Avec Open society de George Soros, Otpor et Telecomix, Freedom House, une vitrine des services américains a joué un rôle déterminant dans la "révolution du jasmin", puis dans le "printemps" dit arabe.
Arabesque Américaine. Enquête sur le rôle des États-Unis dans les révoltes arabes », essai d’Ahmed Bensaada, préfacé par Michel Collon, paraîtra en janvier 2015 en Algérie aux éditions Synergie, et à l’étranger chez Investig’Action (Bruxelles). La première maison d’édition a déjà publié, en 2012, Arabesque américaine, du même auteur. Un premier ouvrage sur l’implication de l’administration dans les « révolutions arabes ». Le livre à paraître début 2015 traite, sur 333 pages, d’une problématique qui a souvent suscité l’attention et la curiosité des populations arabes, voire du monde entier. Dans son ouvrage, l’auteur revient sur la mainmise de la CIA et des USA sur les révolutions arabes. Depuis les attentats de 2001, les États-Unis ont affiché leur souhait de voir « se démocratiser » les pays arabes.
Selon l’auteur, ces révolutions ont été soigneusement préparées par des organismes américains. Si vraiment les États-Unis ont soutenu le printemps arabe pour encourager la démocratie, comment se fait-il que cette lutte ou son plan n’ait pas touché les monarques du Golfe ? Pourquoi aucun slogan n’a été scandé contre les États-Unis ? Pourquoi leurs ambassades sont-elles restées à l’écart de toute contestation ? Qu’en est-il de la véracité des informations avançant la participation d’Israël au financement et à la formation de ces jeunes arabes pour la lutte non violente. Également l’auteur s’interroge sur le rôle des nouvelles technologies, notamment les réseaux sociaux, dans les révoltes arabes.
M. Bensaada prétend que les États-Unis ont financé l’opposition syrienne en cachette depuis 2006, la Syrie étant un pays allié à la Russie. L’auteur avance, d’autre part, que les dissidents syriens exilés se sont regroupés sous la bannière d’un mouvement pour la justice et la démocratie et ont reçu 6 millions de dollars pour financer une chaîne de télévision ainsi que diverses activités antigouvernementales.
Idem pour le mouvement Kifaya d’Égypte, créé en 2004, et qui contestait depuis le régime Moubarak, le transfert du trône à son fils Djamel et la culture de la corruption qui hante le pays depuis 1981. Sans oublier la situation politique et les obstacles socioéconomiques sous lesquels croulent ces pays, la rue arabe fut impressionnée par les révolutions colorées, prenant comme référence tout particulièrement le modèle serbe qui a renversé Slobodan Milosevic. Comme le suggère Michel Collon, Ahmed Bensaada ne pose pas uniquement les bonnes questions, mais il y répond.
Au parcours académique et littéraire fort riche, Ahmed Bensaada est titulaire d’un doctorat en physique de l’Université de Montréal. Il fut tour à tour enseignant à l’Université d’Oran, chercheur à l’École polytechnique de Montréal, enseignant à la commission scolaire de Montréal et auteur de manuels scolaires, consultant scientifique et conseiller pédagogique. Il contribue régulièrement dans des médias nationaux. Ces articles sont souvent traduits en plusieurs langues. Ce parcours lui a valu des distinctions, dont le prix du Premier ministre du Canada pour l’excellence dans l’enseignement. Il est coauteur de La face cachée des révolutions arabes.
Meriem Kaci, « Reporters », 4 décembre 2014.
http://www.reporters.dz/parution-nouvel-ouvrage-dahmed-bensaada-sur-les-revoltes-arabes-en-janvier/31101
Selon l’auteur, ces révolutions ont été soigneusement préparées par des organismes américains. Si vraiment les États-Unis ont soutenu le printemps arabe pour encourager la démocratie, comment se fait-il que cette lutte ou son plan n’ait pas touché les monarques du Golfe ? Pourquoi aucun slogan n’a été scandé contre les États-Unis ? Pourquoi leurs ambassades sont-elles restées à l’écart de toute contestation ? Qu’en est-il de la véracité des informations avançant la participation d’Israël au financement et à la formation de ces jeunes arabes pour la lutte non violente. Également l’auteur s’interroge sur le rôle des nouvelles technologies, notamment les réseaux sociaux, dans les révoltes arabes.
M. Bensaada prétend que les États-Unis ont financé l’opposition syrienne en cachette depuis 2006, la Syrie étant un pays allié à la Russie. L’auteur avance, d’autre part, que les dissidents syriens exilés se sont regroupés sous la bannière d’un mouvement pour la justice et la démocratie et ont reçu 6 millions de dollars pour financer une chaîne de télévision ainsi que diverses activités antigouvernementales.
Idem pour le mouvement Kifaya d’Égypte, créé en 2004, et qui contestait depuis le régime Moubarak, le transfert du trône à son fils Djamel et la culture de la corruption qui hante le pays depuis 1981. Sans oublier la situation politique et les obstacles socioéconomiques sous lesquels croulent ces pays, la rue arabe fut impressionnée par les révolutions colorées, prenant comme référence tout particulièrement le modèle serbe qui a renversé Slobodan Milosevic. Comme le suggère Michel Collon, Ahmed Bensaada ne pose pas uniquement les bonnes questions, mais il y répond.
Au parcours académique et littéraire fort riche, Ahmed Bensaada est titulaire d’un doctorat en physique de l’Université de Montréal. Il fut tour à tour enseignant à l’Université d’Oran, chercheur à l’École polytechnique de Montréal, enseignant à la commission scolaire de Montréal et auteur de manuels scolaires, consultant scientifique et conseiller pédagogique. Il contribue régulièrement dans des médias nationaux. Ces articles sont souvent traduits en plusieurs langues. Ce parcours lui a valu des distinctions, dont le prix du Premier ministre du Canada pour l’excellence dans l’enseignement. Il est coauteur de La face cachée des révolutions arabes.
Meriem Kaci, « Reporters », 4 décembre 2014.
http://www.reporters.dz/parution-nouvel-ouvrage-dahmed-bensaada-sur-les-revoltes-arabes-en-janvier/31101