Illustres héritiers du général allemand Rommel, les généraux qataris se préparent à la guerre contre l'Iran.
La crise irano-saoudienne, avec son arrière plan confessionnel (sunnite-chiite), embarrasse grandement le « vilain petit Qatar » et l’oblige à choisir son clan. La légende du petit émirat suisse coincé entre les deux ogres wahhabite et khomeyniste, comme la légende de la « démocratie pacifique» israélienne entourées par des « dictatures arabes belliqueuses », s’est évaporée.
Il y a déjà un an, excédé par les agissements criminels de son Etat-voyou, le grand frère saoudien a tordu le cou au jeune roitelet du Qatar en l’obligeant à se calmer un peu et à renouveler la Bayâa (allégeance). En juillet 2014, Tamim Ben Hamad Al-Thani s’est rendu à Jeddah pour s’expliquer et s’excuser pour son soutient aux Frères musulmans en Egypte et au Hamas à Gaza. Mais depuis, l’orgueilleux roitelet a continué son triple jeu avec les puissances régionales…jusqu’à un dernier avertissement récemment.
Alliés dans le complot contre la Syrie, l’Arabie Saoudite et le Qatar n’ont pas les mêmes intérêts en Egypte, en Irak et en Tunisie. Alors que le royaume wahhabite s’oppose aux Frères musulmans égyptiens et tunisiens, l’émirat du Qatar, comme Israël et les Etats-Unis, les soutient farouchement. Mais avec les dernières tensions entre les wahhabites et les khomeynistes, les qatariens ont été mis au pied du mur : afficher publiquement leur solidarité avec l’Arabie Saoudite.
Malgré les lamentations et justifications discrètes des qatariens, les Iraniens ont évidemment très mal réagi à ce changement et ils ont fait savoir au « vilain petit Qatar » qu’il n’est pas à l’abri de ses missiles. Ce message, perçu comme une menace, a mis en alerte la redoutable armée de la grande puissance qatarie dont les vaillants soldats sont prêts à affronter « l’ennemi » chiite... en renouvelant son allégeance au frère sioniste ! Fait inquiétant pour l'Iran, le grand général tunisien, Rachid Ammar, qui a "dit non à Ben Ali" et qui est à la retraite, a été rappelé d'urgence à Doha !
Lilia Ben Rejeb
Il y a déjà un an, excédé par les agissements criminels de son Etat-voyou, le grand frère saoudien a tordu le cou au jeune roitelet du Qatar en l’obligeant à se calmer un peu et à renouveler la Bayâa (allégeance). En juillet 2014, Tamim Ben Hamad Al-Thani s’est rendu à Jeddah pour s’expliquer et s’excuser pour son soutient aux Frères musulmans en Egypte et au Hamas à Gaza. Mais depuis, l’orgueilleux roitelet a continué son triple jeu avec les puissances régionales…jusqu’à un dernier avertissement récemment.
Alliés dans le complot contre la Syrie, l’Arabie Saoudite et le Qatar n’ont pas les mêmes intérêts en Egypte, en Irak et en Tunisie. Alors que le royaume wahhabite s’oppose aux Frères musulmans égyptiens et tunisiens, l’émirat du Qatar, comme Israël et les Etats-Unis, les soutient farouchement. Mais avec les dernières tensions entre les wahhabites et les khomeynistes, les qatariens ont été mis au pied du mur : afficher publiquement leur solidarité avec l’Arabie Saoudite.
Malgré les lamentations et justifications discrètes des qatariens, les Iraniens ont évidemment très mal réagi à ce changement et ils ont fait savoir au « vilain petit Qatar » qu’il n’est pas à l’abri de ses missiles. Ce message, perçu comme une menace, a mis en alerte la redoutable armée de la grande puissance qatarie dont les vaillants soldats sont prêts à affronter « l’ennemi » chiite... en renouvelant son allégeance au frère sioniste ! Fait inquiétant pour l'Iran, le grand général tunisien, Rachid Ammar, qui a "dit non à Ben Ali" et qui est à la retraite, a été rappelé d'urgence à Doha !
Lilia Ben Rejeb