Bernard-Henri Lévy avec ses mercenaires arabes, gendarmés par les "forces du bien" pour détruire leurs pays dans l'intérêt supérieur d'Israël.
Mes chers compatriotes, vous êtes vraiment des ingrats. Est-ce une façon de recevoir le « philosophe » gladiateur du « printemps arabe », dont votre « révolution du jasmin » a provoqué le torrent et charrié la boue un peu partout dans le monde arabe ? Est-ce une manière d’accueillir le « grand militant des droits de l’homme » qui, le 13 janvier 2011, a lancé un appel « historique » à tous les hackers du monde pour « bloquer les sites officiels de Ben Ali » ?
Il est vrai que les cyber-collabos de Freedom House et les imbéciles heureux du mouvement Pirates n’avaient pas attendu l’appel de l’affairiste franco-israélien pour s’en prendre aux sites officiels de leur pays, déstabilisant ainsi l’Etat tunisien et fragilisant ses valeureux services de sécurité. Dès le 9 janvier 2011, ils avaient déjà accompli leur devoir multinational en écoutant la voix mystérieuse de Télécomix et en suivant la consigne de leur chef, Srdja Popovic, le patron de l’organisation serbe OTPOR, qui est financée par National Endowment for Democracy, ainsi que le mot d’ordre de l'Open Society Institute du milliardaire américain George Soros, qui était dirigée par l'ancien chef de la CIA, James Woolsey.
Comment osez-vous offenser votre illustre libérateur en lui scandant à la figure « Dégage » ? Il aurait plutôt fallu accueillir Bernard-Henri Lévy aux cries de « Vive notre libérateur », comme les Libyens de Misrata au printemps 2011. Décidemment, vous êtes des ingrats avec tous ceux qui ont soutenu votre « révolution » et salué votre courage : Oussama Ben Laden, Youssef Qaradaoui, Tariq Ramadan, cheikh Hamad, cheikha Mozza, John McCain, Joseph Lieberman …
Pour vous rafraichir la mémoire et provoquer votre reconnaissance, mieux vaut tard que jamais, voici le texte intégral de l’appel de Bernard-Henri Lévy à tous les hackers du monde, qui a été publié le 13 janvier 2011 sur son site « La Table du jeu », et qui a été relayé par Europe1. Ce qui s'est passé en janvier 2011 est donc bel et bien une "révolution spontanée" !
« Hackers de tous les pays, unissez-vous, continuez à hacker et à bloquer les sites officiels de Ben Ali. L’attitude de la France face à ce qui se passe en Tunisie est indigne. On ne peut pas se contenter de regarder en spectateur cette révolte sociale, cette révolte de la misère et cette révolte des libertés qui se déroule dans les villes de Tunisie. C’est la raison pour laquelle La Règle du jeu appelle au sabotage des sites officiels du régime tant que la répression durera, tant que les journaux officiels tunisiens continueront le blackout sur les victimes de la répression et tant que la Tunisie se comportera comme un régime autoritaire qu’il est par ailleurs et qu’il est entrain de dévoiler son véritable visage » (voir ci-dessous la vidéo sonore).
Au moment de Sabra et Chatila, en septembre 1982, Bernard-Henri Lévy était encore très « jeune » et peu connu pour faire entendre sa voix prophétique et dénoncer un tel génocide. Mais en décembre 2008, lors du massacre des Palestiniens à Gaza, il aurait pu appeler tous les hackers de la planète pour bloquer les sites officiels du régime sioniste. Et en 2011, il aurait pu faire de même pour bloquer les sites officiels du régime marocain, qui est très respectueux des droits de l’homme et où le taux de pauvreté et d’illettrisme est l’un des plus élevés du monde arabe après le Yémen.
Non, il a préféré concentrer son énergie « humanitaire » sur la Tunisie, la Libye, la Syrie, l’Egypte et, bien évidemment l’Algérie, qui, fort heureusement n’a pas été emportée par le printemps islamo-sioniste. Il est vrai que Bernard-Henri Lévy a reconnu, lors de Convention nationale du CRIF, « qu'il avait agi dans cette affaire en pensant à l'intérêt de l'État d'Israël ».
On ne reprochera pas à Bernard-Henri Lévy d’avoir pensé et agi dans l’intérêt supérieur d’Israël, faisant ainsi preuve d’un grand patriotisme. On reprochera cependant aux cyber-collabos et à l’ensemble des pseudo-révolutionnaires tunisiens d’avoir manqué de patriotisme. Pis encore, d’avoir transformé la Tunisie en « laboratoire » pour impérialistes et de l’avoir exposé à tous les appétits néocolonialistes, dont l’islamisme « modéré » n’est que le fer de lance.
Karim Zmerli
Voici la bande sonore de l’appel de BHL aux internautes tunisiens et étrangers :
Il est vrai que les cyber-collabos de Freedom House et les imbéciles heureux du mouvement Pirates n’avaient pas attendu l’appel de l’affairiste franco-israélien pour s’en prendre aux sites officiels de leur pays, déstabilisant ainsi l’Etat tunisien et fragilisant ses valeureux services de sécurité. Dès le 9 janvier 2011, ils avaient déjà accompli leur devoir multinational en écoutant la voix mystérieuse de Télécomix et en suivant la consigne de leur chef, Srdja Popovic, le patron de l’organisation serbe OTPOR, qui est financée par National Endowment for Democracy, ainsi que le mot d’ordre de l'Open Society Institute du milliardaire américain George Soros, qui était dirigée par l'ancien chef de la CIA, James Woolsey.
Comment osez-vous offenser votre illustre libérateur en lui scandant à la figure « Dégage » ? Il aurait plutôt fallu accueillir Bernard-Henri Lévy aux cries de « Vive notre libérateur », comme les Libyens de Misrata au printemps 2011. Décidemment, vous êtes des ingrats avec tous ceux qui ont soutenu votre « révolution » et salué votre courage : Oussama Ben Laden, Youssef Qaradaoui, Tariq Ramadan, cheikh Hamad, cheikha Mozza, John McCain, Joseph Lieberman …
Pour vous rafraichir la mémoire et provoquer votre reconnaissance, mieux vaut tard que jamais, voici le texte intégral de l’appel de Bernard-Henri Lévy à tous les hackers du monde, qui a été publié le 13 janvier 2011 sur son site « La Table du jeu », et qui a été relayé par Europe1. Ce qui s'est passé en janvier 2011 est donc bel et bien une "révolution spontanée" !
« Hackers de tous les pays, unissez-vous, continuez à hacker et à bloquer les sites officiels de Ben Ali. L’attitude de la France face à ce qui se passe en Tunisie est indigne. On ne peut pas se contenter de regarder en spectateur cette révolte sociale, cette révolte de la misère et cette révolte des libertés qui se déroule dans les villes de Tunisie. C’est la raison pour laquelle La Règle du jeu appelle au sabotage des sites officiels du régime tant que la répression durera, tant que les journaux officiels tunisiens continueront le blackout sur les victimes de la répression et tant que la Tunisie se comportera comme un régime autoritaire qu’il est par ailleurs et qu’il est entrain de dévoiler son véritable visage » (voir ci-dessous la vidéo sonore).
Au moment de Sabra et Chatila, en septembre 1982, Bernard-Henri Lévy était encore très « jeune » et peu connu pour faire entendre sa voix prophétique et dénoncer un tel génocide. Mais en décembre 2008, lors du massacre des Palestiniens à Gaza, il aurait pu appeler tous les hackers de la planète pour bloquer les sites officiels du régime sioniste. Et en 2011, il aurait pu faire de même pour bloquer les sites officiels du régime marocain, qui est très respectueux des droits de l’homme et où le taux de pauvreté et d’illettrisme est l’un des plus élevés du monde arabe après le Yémen.
Non, il a préféré concentrer son énergie « humanitaire » sur la Tunisie, la Libye, la Syrie, l’Egypte et, bien évidemment l’Algérie, qui, fort heureusement n’a pas été emportée par le printemps islamo-sioniste. Il est vrai que Bernard-Henri Lévy a reconnu, lors de Convention nationale du CRIF, « qu'il avait agi dans cette affaire en pensant à l'intérêt de l'État d'Israël ».
On ne reprochera pas à Bernard-Henri Lévy d’avoir pensé et agi dans l’intérêt supérieur d’Israël, faisant ainsi preuve d’un grand patriotisme. On reprochera cependant aux cyber-collabos et à l’ensemble des pseudo-révolutionnaires tunisiens d’avoir manqué de patriotisme. Pis encore, d’avoir transformé la Tunisie en « laboratoire » pour impérialistes et de l’avoir exposé à tous les appétits néocolonialistes, dont l’islamisme « modéré » n’est que le fer de lance.
Karim Zmerli
Voici la bande sonore de l’appel de BHL aux internautes tunisiens et étrangers :