Ce cri du cœur, titre d’un célèbre roman, emprunté à un grand ami, ancien haut cadre de l’administration, un homme d’une riche culture doublé d’un latiniste et angliciste confirmé, ce titre me servira de leitmotiv pour exprimer la modeste lecture d’un citoyen anonyme, des événements qui secouent notre belle Tunisie depuis un certain Janvier 2011. Notre Tunisie, malgré sa modeste dimension géographique, s’était imposée, pendant plusieurs décennies, parmi les plus grands, forçant respect et considération. Sa stabilité, sa sagesse, ses choix politiques en ont fait un interlocuteur écouté et respecté sur l’arène internationale. Enraciné profondément dans son Islam modéré et tolérant et son arabité, mais largement ouvert sur la modernité et le dialogue des cultures, notre pays, s’était forgé une image de marque et sa voix pesait plus lourd que celle de certaines monarchies malgré leurs pétrodollars ce qui, au fil des ans, aiguisait leur jalousie et leur ressentiment à l’égard de notre pays. Quel mauvais sort lui a été jeté pour arriver aujourd’hui, à cette descente aux enfers ; quels sont les coupables et les traitres ?« Pleure ô mon pays bien aimé ». Sera le leitmotiv qui me permettra de dénoncer la responsabilité des uns et l’obscurantisme et l’arrogance des autres.
« Pleure ô mon pays bien aimé », mais sois reconnaissant et adresse un grand merci aux USA, avec lesquels tu avais des relations historiques, de t’avoir donné la priorité dans son nouveau Moyen Orient et surtout sa dernière « création » à savoir : « l’anarchie inventive ou constructive » et qui s’est avérée terriblement destructrice et la révolution du Jasmin, qui s’est muée en révolution nauséabonde.
« Pleure ô mon pays bien aimé »d’avoir confié ton destin à des dirigeants, qui se réclamaient d’un Islam bienfaisant, te promettant un beau printemps, qui a servi à te plonger aujourd’hui dans un sombre crépuscule, découvrant au fil des jours et des mois, qu’ils étaient guidés par une idéologie néfaste, aux antipodes de tes vraies valeurs religieuses, politiques, culturelles et sociales.
« Pleure ô mon pays bien aimé » devant l’image affligeante d’une Assemblée Constituante, élue pour une année et pour une seule et unique mission (rédaction d’une nouvelle Constitution), en est aujourd’hui à plus de deux années, suite à la léthargie de l’opposition. Grâce à ses deux têtes présidentielle et gouvernementale, elle s’est érigée en un parlement à pouvoir illimité, imposant des lois sur mesure, faisant fi de toute légalité, pour renforcer le pouvoir d’une majorité de ses députés dont la légalité celle du suffrage était bel et bien terminée depuis un certain Janvier 2012, cette date butoir aurait dû sonner le glas à la Troïka, si la perspicacité de l’opposition n’était tombée dans le piège de la « légalité consensuelle »,malheureuse concession qui a permis à la Troïka de monopoliser le pouvoir et miner toutes les instances du pays selon son bon vouloir.
« Pleure ô mon pays bien aimé », suite au déferlement de la violence, de l’insécurité ; du terrorisme sous toutes ses formes, de l’anarchie et de l’état désastreux de ton économie, et l’extrême misère qui a touché les régions les plus déshéritées et les autres. Bilan catastrophique d’un pouvoir maléfique.
« Pleure ô mon pays bien aimé »d’être pour la 1ère fois dans ton histoire, le théâtre de deux assassinats politiques. Celui de Chokri Belaid et celui de Haj Brahmi, éliminés parce qu’ils en savaient trop sur les usurpateurs du pouvoir, et qu’ils avaient le courage de le crier ouvertement et fortement.
Ces assassinats à eux seuls, sans compter la tuerie sauvage de nos braves soldats et agents de sécurité, auraient dus ébranler la terre sous les pieds de ces dirigeants et les sièges de ces députés corrompus, si la volonté conjuguée du peuple et de l’opposition, s’était affirmée immédiatement avec force et détermination.
« Pleure ô mon pays bien aimé » de voir ton peuple atteint par le syndrome footballistique et plongé uniquement dans ses préoccupations quotidiennes et ton opposition minée par des dissensions désuètes, ne donner aucune suite à toutes les dénonciations et les graves révélations sur toutes les menaces suspendues sur nos têtes, ainsi que les crimes commis et l’intrusion du terrorisme à l’intérieur de nos frontières pour mettre fin à cette politique désastreuse et sauver notre pays. Quelle force populaire pacifique, tenace et résolue a-t-on mobilisé à cet effet ?
« Pleure ô mon pays bien aimé » devant l’incrédulité, l’incohérence et les divisions d’une opposition, qu’on croyait forte et qui, ne saisissant pas le moment opportun, a failli à sa « mission ». En restant sourde et sans réaction aux appels outre-tombe répétés quotidiennement par une chaine TV profondément nationaliste appels de deux de ses grands leaders assassinés lâchement, et ceux du syndicat de la police qui loyalement levaient le voile sur les complicités, les complots et autres crimes à l’actif du régime en place.
« Pleure ô mon pays bien aimé »,d’avoir été jeté corps et âme entre les mains de gouvernants assoiffés de pouvoir et de vengeance, de puissance et d’hégémonie, qui ont monopolisé tes institutions et tous tes rouages pour te mener vers l’inconnu, sur des chemins qui n’ont jamais été les tiens dans ta longue et millénaire histoire.
« Pleure ô mon pays bien aimé », tant la supercherie était grande et profonde en découvrant que « ces intrus », n’étaient en rien au service, de ton bien être, de ta prospérité et de ta sécurité ! Il ne t’a pas échappé qu’ils recevaient leurs directives, non d’une conscience nationaliste et d’un amour de la patrie, mais de leurs maîtres de Washington à Qatar en passant par l’Arabie, et la Turquie.
Ce dernier pays a fait main basse sur certains de tes aéroports et inondé ton marché de marchandises « made in Turkey » et pour mieux détourner le peuple de ses vrais problèmes, il nous assomme quotidiennement avec ses feuilletons à l’eau de rose et les amours de ses sultans.
« Pleure à mon pays bien aimé » d’être la victime d’une alliance contre nature et diabolique arabo (Golfe), américano-occidentale avec « l’Islam » wahhabite, fanatique, allié du terrorisme International.
« Pleure ô mon pays bien aimé » de voir le palais de Carthage, sur lequel plane l’ombre prestigieuse d’un grand Homme d’Etat, un grand parmi les plus grands bâtisseur de la Tunisie moderne, le leader et combattant suprême Habib Bourguiba, le voilà investi par un président que rien ne prédestinait à cette haute charge, vu le ridicule score électoral qu’il avait obtenu (7000 voix sur des millions de citoyens). Grisé par cette chance inespérée, ce président n’a fait que multiplier les bévues politiques et les décisions malencontreuses (en Lybie, en Syrie, en Corée du Nord, en Egypte, à Qatar et même aux Nations Unies, sans compter son génial livre noir).
Ajoutez ses nombreuses « missions » à l’étranger, sans aucune utilité pour le pays, avec sa cohorte de conseillers grassement rétribués. En peu de temps, Mr. Le Président a effectué plus d’un tour du monde dilapidant quelques dizaines de milliards qui auraient soulagé ses« sujets » des régions déshéritées vivant au dessous du seuil de pauvreté.
Peut être pour« récompenser » nos présidents, celui de la République et celui du gouvernement pour « leur compassion » avec ces « sujets », le nouveau budget, imposé par cette « majorité usurpée, et au détriment des déshérités, a accordé à ces « chers présidents » une rallonge budgétaire substantielle. Ils en avaient bien besoin les pauvres !
« Pleure ô mon pays bien aimé » mais n’oublies pas qu’un grand pays africain, pliant sous le joug, de l’une des plus exécrables ségrégation raciale :l’Apartheid : l’Afrique du Sud a pleuré des années durant, mais en définitive et grâce à un leader hors du commun, le grand Nelson Mandela, grâce aussi au génie et à la lutte au opiniâtre et solidaire de son grand peuple et son opposition nationaliste a réussi à vaincre une machine infernale dont personne ne pouvait prédire la chute.
Par la volonté de Mandela, qu’il repose en paix, par le sacrifice de son peuple l’Afrique de Sud ne pleure plus, elle affiche un sourire radieux, elle force l’admiration et le respect du monde entier. Puisse ce haut exemple donner à réfléchir à ceux et celles par centaines de milliers sinon par millions, qui rêvent de redonner à ce pays, la Tunisie, son sourire, son vrai visage, et sa joie de vivre.
Tirant sa force de cette expérience sud africaine et s’inspirant de son grand poète Abou Al Kacem Chebi, qui a dit à la fleur de l’âge : « Quand le peuple veut la vie, force est pour le destin de répondre et aux chaines de se rompre ». Le quartet, le Front du Salut, et toutes les oppositions nationalistes, qui, depuis deux ans avalaient à leur dépend, la pilule, et se laissaient entraîner, vers de multiples concessions ; Il est tant qu’ils réagissent et qu’ils s’imposent. En veillant au strict respect de la feuille de route sans détour et le refus net de toute intervention ou pression venant de l’étranger Arabe ou Américano-occidentale.Il faut déminer le chemin qui mènera à des élections futures transparentes et démocratiques, et être scrupuleusement attentif au rôle, aux choix et à la parfaite impartialité du nouveau chef du gouvernement et de son équipe pour couper court et définitivement à tous nouveaux complots contre notre Tunisie d’aujourd’hui et de demain.
« Pleure ô mon pays bien aimé » mais l’espoir demeure pour que tu retrouves ta sérénité, ta prospérité et ta dignité. Cet espoir réside dans l’élan patriotique salvateur que symbolise le quartet qui tout au long de ces mois a déployé des efforts gigantesques pour rapprocher des intervenants sur la scène politique aux objectifs diamétralement opposés.
Néanmoins le quartet a pu juger et apprécier à leur juste valeur les prédispositions des uns et des autres à édifier une toute autre Tunisie réconciliée avec ses traditions religieuses, culturelles, sociales et économiques. Fort d’une large représentativité populaire de la classe ouvrière, patronale, de la société civile et des hommes de loi et un peuple qui réclame son droit à la vie, le quartet est capable de remettre sur le droit chemin tous ceux qui ne font pas allégeance à la Tunisie et uniquement à ce pays, allégeance à notre Islam zitounien modéré bannissant cet autre Islam « importé » porteur d’une idéologie néfaste.
Le quartet est en droit de dire au« Parti soi disant majoritaire » actuellement, en langage clair et précis que sa place dans le paysage politique de ce pays lui commande de renier cette idéologie dangereuse, de bannir les assassinats et le terrorisme, et de s’engager à servir loyalement ce pays pour un avenir meilleur. Ce noble objectif du quartet pour remettre le train sur le chemin du salut est assuré du soutien indéfectible de la plus grande majorité des citoyens tunisiens bien malheureux jusqu’à ce jour de voir leur chère Tunisie plongée dans un sombre Tunnel.
« Pleure ô mon pays bien aimé », en gardant l’espoir que les générations successives qui ont apporté leur pierre à la construction de notre belle Tunisie d’hier et de toujours, qui ont combattu vaillamment le colonialisme, elles vont aujourd’hui de nouveau se donner la main et s’accorder sur le bon choix de leurs élus et de leurs futurs dirigeants capables de nous offrir un vrai printemps qui chantera la joie de vivre, la justice sociale, l’équilibre régional et national, et une belle image de marque de notre pays à l’échelle mondiale.
Comme tous ceux et celles, (la majorité), qui aiment leur pays, je ne peux que souscrire pleinement et volontairement à la récente initiative du nouvel « ELITTILEF AL WATANI» ou Regroupement des Associations de la Société Civile, composé de femmes et d’hommes compétents et dévoués à leur patrie et très au fait de la situation et des données réelles qui touchent à tous les secteurs et aux questions vitales (la Constitution nouvelle, la légalité, la séparation des pouvoirs, la place du citoyen et sa contribution, les élections etc.…). Ainsi que les questions qui touchent à notre futur, qui doivent être appréhendées et expliquées au citoyen partout où il se trouve, un citoyen conscient et averti en vaudra des centaines. Puisse donc ce « Regroupement » être le vecteur de la renaissance d’une Tunisie digne sécurisée, stable et souriante.
Sadok Pacha, sur sa page facebook du 15 janvier 2014.
« Pleure ô mon pays bien aimé », mais sois reconnaissant et adresse un grand merci aux USA, avec lesquels tu avais des relations historiques, de t’avoir donné la priorité dans son nouveau Moyen Orient et surtout sa dernière « création » à savoir : « l’anarchie inventive ou constructive » et qui s’est avérée terriblement destructrice et la révolution du Jasmin, qui s’est muée en révolution nauséabonde.
« Pleure ô mon pays bien aimé »d’avoir confié ton destin à des dirigeants, qui se réclamaient d’un Islam bienfaisant, te promettant un beau printemps, qui a servi à te plonger aujourd’hui dans un sombre crépuscule, découvrant au fil des jours et des mois, qu’ils étaient guidés par une idéologie néfaste, aux antipodes de tes vraies valeurs religieuses, politiques, culturelles et sociales.
« Pleure ô mon pays bien aimé » devant l’image affligeante d’une Assemblée Constituante, élue pour une année et pour une seule et unique mission (rédaction d’une nouvelle Constitution), en est aujourd’hui à plus de deux années, suite à la léthargie de l’opposition. Grâce à ses deux têtes présidentielle et gouvernementale, elle s’est érigée en un parlement à pouvoir illimité, imposant des lois sur mesure, faisant fi de toute légalité, pour renforcer le pouvoir d’une majorité de ses députés dont la légalité celle du suffrage était bel et bien terminée depuis un certain Janvier 2012, cette date butoir aurait dû sonner le glas à la Troïka, si la perspicacité de l’opposition n’était tombée dans le piège de la « légalité consensuelle »,malheureuse concession qui a permis à la Troïka de monopoliser le pouvoir et miner toutes les instances du pays selon son bon vouloir.
« Pleure ô mon pays bien aimé », suite au déferlement de la violence, de l’insécurité ; du terrorisme sous toutes ses formes, de l’anarchie et de l’état désastreux de ton économie, et l’extrême misère qui a touché les régions les plus déshéritées et les autres. Bilan catastrophique d’un pouvoir maléfique.
« Pleure ô mon pays bien aimé »d’être pour la 1ère fois dans ton histoire, le théâtre de deux assassinats politiques. Celui de Chokri Belaid et celui de Haj Brahmi, éliminés parce qu’ils en savaient trop sur les usurpateurs du pouvoir, et qu’ils avaient le courage de le crier ouvertement et fortement.
Ces assassinats à eux seuls, sans compter la tuerie sauvage de nos braves soldats et agents de sécurité, auraient dus ébranler la terre sous les pieds de ces dirigeants et les sièges de ces députés corrompus, si la volonté conjuguée du peuple et de l’opposition, s’était affirmée immédiatement avec force et détermination.
« Pleure ô mon pays bien aimé » de voir ton peuple atteint par le syndrome footballistique et plongé uniquement dans ses préoccupations quotidiennes et ton opposition minée par des dissensions désuètes, ne donner aucune suite à toutes les dénonciations et les graves révélations sur toutes les menaces suspendues sur nos têtes, ainsi que les crimes commis et l’intrusion du terrorisme à l’intérieur de nos frontières pour mettre fin à cette politique désastreuse et sauver notre pays. Quelle force populaire pacifique, tenace et résolue a-t-on mobilisé à cet effet ?
« Pleure ô mon pays bien aimé » devant l’incrédulité, l’incohérence et les divisions d’une opposition, qu’on croyait forte et qui, ne saisissant pas le moment opportun, a failli à sa « mission ». En restant sourde et sans réaction aux appels outre-tombe répétés quotidiennement par une chaine TV profondément nationaliste appels de deux de ses grands leaders assassinés lâchement, et ceux du syndicat de la police qui loyalement levaient le voile sur les complicités, les complots et autres crimes à l’actif du régime en place.
« Pleure ô mon pays bien aimé »,d’avoir été jeté corps et âme entre les mains de gouvernants assoiffés de pouvoir et de vengeance, de puissance et d’hégémonie, qui ont monopolisé tes institutions et tous tes rouages pour te mener vers l’inconnu, sur des chemins qui n’ont jamais été les tiens dans ta longue et millénaire histoire.
« Pleure ô mon pays bien aimé », tant la supercherie était grande et profonde en découvrant que « ces intrus », n’étaient en rien au service, de ton bien être, de ta prospérité et de ta sécurité ! Il ne t’a pas échappé qu’ils recevaient leurs directives, non d’une conscience nationaliste et d’un amour de la patrie, mais de leurs maîtres de Washington à Qatar en passant par l’Arabie, et la Turquie.
Ce dernier pays a fait main basse sur certains de tes aéroports et inondé ton marché de marchandises « made in Turkey » et pour mieux détourner le peuple de ses vrais problèmes, il nous assomme quotidiennement avec ses feuilletons à l’eau de rose et les amours de ses sultans.
« Pleure à mon pays bien aimé » d’être la victime d’une alliance contre nature et diabolique arabo (Golfe), américano-occidentale avec « l’Islam » wahhabite, fanatique, allié du terrorisme International.
« Pleure ô mon pays bien aimé » de voir le palais de Carthage, sur lequel plane l’ombre prestigieuse d’un grand Homme d’Etat, un grand parmi les plus grands bâtisseur de la Tunisie moderne, le leader et combattant suprême Habib Bourguiba, le voilà investi par un président que rien ne prédestinait à cette haute charge, vu le ridicule score électoral qu’il avait obtenu (7000 voix sur des millions de citoyens). Grisé par cette chance inespérée, ce président n’a fait que multiplier les bévues politiques et les décisions malencontreuses (en Lybie, en Syrie, en Corée du Nord, en Egypte, à Qatar et même aux Nations Unies, sans compter son génial livre noir).
Ajoutez ses nombreuses « missions » à l’étranger, sans aucune utilité pour le pays, avec sa cohorte de conseillers grassement rétribués. En peu de temps, Mr. Le Président a effectué plus d’un tour du monde dilapidant quelques dizaines de milliards qui auraient soulagé ses« sujets » des régions déshéritées vivant au dessous du seuil de pauvreté.
Peut être pour« récompenser » nos présidents, celui de la République et celui du gouvernement pour « leur compassion » avec ces « sujets », le nouveau budget, imposé par cette « majorité usurpée, et au détriment des déshérités, a accordé à ces « chers présidents » une rallonge budgétaire substantielle. Ils en avaient bien besoin les pauvres !
« Pleure ô mon pays bien aimé » mais n’oublies pas qu’un grand pays africain, pliant sous le joug, de l’une des plus exécrables ségrégation raciale :l’Apartheid : l’Afrique du Sud a pleuré des années durant, mais en définitive et grâce à un leader hors du commun, le grand Nelson Mandela, grâce aussi au génie et à la lutte au opiniâtre et solidaire de son grand peuple et son opposition nationaliste a réussi à vaincre une machine infernale dont personne ne pouvait prédire la chute.
Par la volonté de Mandela, qu’il repose en paix, par le sacrifice de son peuple l’Afrique de Sud ne pleure plus, elle affiche un sourire radieux, elle force l’admiration et le respect du monde entier. Puisse ce haut exemple donner à réfléchir à ceux et celles par centaines de milliers sinon par millions, qui rêvent de redonner à ce pays, la Tunisie, son sourire, son vrai visage, et sa joie de vivre.
Tirant sa force de cette expérience sud africaine et s’inspirant de son grand poète Abou Al Kacem Chebi, qui a dit à la fleur de l’âge : « Quand le peuple veut la vie, force est pour le destin de répondre et aux chaines de se rompre ». Le quartet, le Front du Salut, et toutes les oppositions nationalistes, qui, depuis deux ans avalaient à leur dépend, la pilule, et se laissaient entraîner, vers de multiples concessions ; Il est tant qu’ils réagissent et qu’ils s’imposent. En veillant au strict respect de la feuille de route sans détour et le refus net de toute intervention ou pression venant de l’étranger Arabe ou Américano-occidentale.Il faut déminer le chemin qui mènera à des élections futures transparentes et démocratiques, et être scrupuleusement attentif au rôle, aux choix et à la parfaite impartialité du nouveau chef du gouvernement et de son équipe pour couper court et définitivement à tous nouveaux complots contre notre Tunisie d’aujourd’hui et de demain.
« Pleure ô mon pays bien aimé » mais l’espoir demeure pour que tu retrouves ta sérénité, ta prospérité et ta dignité. Cet espoir réside dans l’élan patriotique salvateur que symbolise le quartet qui tout au long de ces mois a déployé des efforts gigantesques pour rapprocher des intervenants sur la scène politique aux objectifs diamétralement opposés.
Néanmoins le quartet a pu juger et apprécier à leur juste valeur les prédispositions des uns et des autres à édifier une toute autre Tunisie réconciliée avec ses traditions religieuses, culturelles, sociales et économiques. Fort d’une large représentativité populaire de la classe ouvrière, patronale, de la société civile et des hommes de loi et un peuple qui réclame son droit à la vie, le quartet est capable de remettre sur le droit chemin tous ceux qui ne font pas allégeance à la Tunisie et uniquement à ce pays, allégeance à notre Islam zitounien modéré bannissant cet autre Islam « importé » porteur d’une idéologie néfaste.
Le quartet est en droit de dire au« Parti soi disant majoritaire » actuellement, en langage clair et précis que sa place dans le paysage politique de ce pays lui commande de renier cette idéologie dangereuse, de bannir les assassinats et le terrorisme, et de s’engager à servir loyalement ce pays pour un avenir meilleur. Ce noble objectif du quartet pour remettre le train sur le chemin du salut est assuré du soutien indéfectible de la plus grande majorité des citoyens tunisiens bien malheureux jusqu’à ce jour de voir leur chère Tunisie plongée dans un sombre Tunnel.
« Pleure ô mon pays bien aimé », en gardant l’espoir que les générations successives qui ont apporté leur pierre à la construction de notre belle Tunisie d’hier et de toujours, qui ont combattu vaillamment le colonialisme, elles vont aujourd’hui de nouveau se donner la main et s’accorder sur le bon choix de leurs élus et de leurs futurs dirigeants capables de nous offrir un vrai printemps qui chantera la joie de vivre, la justice sociale, l’équilibre régional et national, et une belle image de marque de notre pays à l’échelle mondiale.
Comme tous ceux et celles, (la majorité), qui aiment leur pays, je ne peux que souscrire pleinement et volontairement à la récente initiative du nouvel « ELITTILEF AL WATANI» ou Regroupement des Associations de la Société Civile, composé de femmes et d’hommes compétents et dévoués à leur patrie et très au fait de la situation et des données réelles qui touchent à tous les secteurs et aux questions vitales (la Constitution nouvelle, la légalité, la séparation des pouvoirs, la place du citoyen et sa contribution, les élections etc.…). Ainsi que les questions qui touchent à notre futur, qui doivent être appréhendées et expliquées au citoyen partout où il se trouve, un citoyen conscient et averti en vaudra des centaines. Puisse donc ce « Regroupement » être le vecteur de la renaissance d’une Tunisie digne sécurisée, stable et souriante.
Sadok Pacha, sur sa page facebook du 15 janvier 2014.