Dans une déclaration donnée en marge de la tenue du congrès national de son petit parti, le minuscule « Courant démocratique », à Hammamet, Mohamed Abbou a déclaré que « Lorsqu’un agent de police dit dégage à un président de la République, c’est une catastrophe. Cette anarchie n’est dans l’intérêt de personne. Il faut punir ceux qui ont commis cet affront, et si le gouvernement ne le fait pas, cela voudrait dire alors qu’il ne vaut rien. Ce qui s’est passé est très grave et c’est une atteinte au prestige de l’Etat ». Lorsqu’un vaurien comme Mohamed Abbou déclare que le gouvernement actuel ne vaut rien, il faut vraiment le prendre au sérieux ! Ce personnage médiocre et insignifiant sait de quoi il parle !
Et si Sihem Ben Sédrine Laval a dit exactement la même chose, c'est qu'elle se fait aussi une idée supérieure du respect de l'Etat...maintenant qu'il n'existe plus. Cette "djerbienne" (épicière) des droits de l'homme qui ne paye pas les journalistes et techniciens de radio Kalima a déclaré que "Ce qui s'est passé à la caserne de l'Aouina est dangereux et ne doit pas passer sans châtiment. Ceux qui ont fait cela doivent être jugés parce qu'ils ont commis un coup d'Etat contre les institutions ". Sans craindre le ridicule, elle a ajouté que "les Tunisiens n'aiment pas l'anarchie et qu'ils sont habitués à un Etat de droit bien organisé". Ainsi, on apprend, mieux vaut tard que jamais, que sous la présidence de Bourguiba et de Ben Ali, l'Etat tunisien était bien organisé! Ces mercenaires des droits de l'homme et de "l'islamisme modéré" ne sont pas à une contradiction près. Mohamed Abbou comme Sihem Ben Sédrine Laval savent très bien que les Tunisiens ne les supportent plus et que tout ce qui affecte le régime mafieux et usurpateur qu'ils incarnent, les touche directement et menace leurs propres intérêts.
Avocassier de profession et islamiste de tempérament, Abbou s’est lancé dans le commerce des droits de l’homme au début des années 2000, à l’ombre de son maître Moncef Marzouki. En mars 2005, il a été arrêté et condamné à trois ans de prison pour injure et diffamation à l’égard du président de la République, à la suite d’un article publié dans le site islamiste Tunisnews, dans lequel il avait comparé Ben Ali à Ariel Sharon. Profondément antisémite, cet individu pour lequel certains milieux des droits de l’homme en Occident avaient pris fait et cause n’avait pas supporté qu’Israël soit invité au Sommet Mondial pour la Société de l’Information (SMSI), que la Tunisie recevait en 2005. Comme tous ses acolytes de l’opposition, il avait saisi cette occasion pour saboter ce sommet mondial que la Tunisie avait réussi à abriter malgré la forte concurrence suisse, grecque, polonaise, turque et qatarie. C’était une occasion pour présenter le régime comme étant « vendu au sionisme », en jouant ainsi sur la fibre antisémite. Imbécile ou démagogue, Mohamed Abbou ne savait pas que Tunis était la capitale d’accueil d’un sommet onusien auquel tous les Etats membres des Nations Unies devaient de facto assister.
Islamiste recyclé dans le CPR de Marzouki, comme tous les premiers membres de cet appendice d’Ennahda, Mohamed Abbou est devenu, le 24 décembre 2011, après la « révolution » dite du jasmin, ministre auprès du premier ministre, chargé de la Réforme administrative. Son patron était Hammadi Jebali, alias Hammadi McCain. A priori, notre avocassier et « grand militant » des droits de l’homme n’avait plus de problème avec le sionisme, encore moins avec l’impérialisme américain, dont il a été le vil serviteur via Freedom House !
Puisque le ridicule ne tue plus dans ce pays anéanti en moins de deux ans, Mohamed Abbou a stigmatisé les forces de l’ordre et de la police parce qu’il s’inquiète de l’avenir de l’Etat et de son prestige. Il oublie qu’il faut des hommes exceptionnels, comme Bourguiba, pour parler de Haybat al-Dawla. Il faut des patriotes et non pas des mercenaires comme lui. Il feint d’ignorer aussi qu’il n’y a plus d’Etat, pour pouvoir parler de son prestige. Il s’attaque aux forces de police parce qu’ils ont osé dire « Dégagez » aux trois Tartours. Il y a vu une atteinte au président provisoire et à l’Etat. Qui a porté atteinte à la fonction présidentielle, le policier qui a mal pour son pays et pour ses collègues tués par des terroristes, ou ce Moncef Marzouki qui se promène en slip dans le palais de Carthage, qui mange des poichiches à longueur de journée et qui se saoule sans arrêt ? Qui a humilié cet usurpateur, ces policiers qui veillent à la sécurité des Tunisiens ou l’émir bédouin du Qatar qui a publiquement déclaré vouloir « apprendre à votre président comment se tenir et comment saluer » ?
L’honneur de Mohamed Abbou est du même genre que celui de son ex-maître, Moncef Marzouki. Ils ont été tous les deux des agents du Qatar. Ils ont été et restent tous les deux des pions des Frères musulmans en Tunisie. Si Mohamed Abbou a quitté le CPR pour fonder un ridicule « Courant démocratique », ce n’est pas par désaccord politique ou idéologique mais parce qu’il rêve d’être Tartour à la place du Tartour.
Celui qui, avec son épouse, s’est enrichi aussi rapidement que Samir Dilou et Noureddine Bhiri, n’a aucune leçon à donner aux membres du syndicat des forces de sûreté intérieure au patriotisme desquels il n’arrive pas à la cheville. Il doit savoir que pour être respecté, il faut être respectable. Et cela vaut aussi bien pour son président provisoire que pour lui-même, qui aspire à la présidence moyennant sa servitude à l’égard de Rached Ghannouchi et de Hammad McCain.TunisieSecret
Karim Zmerli
Et si Sihem Ben Sédrine Laval a dit exactement la même chose, c'est qu'elle se fait aussi une idée supérieure du respect de l'Etat...maintenant qu'il n'existe plus. Cette "djerbienne" (épicière) des droits de l'homme qui ne paye pas les journalistes et techniciens de radio Kalima a déclaré que "Ce qui s'est passé à la caserne de l'Aouina est dangereux et ne doit pas passer sans châtiment. Ceux qui ont fait cela doivent être jugés parce qu'ils ont commis un coup d'Etat contre les institutions ". Sans craindre le ridicule, elle a ajouté que "les Tunisiens n'aiment pas l'anarchie et qu'ils sont habitués à un Etat de droit bien organisé". Ainsi, on apprend, mieux vaut tard que jamais, que sous la présidence de Bourguiba et de Ben Ali, l'Etat tunisien était bien organisé! Ces mercenaires des droits de l'homme et de "l'islamisme modéré" ne sont pas à une contradiction près. Mohamed Abbou comme Sihem Ben Sédrine Laval savent très bien que les Tunisiens ne les supportent plus et que tout ce qui affecte le régime mafieux et usurpateur qu'ils incarnent, les touche directement et menace leurs propres intérêts.
Avocassier de profession et islamiste de tempérament, Abbou s’est lancé dans le commerce des droits de l’homme au début des années 2000, à l’ombre de son maître Moncef Marzouki. En mars 2005, il a été arrêté et condamné à trois ans de prison pour injure et diffamation à l’égard du président de la République, à la suite d’un article publié dans le site islamiste Tunisnews, dans lequel il avait comparé Ben Ali à Ariel Sharon. Profondément antisémite, cet individu pour lequel certains milieux des droits de l’homme en Occident avaient pris fait et cause n’avait pas supporté qu’Israël soit invité au Sommet Mondial pour la Société de l’Information (SMSI), que la Tunisie recevait en 2005. Comme tous ses acolytes de l’opposition, il avait saisi cette occasion pour saboter ce sommet mondial que la Tunisie avait réussi à abriter malgré la forte concurrence suisse, grecque, polonaise, turque et qatarie. C’était une occasion pour présenter le régime comme étant « vendu au sionisme », en jouant ainsi sur la fibre antisémite. Imbécile ou démagogue, Mohamed Abbou ne savait pas que Tunis était la capitale d’accueil d’un sommet onusien auquel tous les Etats membres des Nations Unies devaient de facto assister.
Islamiste recyclé dans le CPR de Marzouki, comme tous les premiers membres de cet appendice d’Ennahda, Mohamed Abbou est devenu, le 24 décembre 2011, après la « révolution » dite du jasmin, ministre auprès du premier ministre, chargé de la Réforme administrative. Son patron était Hammadi Jebali, alias Hammadi McCain. A priori, notre avocassier et « grand militant » des droits de l’homme n’avait plus de problème avec le sionisme, encore moins avec l’impérialisme américain, dont il a été le vil serviteur via Freedom House !
Puisque le ridicule ne tue plus dans ce pays anéanti en moins de deux ans, Mohamed Abbou a stigmatisé les forces de l’ordre et de la police parce qu’il s’inquiète de l’avenir de l’Etat et de son prestige. Il oublie qu’il faut des hommes exceptionnels, comme Bourguiba, pour parler de Haybat al-Dawla. Il faut des patriotes et non pas des mercenaires comme lui. Il feint d’ignorer aussi qu’il n’y a plus d’Etat, pour pouvoir parler de son prestige. Il s’attaque aux forces de police parce qu’ils ont osé dire « Dégagez » aux trois Tartours. Il y a vu une atteinte au président provisoire et à l’Etat. Qui a porté atteinte à la fonction présidentielle, le policier qui a mal pour son pays et pour ses collègues tués par des terroristes, ou ce Moncef Marzouki qui se promène en slip dans le palais de Carthage, qui mange des poichiches à longueur de journée et qui se saoule sans arrêt ? Qui a humilié cet usurpateur, ces policiers qui veillent à la sécurité des Tunisiens ou l’émir bédouin du Qatar qui a publiquement déclaré vouloir « apprendre à votre président comment se tenir et comment saluer » ?
L’honneur de Mohamed Abbou est du même genre que celui de son ex-maître, Moncef Marzouki. Ils ont été tous les deux des agents du Qatar. Ils ont été et restent tous les deux des pions des Frères musulmans en Tunisie. Si Mohamed Abbou a quitté le CPR pour fonder un ridicule « Courant démocratique », ce n’est pas par désaccord politique ou idéologique mais parce qu’il rêve d’être Tartour à la place du Tartour.
Celui qui, avec son épouse, s’est enrichi aussi rapidement que Samir Dilou et Noureddine Bhiri, n’a aucune leçon à donner aux membres du syndicat des forces de sûreté intérieure au patriotisme desquels il n’arrive pas à la cheville. Il doit savoir que pour être respecté, il faut être respectable. Et cela vaut aussi bien pour son président provisoire que pour lui-même, qui aspire à la présidence moyennant sa servitude à l’égard de Rached Ghannouchi et de Hammad McCain.TunisieSecret
Karim Zmerli