Même lorsqu’on ne les invite pas, les journalistes de Tunisie-Secret ont des oreilles partout. Ils entendent tout, savent tout et ne cachent rien à leurs lecteurs fidélisés depuis la « révolution » de la Brouette.
« Vous savez, avant de devenir musulmane, la Tunisie a été chrétienne aussi » ! C’est ce qu’a déclaré la ministre du Tourisme, Salma Elloumi Rekik lors de la réunion du 9 novembre 2016 au siège du MEDEF à Paris, qui a été organisé par le patronnât français à l’occasion de la visite de Youssef Chahed, septième calife, pardon, septième premier-ministre depuis la chute du 7 novembre !
Le patronnât français, dont la vocation est le business et l’investissement rentable et qui s’en fout des prétendues origines chrétiennes de la Tunisie, ne s’attendait guère à une telle conversion rétrospective ! Si Madame la Ministre a voulu dire que sous l’Empire Romain et bien après la destruction de Carthage, la Tunisie a été païenne ensuite chrétienne, elle aurait dû se faire aider d’une fiche synthétique de Mhamed Hassine Fantar, le grand historien que la populace de facebook a lynchée en 2011. Si elle a voulu attirer des investisseurs chrétiens, elle a oublié que les hommes d’affaires n’ont pas de religion mais uniquement des intérêts. Quant à la religion de la Tunisie, il nous semble qu’elle est musulmane depuis plus de 14 siècles.
Il n’y a pas eu que cette perle lors de cette rencontre entre le MEDEF et la délégation tunisienne. Son chef de premier-ministre n’a pas fait mieux. A l’un des patrons français, Philippe Delleur (Alstom) ou Patrick Guénolé (Colas Rail) qui lui demandait de commencer à rénover le secteur ferroviaire parce que les entreprises françaises ne fabriquent plus les pièces de rechange des locomotives encore en activité et que des kilomètres de chemin de fer ne sont plus dans les normes, le jeune septième premier-ministre a répondu : « Comme le ministre des Transports n’est pas là, nous étudierons la question » !
Lorsque l’ignorance culturelle et l’incompétence politique sont associées au pouvoir, c’est à ce genre de spectacle qu’il faut s’attendre. Décidément, l'époque de Béhi Ladgham, Hédi Nouira, Mohamed Mzali, Hamed Karoui est définitivement révolue.
Karim Zmerli
La rédaction tient à préciser que nous n'avons rien de personnel contre Madame Salma Elloumi Rekik mais contre un régime incapable et corrompu. L'actuel ministre du Tourisme fait plutôt du bon travail et essaye de remédier à une situation catastrophique héritée des ministres qui l'ont précédés, notamment l'adolescente et agitatrice Amel Karboul qui, au sein du très médiocre gouvernement Mehdi Joma et avec sa "vision 3+1", a achevé un secteur que la "révolution" bouazizienne avait déjà largement détruit.
« Vous savez, avant de devenir musulmane, la Tunisie a été chrétienne aussi » ! C’est ce qu’a déclaré la ministre du Tourisme, Salma Elloumi Rekik lors de la réunion du 9 novembre 2016 au siège du MEDEF à Paris, qui a été organisé par le patronnât français à l’occasion de la visite de Youssef Chahed, septième calife, pardon, septième premier-ministre depuis la chute du 7 novembre !
Le patronnât français, dont la vocation est le business et l’investissement rentable et qui s’en fout des prétendues origines chrétiennes de la Tunisie, ne s’attendait guère à une telle conversion rétrospective ! Si Madame la Ministre a voulu dire que sous l’Empire Romain et bien après la destruction de Carthage, la Tunisie a été païenne ensuite chrétienne, elle aurait dû se faire aider d’une fiche synthétique de Mhamed Hassine Fantar, le grand historien que la populace de facebook a lynchée en 2011. Si elle a voulu attirer des investisseurs chrétiens, elle a oublié que les hommes d’affaires n’ont pas de religion mais uniquement des intérêts. Quant à la religion de la Tunisie, il nous semble qu’elle est musulmane depuis plus de 14 siècles.
Il n’y a pas eu que cette perle lors de cette rencontre entre le MEDEF et la délégation tunisienne. Son chef de premier-ministre n’a pas fait mieux. A l’un des patrons français, Philippe Delleur (Alstom) ou Patrick Guénolé (Colas Rail) qui lui demandait de commencer à rénover le secteur ferroviaire parce que les entreprises françaises ne fabriquent plus les pièces de rechange des locomotives encore en activité et que des kilomètres de chemin de fer ne sont plus dans les normes, le jeune septième premier-ministre a répondu : « Comme le ministre des Transports n’est pas là, nous étudierons la question » !
Lorsque l’ignorance culturelle et l’incompétence politique sont associées au pouvoir, c’est à ce genre de spectacle qu’il faut s’attendre. Décidément, l'époque de Béhi Ladgham, Hédi Nouira, Mohamed Mzali, Hamed Karoui est définitivement révolue.
Karim Zmerli
La rédaction tient à préciser que nous n'avons rien de personnel contre Madame Salma Elloumi Rekik mais contre un régime incapable et corrompu. L'actuel ministre du Tourisme fait plutôt du bon travail et essaye de remédier à une situation catastrophique héritée des ministres qui l'ont précédés, notamment l'adolescente et agitatrice Amel Karboul qui, au sein du très médiocre gouvernement Mehdi Joma et avec sa "vision 3+1", a achevé un secteur que la "révolution" bouazizienne avait déjà largement détruit.