Mondher Zneidi, ancien ministre du Commerce et du Tourisme, et Ridha Grira, ancien ministre de la Défense.
Tard dans la soirée du mardi 27 mai, le tribunal de première instance de Tunis a rendu son jugement dans l’affaire que certains ont collé à Mondher Zneidi, plusieurs fois ministre, notamment du Commerce et du Tourisme, et à Ridha Grira, ancien ministre de la Défense et, auparavant, des Domaines de l’Etat et des Affaires Foncières.
Ces deux hautes compétences, le premier en exil forcé depuis 2011, et le second récemment libéré dans une autre affaire, ont bénéficié d’un non-lieu dans un procès fabriqué de toute pièce concernant un immeuble dans les Berges du Lac à Tunis, que le ministère du Commerce a dû louer pour les besoins administratifs du ministère. C’est tout ce qu’on a pu trouver et inventer à l’époque pour exclure de la scène politique l’un des meilleurs hauts cadres de l’Etat.
Cette accusation infâme portée contre Mondher Zneidi, qui n’a pas pu assister aux funérailles de son père le 20 février dernier, a été validée par un certain Mehdi Houas, homme d’affaire parisien, parachuté ministre du Commerce et du Tourisme dans le gouvernement de Mohamed Ghannouchi, puis celui de Béji Caïd Essebsi. Profitant de l’hystérie pseudo-révolutionnaire, certains apparatchiks et oligarques voulaient à l’époque ostraciser les meilleurs éléments de l’élite politique ou économique de la Tunisie, pour s’accaparer le pouvoir et profiter de ses bienfaits.
Si Mondher Zneidi a pu échapper à cette injustice en s’exilant, Hédi Jilani, ancien patron de l’UTICA que certains auraient voulu voir en prison et que d’autres, des avocats corrompus et des journalistes voyous, ont racketté, a été privé de son passeport pendant plus de trois ans. Une quarantaine d’autres hommes d’affaires et industriels ont subi le même sort. Certains d’entres eux viennent de retrouver leur droit de voyager.
Les décisions de justice qui réhabilitent dans leurs droits et leur honneur Mondher Zneidi et Hédi Jilani n’ont été possibles que grâce au nouveau gouvernement, qui a rendu au ministère de la Justice sa pleine indépendance qu’elle doit encore prouver en relaxant au plus vite un ancien ministre intègre et compétent, Nadhir Hamada, dernier prisonnier politique au pays de la "révolution du jasmin" !.
Nebil Ben Yahmed
Ces deux hautes compétences, le premier en exil forcé depuis 2011, et le second récemment libéré dans une autre affaire, ont bénéficié d’un non-lieu dans un procès fabriqué de toute pièce concernant un immeuble dans les Berges du Lac à Tunis, que le ministère du Commerce a dû louer pour les besoins administratifs du ministère. C’est tout ce qu’on a pu trouver et inventer à l’époque pour exclure de la scène politique l’un des meilleurs hauts cadres de l’Etat.
Cette accusation infâme portée contre Mondher Zneidi, qui n’a pas pu assister aux funérailles de son père le 20 février dernier, a été validée par un certain Mehdi Houas, homme d’affaire parisien, parachuté ministre du Commerce et du Tourisme dans le gouvernement de Mohamed Ghannouchi, puis celui de Béji Caïd Essebsi. Profitant de l’hystérie pseudo-révolutionnaire, certains apparatchiks et oligarques voulaient à l’époque ostraciser les meilleurs éléments de l’élite politique ou économique de la Tunisie, pour s’accaparer le pouvoir et profiter de ses bienfaits.
Si Mondher Zneidi a pu échapper à cette injustice en s’exilant, Hédi Jilani, ancien patron de l’UTICA que certains auraient voulu voir en prison et que d’autres, des avocats corrompus et des journalistes voyous, ont racketté, a été privé de son passeport pendant plus de trois ans. Une quarantaine d’autres hommes d’affaires et industriels ont subi le même sort. Certains d’entres eux viennent de retrouver leur droit de voyager.
Les décisions de justice qui réhabilitent dans leurs droits et leur honneur Mondher Zneidi et Hédi Jilani n’ont été possibles que grâce au nouveau gouvernement, qui a rendu au ministère de la Justice sa pleine indépendance qu’elle doit encore prouver en relaxant au plus vite un ancien ministre intègre et compétent, Nadhir Hamada, dernier prisonnier politique au pays de la "révolution du jasmin" !.
Nebil Ben Yahmed