de la révolutions », qu’ils soient certains de perdre ces élections au profit des islamistes. Les 57% de Tunisiens sondés par l’ambassade de France ont vomi la « révolution du jasmin » et honni tous ceux qui en ont été les vils propagandistes. La beuverie de janvier 2011 n’est plus qu’un souvenir cauchemardesque pour les Tunisiens. Vous voilà prévenu messieurs les candidats !
Nebil Ben Yahmed