L'islamiste "modéré" Rached Ghannouchi, avec le terroriste Seifallah Ben Hassine, qui était condamné à 43 ans de prison et qui a été libéré en mars 2011, sous la pression de Sihem Ben Sédrine, Mohamed Abbou et d'autres mercenaires des droits de l'homme !
Se basant sur le rapport d’enquête concernant l’assassinat de Chokri Belaïd, qui a été établi par le juge du 13ème bureau du Tribunal de première instance de Tunis, radio Mosaïque FM a révélé que Chaambi était sous le contrôle d’Al-Qaïda-Aqmi, et plus exactement sous le commandement d’Abou Moussaab Abdelwadoud. On apprend également qu’Ahmed Rouissi, l'accusé No 1 dans le double assassinat de Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi, a ordonné le transfert vers la Tunisie d’armement se trouvant en Libye, ce qui rejoint la dernière déclaration d’Ali Zeidan, ancien Premier ministre libyen, aujourd’hui en fuite, après avoir été limogé. Il y a une semaine, ce dernier a déclaré que la Libye est devenue une arrière-base de tous les mouvements terroristes, qui s’organisent et s’apprêtent à semer la terreur en Tunisie et en Algérie.
Des sources proches de l’enquête sur l’assassinat de Chokri Belaïd indiquent qu’Ansar al-charia recevait des financements de la part d’autres groupes terroristes internationaux, dont 20000 dollars que Mokhtar Belmokhtar, alias le borgne, a envoyé à Seifallah Ben Hassine, alias Abou Iyadh, qui s’est réfugié précisément en Libye, après avoir été longtemps couvert par la police de Hamadi Jebali, alias Hamadi McCain, et d’Ali Larayedh. Réfugié d'abord à Raoued, en compagnie de Lotfi Ezzine et Mohamed Aouadi, Seifallah Ben Hassine s'est longtemps caché par la suite dans un appartement au coeur de Tunis, à quelques centaines de mètres du ministère de l'Intérieur, avant de franchir les frontières tuniso-libyennes. En Libye, il vit désormais sous la protection d'Abdelhakim Belhadj, ancien membre d'Al-Qaïda et ex djihadiste en Afghanistan, comme lui.
Ennahda ne couvrait pas uniquement le chef local d'Ansar al-charia, Seifallah Ben Hassine, mais également Ahmed Rouissi et Kamel Gadhgadhi, l’auteur du crime dont Chokri Belaïd a été victime le 6 février 2013, ainsi que ses complices. Ce jour-là, à 7h50, une deuxième personne, en moto, attendait effectivement Kamel Gadhgadhi devant le domicile de ce dernier. L’assassin de Chokri Belaïd a été transporté dans une cachette à el-Menzah 9. Le terroriste Kamel Gadhgadhi s'est ensuite rendu au Kram (banlieue nord de Tunis), puis à Raoued, où il a vécu quelques mois sans être inquiété. Durant cette période, Ali Laârayedh, à l’époque chef du gouvernement, avait certifié que « des recherches intensives étaient en cours pour arrêter Kamel Gadhgadhi », qui étai selon lui réfugié au djebel Chaâmbi.
Toujours d’après l’enquête sur l’assassinat de Chokri Belaïd, la décision du meurtre a été prise par les criminels d'Ansar al-chariâa, dans la maison de Seifallah Ben Hassine à Boukornine, en janvier 2013. Cette décision était une riposte à l'arrestation de Mohamed Ridha Ben Nejem et la mort de sa femme à Hay Ettadhmen au cours d'une opération de police le 20 janvier 2013, lors de laquelle une cache d’armes a été découverte.
Suite à cette arrestation, les criminels d'Ansar al-chariâa se sont réunis dans la maison de Seifallah Ben Hassine pour explorer les manières possibles de riposter. Etaient présents notamment Kamel Gadhgadhi, Mohamed Akkari, ancien djihadiste en Irak qui purgeait une peine de dix ans avant d'être libéré en 2011, et Ahmed Rouissi, un dangereux terroriste qui exerçait autrefois le "métier" de voyant et qui a choisi de faire carrière dans le salafisme après le coup d'Etat du 14 janvier 2011. C'est lui qui avait l'intention de faire sauter le mausolée de Bourguiba à Monastir, avec son complice Ayman Saïdi.
Rappelons ici qu'avec Mohamed Akkari, Mohamed Ridha Ben Nejem était au commande de l'aile militaire de l'organisation. Le soir de la réunion à Boukornine, lors de laquelle l'élimination de Chokri Belaïd a été décidée, celui-ci passait sur la chaîne de télévision Ettounsiya et critiquait violemment la venue d'un prédicateur koweitien en Tunisie. C’est donc sur suggestion de Kamel Gadhgadhi, présent à cette réunion, que le meurtre de Chokri Belaïd a été commandité.
Tous les terroristes impliqués dans l'assassinat de Chokri Belaïd appartiennent au groupe Ansar al-charia, une filiale d'Al-Qaïda. Seifallah Ben Hassine, Mohamed Aouadi, Mohamed Lamari, Adel Saïdi, Lotfi Zine, Kamel Gadhgadhi, Ahmed Rouissi, Boubaker el-Hakim...ont été entrainé dans un camp libyen à Derna, contrôlé par Abdelhakim Belhadj.Boubaker el-Hakim est par ailleurs l'auteur de l'assassinat de Mohamed Brahmi. On rappelle que ce dangereux terroriste est un franco-tunisien qui purgeait une peine de prison en France pour organisation de réseaux djihadistes. Il a été libéré sous condition de rejoindre son pays d'origine, devenu après la "révolution" du jasmin la déchetterie de l'islamisme mondial.
Tout ce que révèle l'enquête du juge d'instruction chargé de cette affaire est sans doute vrai. Mais l'enquête ne dit rien sur les protagonistes politiques de ce crime d'Etat, à savoir certains hauts dirigeants d'Ennahda avec lesquels Ahmed Rouissi était d'ailleurs en contact, puisqu'on a retrouvé dans la mémoire de son portable leurs numéros de téléphone. Ils n'ont pas du tout été inquiétés et certains même siègent encore à l'Assemblée constituante.
Pour revenir aux financements, la même organisation terroriste, Ansar al-charia a reçu un don de 26000 dollars de la part de la section yéménite d’Al-Qaïda et que c’est Tahar Latrach qui s’est chargé de ce transfert. De Libye, Seifallah Ben Hassine a aussi envoyé à Mohamed Aouadi une importante somme d’argent qui a été saisie par les forces de polices dans la région de Borj Chekir à Tunis, en septembre 2013.
Plusieurs sources concordantes indiquent que les origines de ces différents mouvements d’argent sont des fonds qataris. Plutôt que de risquer la vie de leurs Marines stationnés dans le sud tunisien, nos « protecteurs » Américains ne devraient-ils pas tarir les sources et ressources du terrorisme islamiste, en classant le Qatar comme Etat finançant ce terrorisme ? A moins d’une synchronie parfaite entre Etats voyous et Etats « civilisés » !!!
Nebil Ben Yahmed
Des sources proches de l’enquête sur l’assassinat de Chokri Belaïd indiquent qu’Ansar al-charia recevait des financements de la part d’autres groupes terroristes internationaux, dont 20000 dollars que Mokhtar Belmokhtar, alias le borgne, a envoyé à Seifallah Ben Hassine, alias Abou Iyadh, qui s’est réfugié précisément en Libye, après avoir été longtemps couvert par la police de Hamadi Jebali, alias Hamadi McCain, et d’Ali Larayedh. Réfugié d'abord à Raoued, en compagnie de Lotfi Ezzine et Mohamed Aouadi, Seifallah Ben Hassine s'est longtemps caché par la suite dans un appartement au coeur de Tunis, à quelques centaines de mètres du ministère de l'Intérieur, avant de franchir les frontières tuniso-libyennes. En Libye, il vit désormais sous la protection d'Abdelhakim Belhadj, ancien membre d'Al-Qaïda et ex djihadiste en Afghanistan, comme lui.
Ennahda ne couvrait pas uniquement le chef local d'Ansar al-charia, Seifallah Ben Hassine, mais également Ahmed Rouissi et Kamel Gadhgadhi, l’auteur du crime dont Chokri Belaïd a été victime le 6 février 2013, ainsi que ses complices. Ce jour-là, à 7h50, une deuxième personne, en moto, attendait effectivement Kamel Gadhgadhi devant le domicile de ce dernier. L’assassin de Chokri Belaïd a été transporté dans une cachette à el-Menzah 9. Le terroriste Kamel Gadhgadhi s'est ensuite rendu au Kram (banlieue nord de Tunis), puis à Raoued, où il a vécu quelques mois sans être inquiété. Durant cette période, Ali Laârayedh, à l’époque chef du gouvernement, avait certifié que « des recherches intensives étaient en cours pour arrêter Kamel Gadhgadhi », qui étai selon lui réfugié au djebel Chaâmbi.
Toujours d’après l’enquête sur l’assassinat de Chokri Belaïd, la décision du meurtre a été prise par les criminels d'Ansar al-chariâa, dans la maison de Seifallah Ben Hassine à Boukornine, en janvier 2013. Cette décision était une riposte à l'arrestation de Mohamed Ridha Ben Nejem et la mort de sa femme à Hay Ettadhmen au cours d'une opération de police le 20 janvier 2013, lors de laquelle une cache d’armes a été découverte.
Suite à cette arrestation, les criminels d'Ansar al-chariâa se sont réunis dans la maison de Seifallah Ben Hassine pour explorer les manières possibles de riposter. Etaient présents notamment Kamel Gadhgadhi, Mohamed Akkari, ancien djihadiste en Irak qui purgeait une peine de dix ans avant d'être libéré en 2011, et Ahmed Rouissi, un dangereux terroriste qui exerçait autrefois le "métier" de voyant et qui a choisi de faire carrière dans le salafisme après le coup d'Etat du 14 janvier 2011. C'est lui qui avait l'intention de faire sauter le mausolée de Bourguiba à Monastir, avec son complice Ayman Saïdi.
Rappelons ici qu'avec Mohamed Akkari, Mohamed Ridha Ben Nejem était au commande de l'aile militaire de l'organisation. Le soir de la réunion à Boukornine, lors de laquelle l'élimination de Chokri Belaïd a été décidée, celui-ci passait sur la chaîne de télévision Ettounsiya et critiquait violemment la venue d'un prédicateur koweitien en Tunisie. C’est donc sur suggestion de Kamel Gadhgadhi, présent à cette réunion, que le meurtre de Chokri Belaïd a été commandité.
Tous les terroristes impliqués dans l'assassinat de Chokri Belaïd appartiennent au groupe Ansar al-charia, une filiale d'Al-Qaïda. Seifallah Ben Hassine, Mohamed Aouadi, Mohamed Lamari, Adel Saïdi, Lotfi Zine, Kamel Gadhgadhi, Ahmed Rouissi, Boubaker el-Hakim...ont été entrainé dans un camp libyen à Derna, contrôlé par Abdelhakim Belhadj.Boubaker el-Hakim est par ailleurs l'auteur de l'assassinat de Mohamed Brahmi. On rappelle que ce dangereux terroriste est un franco-tunisien qui purgeait une peine de prison en France pour organisation de réseaux djihadistes. Il a été libéré sous condition de rejoindre son pays d'origine, devenu après la "révolution" du jasmin la déchetterie de l'islamisme mondial.
Tout ce que révèle l'enquête du juge d'instruction chargé de cette affaire est sans doute vrai. Mais l'enquête ne dit rien sur les protagonistes politiques de ce crime d'Etat, à savoir certains hauts dirigeants d'Ennahda avec lesquels Ahmed Rouissi était d'ailleurs en contact, puisqu'on a retrouvé dans la mémoire de son portable leurs numéros de téléphone. Ils n'ont pas du tout été inquiétés et certains même siègent encore à l'Assemblée constituante.
Pour revenir aux financements, la même organisation terroriste, Ansar al-charia a reçu un don de 26000 dollars de la part de la section yéménite d’Al-Qaïda et que c’est Tahar Latrach qui s’est chargé de ce transfert. De Libye, Seifallah Ben Hassine a aussi envoyé à Mohamed Aouadi une importante somme d’argent qui a été saisie par les forces de polices dans la région de Borj Chekir à Tunis, en septembre 2013.
Plusieurs sources concordantes indiquent que les origines de ces différents mouvements d’argent sont des fonds qataris. Plutôt que de risquer la vie de leurs Marines stationnés dans le sud tunisien, nos « protecteurs » Américains ne devraient-ils pas tarir les sources et ressources du terrorisme islamiste, en classant le Qatar comme Etat finançant ce terrorisme ? A moins d’une synchronie parfaite entre Etats voyous et Etats « civilisés » !!!
Nebil Ben Yahmed
Liste des impliqués dans l’affaire Chokri Belaïd. Sur les 22 criminels, 16 étaient en prison avant janvier 2011. Certains ont été amnistiés par Farhat Rajhi et d'autres par Moncef Marzouki.
Criminels arrêtés : Mohamed Aouadi, Mohamed Akkari, Ahmed Klayi, Saber Machergui, Ezeddine Abdellaoui, Mohamed Amine Gasmi, Yasser Mouelhi, Mohamed Dammak, Kaïs Mchala, Abderraouf Talbi, Riadh Ouertani, Khémaïes Dhari, Ahmed Malki, alis le somalien.
Criminels tués : Kamel Gadhgadhi, Riadh Laouati, Lotfi Zine, Anis Dhaoui, Adel Saïdi.
Criminels recherchés : Seifallah Ben Hassine, Boubaker el-Hakim, Ahmed Rouissi, Marwane Haj-Salah, Slimane Marrakchi.
Criminels arrêtés : Mohamed Aouadi, Mohamed Akkari, Ahmed Klayi, Saber Machergui, Ezeddine Abdellaoui, Mohamed Amine Gasmi, Yasser Mouelhi, Mohamed Dammak, Kaïs Mchala, Abderraouf Talbi, Riadh Ouertani, Khémaïes Dhari, Ahmed Malki, alis le somalien.
Criminels tués : Kamel Gadhgadhi, Riadh Laouati, Lotfi Zine, Anis Dhaoui, Adel Saïdi.
Criminels recherchés : Seifallah Ben Hassine, Boubaker el-Hakim, Ahmed Rouissi, Marwane Haj-Salah, Slimane Marrakchi.