La 9ème Chambre des mises en accusation près la Cour d’Appel de Tunis vient de décider la libération de Mohamed Gariani, d’Abdelaziz Ben Dhia, d’Abdallah Kallel, de Zouheir M’Dhaffer et de Mongi Safra, les uns poursuivis dans l’affaire du financement du RCD, les autres dans une sombre affaire de biens immobiliers.
Toutefois, seuls Mohamed Gariani, Zouheir M’Dhaffer et Abdallah Kallel vont pouvoir quitter la prison dès ce soir. Abdallah Kallel a quasiment purgé sa peine de deux ans pour l’affaire de Barraket Essahel, c’est-à-dire celle du coup d’Etat islamiste contre la Tunisie. Abdelaziz Ben Dhia devrait rester à la Mornaguia, puisqu’il est sous le coup d’un récent mandat de dépôt émis à son encontre le 3 juillet dernier, pour une affaire foncière. Idem pour Mongi Safra, qui est poursuivi dans d’autres affaires. Quant à Mohamed Gariani, aucune charge n’a été retenue contre lui après deux ans de détention arbitraire. Les personnes libérées seront interdites d’apparaitre dans les lieux publics. Ils vont donc devoir porter la Burka !
Rien n’a filtré au sujet des autres prisonniers politiques : Ridha Grira, Rafik Belhaj Kacem, Sami Fehri, Abdelwahab Abdallah, Mohamed-Lamine El-Abed, Mahmoud Bellalouna, Ali Sériati…Au sujet de Ridha Grira précisément, l’ancien ministre de la Défense qui aurait dû sortir le premier, et qui n’aurait jamais dû être arrêté, plusieurs interventions ont été menées en sa faveur, mais sans succès jusqu’à présent.
Selon des sources bien informées, Violette Daguère, qui a déjà publié une lettre ouverte à son « ami » Moncef Marzouki, a rencontré hier mardi 9 juillet un conseiller à la présidence qui lui a assuré que la libération de Ridha Grira est imminente et que Marzouki souhaite vraiment sa libération. A voir !
Nous savons par ailleurs que Radhia Nasraoui a eu l’honnêteté et le courage de prendre en main le dossier de l’ancien ministre de la Défense, qu’elle a rencontré dans sa prison à la Mornaguia. C’était une semaine après que Hamma Hammami ait évoqué, courageusement aussi, à la télévision tunisienne, le cas de Ridha Grira. Même si elle aurait dû se faire plus tôt, nous saluons sa prise de conscience.
Tant que le dernier prisonnier politique n’aura pas été relâché, Tunisie-Secret continuera à dénoncer l’arbitraire de la Justice tunisienne et à mobiliser les ONG occidentales.Tunisie-Secret.com
Nebil Ben Yahmed
Toutefois, seuls Mohamed Gariani, Zouheir M’Dhaffer et Abdallah Kallel vont pouvoir quitter la prison dès ce soir. Abdallah Kallel a quasiment purgé sa peine de deux ans pour l’affaire de Barraket Essahel, c’est-à-dire celle du coup d’Etat islamiste contre la Tunisie. Abdelaziz Ben Dhia devrait rester à la Mornaguia, puisqu’il est sous le coup d’un récent mandat de dépôt émis à son encontre le 3 juillet dernier, pour une affaire foncière. Idem pour Mongi Safra, qui est poursuivi dans d’autres affaires. Quant à Mohamed Gariani, aucune charge n’a été retenue contre lui après deux ans de détention arbitraire. Les personnes libérées seront interdites d’apparaitre dans les lieux publics. Ils vont donc devoir porter la Burka !
Rien n’a filtré au sujet des autres prisonniers politiques : Ridha Grira, Rafik Belhaj Kacem, Sami Fehri, Abdelwahab Abdallah, Mohamed-Lamine El-Abed, Mahmoud Bellalouna, Ali Sériati…Au sujet de Ridha Grira précisément, l’ancien ministre de la Défense qui aurait dû sortir le premier, et qui n’aurait jamais dû être arrêté, plusieurs interventions ont été menées en sa faveur, mais sans succès jusqu’à présent.
Selon des sources bien informées, Violette Daguère, qui a déjà publié une lettre ouverte à son « ami » Moncef Marzouki, a rencontré hier mardi 9 juillet un conseiller à la présidence qui lui a assuré que la libération de Ridha Grira est imminente et que Marzouki souhaite vraiment sa libération. A voir !
Nous savons par ailleurs que Radhia Nasraoui a eu l’honnêteté et le courage de prendre en main le dossier de l’ancien ministre de la Défense, qu’elle a rencontré dans sa prison à la Mornaguia. C’était une semaine après que Hamma Hammami ait évoqué, courageusement aussi, à la télévision tunisienne, le cas de Ridha Grira. Même si elle aurait dû se faire plus tôt, nous saluons sa prise de conscience.
Tant que le dernier prisonnier politique n’aura pas été relâché, Tunisie-Secret continuera à dénoncer l’arbitraire de la Justice tunisienne et à mobiliser les ONG occidentales.Tunisie-Secret.com
Nebil Ben Yahmed