Comme tous les tunisiens, j'ai vécu avec beaucoup de fierté et d'émotion la scène d'octroi du prix Nobel de la paix au quartet tunisien. Personnellement, j'ai eu à vivre ce genre d'émotion à l'occasion d'événements beaucoup moins médiatisés où il n'y avait point de cérémonie ou de concert, des événements beaucoup plus simples mais qui ont une grande portée sur la situation et le vécu de ce pays.
Ainsi, j'ai ressenti une grande émotion quand on m'annonça l'amélioration du raiting de la Tunisie par l'agence Japonaise Rand I pour le faire passer au grade A-, un grade meilleur de quatre à six crans au raiting actuel de la Tunisie et qu'aucun pays africain n'a pu avoir et faire accéder notre pays au club des pays à risque financier très réduit.
Pour beaucoup, cela ne veut pas dire grand-chose mais en fait, cette décision a eu une répercussion immédiate, la Tunisie ayant réussi à mobiliser des crédits sur le marché japonais avec une marge d'intérêt de 0.70% pour un délai de remboursement de 20 ans, conditions à comparer à la sortie réalisée par la Tunisie au début de 2015 (marge de 4.12% pour une maturité de 10 ans soit la moitié).
Je dis cela pour montrer la nécessité de s'employer dès à présent à mettre à profit la dernière distinction de la Tunisie et tirer profit de l'audience internationale dont bénéficie aujourd'hui notre pays. J'ai beaucoup apprécié la réaction de notre ami Fayçal Derbal qui s'est adressé en ces mots aux responsables étrangers présents aux journées de l'entreprise tenues à Sousse : « La Tunisie attend de vous que vous transformez vos vœux en abandons de dettes ».
Sans tarder, nos institutions, ministères, ambassades, société civile...doivent s'atteler à transformer l'essai et mettre cette distinction au service du développement réel de la Tunisie et en particulier des régions défavorisées.
Taoufik Baccar, Ancien ministre et ex Gouverneur de la Banque Centrale
Ainsi, j'ai ressenti une grande émotion quand on m'annonça l'amélioration du raiting de la Tunisie par l'agence Japonaise Rand I pour le faire passer au grade A-, un grade meilleur de quatre à six crans au raiting actuel de la Tunisie et qu'aucun pays africain n'a pu avoir et faire accéder notre pays au club des pays à risque financier très réduit.
Pour beaucoup, cela ne veut pas dire grand-chose mais en fait, cette décision a eu une répercussion immédiate, la Tunisie ayant réussi à mobiliser des crédits sur le marché japonais avec une marge d'intérêt de 0.70% pour un délai de remboursement de 20 ans, conditions à comparer à la sortie réalisée par la Tunisie au début de 2015 (marge de 4.12% pour une maturité de 10 ans soit la moitié).
Je dis cela pour montrer la nécessité de s'employer dès à présent à mettre à profit la dernière distinction de la Tunisie et tirer profit de l'audience internationale dont bénéficie aujourd'hui notre pays. J'ai beaucoup apprécié la réaction de notre ami Fayçal Derbal qui s'est adressé en ces mots aux responsables étrangers présents aux journées de l'entreprise tenues à Sousse : « La Tunisie attend de vous que vous transformez vos vœux en abandons de dettes ».
Sans tarder, nos institutions, ministères, ambassades, société civile...doivent s'atteler à transformer l'essai et mettre cette distinction au service du développement réel de la Tunisie et en particulier des régions défavorisées.
Taoufik Baccar, Ancien ministre et ex Gouverneur de la Banque Centrale