Vendredi 3 mars 2017, la 4ème Chambre criminelle au tribunal de 1ère instance de Tunis a rendu son verdict dans l’affaire dite du concert de Maryah Carey, qui remonte à 2006 ! Elle a ainsi condamné pour « corruption » et à 6 ans de prison ferme, Kamel Hadj Sassi, ancien Secrétaire d’Etat à la Jeunesse et au Sport, Samira Belhaj Khayache, ancienne Ministre de l’Equipement et de l’Habitat (au moment des faits présumés, membre de la Fondation Basma), Tijani Haddad, ancien Ministre du Tourisme, Imed Trabelsi, neveu de Madame Leila Ben Ali, ainsi que l’ancien Président de la République, qui a été renversé par un coup d’Etat le 14 janvier 2011 et qui est exilé depuis en Arabie Saoudite.
A l’origine de l’affaire, la propagande islamo-gauchiste
Les trois ministres mentionnés sont accusés d’avoir « utilisé des fonds et des moyens publics au profit d’une partie privée », en l’occurrence Imed Trabelsi, qui avait joué un rôle dans l’organisation du concert en Tunisie de la chanteuse américaine Maryah Carrey, les 23 et 25 juillet 2015. Les bénéfices de ce concert ont été distribués à des œuvres caritatives ainsi qu’au Fond de solidarité nationale (FSN).
L’origine de ce dossier judiciaire est une vieille désinformation lancée par l’opposition islamiste et gauchiste tunisienne, selon laquelle le Compte 26-26 est « une arnaque des Trabelsi » pour « dépouiller » les Tunisiens. Tout le monde sait maintenant que le Fond de solidarité nationale (FSN), plus connu sous le nom de « Compte 26-26 », a été l’une des meilleures réalisations sociale de Ben Ali en 1993. Ce n’est pas un hasard si les Nations Unies, à deux reprises (sous Kofi Annan et Ban Ki-Moon), ont salué cette initiative présidentielle, grâce à laquelle des centaines de nécessiteux ont pu accéder à des logements sociaux, et des milliers de jeunes ont pu réaliser leurs projets professionnels en obtenant des mini-crédits sans taux d’intérêt et remboursables sur plusieurs années.
De grandes stars mondiales dont le chanteur américain Michael Jackson, la cantatrice libanaise Feyrouz, la chanteuse américaine Maryah Carrey, ainsi que l’orchestre symphonique de Vienne, avaient adhéré à cette noble cause humanitaire, en animant des galas dont les recettes sont allées au FSN.
Si l’origine de cette affaire est la propagande islamo-gauchiste de l’époque, sa juridisation est le fait de deux rapports. Le premier, émanant de la « Commission nationale d’établissement des faits de corruption et de malversation » présidée alors par Abdelfattah Amor, et le second, « Rapport Bouderbala », du nom du droit-de-l’hommiste Taoufik Bouderbala, qui roule aujourd’hui en Mercédès !
Une justice aux ordres de Ghannouchi et de Marzouki
A la suite de ce verdict politique, prononcé par la juge Chédia Hamdouni, une magistrate connue pour son militantisme au sein de l’ex CPR de Moncef Marzouki, plusieurs partis de l’opposition ont réagi par des communiqués réprobateurs et critiques, notamment Al-Moubadara de Kamel Morjane, Afek Tounes de Yassine Brahim, le Parti destourien libres d’Abir Moussi et le parti Projet de Tunisie, dirigé par Mohsen Marzouk. Nidaa Tounes est aux abonnés absents ! Idem pour Ennahdha, ce qui n’a pas empêché leur chef, le Frère musulman Rached Ghannouchi, de téléphoner à Kamel Sassi, le plus honnêtes des honnêtes, pour lui faire part de « sa sympathie et de sa solidarité » ! Une attitude qui démontre l’hypocrisie, la duplicité et la Taquiyya des Frères musulmans.
Avocats, société civile et partis politiques réagissent
Un collectif d’avocats s’est déjà constitué pour faire appel de ce verdict politique, dû à un ramassis de Marzoukistes et de Ghannouchistes, et faire suspendre son exécution. «Les trois anciens responsables peuvent être incarcérés d’une minute à l’autre. Leurs noms seront inscrits sur la liste des personnes recherchées, dès le lundi 6 février 2017», a déclaré à Kapitalis l’un des avocats. Et d’ajouter: «Il faut qu’on bouge. Nos clients n’ont pas quitté le pays et à chaque fois qu’ils ont été convoqués au tribunal, ils se sont présentés. Ils ne risquent pas de quitter le pays et ne constituent aucunement un danger».
La condamnation inique de ces trois hauts responsables qui étaient au service de l’Etat, est un message très clair adressé à toute l’ancienne élite politique : ou bien vous vous soumettez aux exigences des Frères musulmans et de leurs mercenaires de la gauche tunisiennes, ou bien on vous envoie en prison. A toute l’ancienne élite politique, à l’exception de ceux qui ont retourné leur veste pour se mettre au service de l’Ayatollah Ghannouchi et de sa secte islamo-mafieuse.
Les patriotes harcelés, les mafieux et les criminels en liberté
On rappellera que Frej Souissi, Hedi Limam et Said Ramadhane, subissent le même harcèlement judiciaire pour une obscure affaire concernant l'Office des Tunisiens à l'Étranger (OTE), et que Nadhir Hamada, ancien Ministre de l’Environnement, Ridha Grira, ancien Ministre de la Défense, et récemment, Habib Ben Yahia, ancien Ministre des Affaires étrangères, ont été condamné à la prison et à de fortes amendes. Alors que Rafik Bouchlaka, qui a détourné sur son compte personnel 1 million de dollars (le fameux don chinois), n’est pas inquiété. Il en va de même des commanditaires de l’assassinat de Chokri Belaïd, ainsi que des criminels qui ont envoyé 11 000 jeunes Tunisiens faire le djihad en Syrie. Viendra prochainement leur tour...devant un tribunal international.
Karim Zmerli
A l’origine de l’affaire, la propagande islamo-gauchiste
Les trois ministres mentionnés sont accusés d’avoir « utilisé des fonds et des moyens publics au profit d’une partie privée », en l’occurrence Imed Trabelsi, qui avait joué un rôle dans l’organisation du concert en Tunisie de la chanteuse américaine Maryah Carrey, les 23 et 25 juillet 2015. Les bénéfices de ce concert ont été distribués à des œuvres caritatives ainsi qu’au Fond de solidarité nationale (FSN).
L’origine de ce dossier judiciaire est une vieille désinformation lancée par l’opposition islamiste et gauchiste tunisienne, selon laquelle le Compte 26-26 est « une arnaque des Trabelsi » pour « dépouiller » les Tunisiens. Tout le monde sait maintenant que le Fond de solidarité nationale (FSN), plus connu sous le nom de « Compte 26-26 », a été l’une des meilleures réalisations sociale de Ben Ali en 1993. Ce n’est pas un hasard si les Nations Unies, à deux reprises (sous Kofi Annan et Ban Ki-Moon), ont salué cette initiative présidentielle, grâce à laquelle des centaines de nécessiteux ont pu accéder à des logements sociaux, et des milliers de jeunes ont pu réaliser leurs projets professionnels en obtenant des mini-crédits sans taux d’intérêt et remboursables sur plusieurs années.
De grandes stars mondiales dont le chanteur américain Michael Jackson, la cantatrice libanaise Feyrouz, la chanteuse américaine Maryah Carrey, ainsi que l’orchestre symphonique de Vienne, avaient adhéré à cette noble cause humanitaire, en animant des galas dont les recettes sont allées au FSN.
Si l’origine de cette affaire est la propagande islamo-gauchiste de l’époque, sa juridisation est le fait de deux rapports. Le premier, émanant de la « Commission nationale d’établissement des faits de corruption et de malversation » présidée alors par Abdelfattah Amor, et le second, « Rapport Bouderbala », du nom du droit-de-l’hommiste Taoufik Bouderbala, qui roule aujourd’hui en Mercédès !
Une justice aux ordres de Ghannouchi et de Marzouki
A la suite de ce verdict politique, prononcé par la juge Chédia Hamdouni, une magistrate connue pour son militantisme au sein de l’ex CPR de Moncef Marzouki, plusieurs partis de l’opposition ont réagi par des communiqués réprobateurs et critiques, notamment Al-Moubadara de Kamel Morjane, Afek Tounes de Yassine Brahim, le Parti destourien libres d’Abir Moussi et le parti Projet de Tunisie, dirigé par Mohsen Marzouk. Nidaa Tounes est aux abonnés absents ! Idem pour Ennahdha, ce qui n’a pas empêché leur chef, le Frère musulman Rached Ghannouchi, de téléphoner à Kamel Sassi, le plus honnêtes des honnêtes, pour lui faire part de « sa sympathie et de sa solidarité » ! Une attitude qui démontre l’hypocrisie, la duplicité et la Taquiyya des Frères musulmans.
Avocats, société civile et partis politiques réagissent
Un collectif d’avocats s’est déjà constitué pour faire appel de ce verdict politique, dû à un ramassis de Marzoukistes et de Ghannouchistes, et faire suspendre son exécution. «Les trois anciens responsables peuvent être incarcérés d’une minute à l’autre. Leurs noms seront inscrits sur la liste des personnes recherchées, dès le lundi 6 février 2017», a déclaré à Kapitalis l’un des avocats. Et d’ajouter: «Il faut qu’on bouge. Nos clients n’ont pas quitté le pays et à chaque fois qu’ils ont été convoqués au tribunal, ils se sont présentés. Ils ne risquent pas de quitter le pays et ne constituent aucunement un danger».
La condamnation inique de ces trois hauts responsables qui étaient au service de l’Etat, est un message très clair adressé à toute l’ancienne élite politique : ou bien vous vous soumettez aux exigences des Frères musulmans et de leurs mercenaires de la gauche tunisiennes, ou bien on vous envoie en prison. A toute l’ancienne élite politique, à l’exception de ceux qui ont retourné leur veste pour se mettre au service de l’Ayatollah Ghannouchi et de sa secte islamo-mafieuse.
Les patriotes harcelés, les mafieux et les criminels en liberté
On rappellera que Frej Souissi, Hedi Limam et Said Ramadhane, subissent le même harcèlement judiciaire pour une obscure affaire concernant l'Office des Tunisiens à l'Étranger (OTE), et que Nadhir Hamada, ancien Ministre de l’Environnement, Ridha Grira, ancien Ministre de la Défense, et récemment, Habib Ben Yahia, ancien Ministre des Affaires étrangères, ont été condamné à la prison et à de fortes amendes. Alors que Rafik Bouchlaka, qui a détourné sur son compte personnel 1 million de dollars (le fameux don chinois), n’est pas inquiété. Il en va de même des commanditaires de l’assassinat de Chokri Belaïd, ainsi que des criminels qui ont envoyé 11 000 jeunes Tunisiens faire le djihad en Syrie. Viendra prochainement leur tour...devant un tribunal international.
Karim Zmerli