Dans un communiqué publié le samedi 11 février 2017, Khemaies Jhinaoui, ministre des Affaires étrangères, avait annoncé que les autorités compétentes aux Emirats Arabes Unis ont décidé la levée des restrictions relatives à l’octroi des visas pour les Tunisiens désireux de se rendre dans ce pays.
Le même communiqué précisait que cette décision « est l'aboutissement d'une série de contacts pris par le ministre des Affaires étrangères Khemaies Jhinaoui avec un certain nombre de hauts responsables émiratis, en particulier avec le Sheikh Abdullah Bin Zayed Al Nahyan, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale des Emirats Arabes Unis ».
Détail qui a échappé à la vigilance des journalistes, le communiqué indiquait que « les Tunisiens désirant obtenir un visa pour les Emirats peuvent présenter leurs demandes, selon les modalités en vigueur, au service consulaire de l’ambassade des Emirats en Tunisie ».
Depuis cette annonce, nous avons voulu vérifier sa véracité. Nous avons d’abord contacté le ministère des Affaires étrangères des Emirats Arabes Unis qui nous a assuré que le dossier est en cours d’examen et qu’il n’est pas au courant d’un rétablissement unilatéral et total des visas pour les Tunisiens, comme pour les Algériens d’ailleurs.
Nous avons ensuite demandé à notre correspondant à Tunis de se rendre au consulat des Emirats Arabes Unis au quartier Lac 2 à Tunis. Il y a trouvé une queue interminable avec des dizaines de Tunisiens et quelques Libyens qui attendent leur tour pour déposer leur demande de visa. Un agent consulaire nous a affirmé que « les visas sont attribués au compte-goutte et au cas par cas ».
Autrement dit, uniquement à des personnalités sélectionnées selon des critères que nous ignorons, ou à des personnes qui ont déjà bénéficié d’un séjour aux Emirats et qui sont restées bloquées en Tunisie depuis que ce pays ami a suspendu les visas pour les Tunisiens, pour des raisons que nous avons déjà évoqué et qui concernent la trahison des Emirats par Béji Caïd Essebsi au profit du Qatar.
Le rétablissement unilatéral des visas pour les Tunisiens n’était donc qu’une blague, un effet d’annonce des Affaires étrangères tunisiennes, qui a besoin de quelques « succès » diplomatiques en ses temps où la Tunisie n’a plus de diplomatie, ni la moindre visibilité internationale ou régionale, sauf lorsqu’il s’agit d’actes terroristes, notre pays étant devenu le premier exportateur mondial de « main d’œuvre » djihadiste !
Lilia Ben Rejeb
Le même communiqué précisait que cette décision « est l'aboutissement d'une série de contacts pris par le ministre des Affaires étrangères Khemaies Jhinaoui avec un certain nombre de hauts responsables émiratis, en particulier avec le Sheikh Abdullah Bin Zayed Al Nahyan, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale des Emirats Arabes Unis ».
Détail qui a échappé à la vigilance des journalistes, le communiqué indiquait que « les Tunisiens désirant obtenir un visa pour les Emirats peuvent présenter leurs demandes, selon les modalités en vigueur, au service consulaire de l’ambassade des Emirats en Tunisie ».
Depuis cette annonce, nous avons voulu vérifier sa véracité. Nous avons d’abord contacté le ministère des Affaires étrangères des Emirats Arabes Unis qui nous a assuré que le dossier est en cours d’examen et qu’il n’est pas au courant d’un rétablissement unilatéral et total des visas pour les Tunisiens, comme pour les Algériens d’ailleurs.
Nous avons ensuite demandé à notre correspondant à Tunis de se rendre au consulat des Emirats Arabes Unis au quartier Lac 2 à Tunis. Il y a trouvé une queue interminable avec des dizaines de Tunisiens et quelques Libyens qui attendent leur tour pour déposer leur demande de visa. Un agent consulaire nous a affirmé que « les visas sont attribués au compte-goutte et au cas par cas ».
Autrement dit, uniquement à des personnalités sélectionnées selon des critères que nous ignorons, ou à des personnes qui ont déjà bénéficié d’un séjour aux Emirats et qui sont restées bloquées en Tunisie depuis que ce pays ami a suspendu les visas pour les Tunisiens, pour des raisons que nous avons déjà évoqué et qui concernent la trahison des Emirats par Béji Caïd Essebsi au profit du Qatar.
Le rétablissement unilatéral des visas pour les Tunisiens n’était donc qu’une blague, un effet d’annonce des Affaires étrangères tunisiennes, qui a besoin de quelques « succès » diplomatiques en ses temps où la Tunisie n’a plus de diplomatie, ni la moindre visibilité internationale ou régionale, sauf lorsqu’il s’agit d’actes terroristes, notre pays étant devenu le premier exportateur mondial de « main d’œuvre » djihadiste !
Lilia Ben Rejeb