L’Algérie va au Chaos, ainsi fut l’idée maîtresse produite par le centre arabe qatari des recherches et des études politiques, présidé par le palestino-israélien Azmi Bishara, dans une étude analytique, traitant de l’avenir politico-sécuritaire dans le pays.
Selon le ‘Doha Institute’, l’armée algérienne, spécialement, les services de renseignements militaires, tablent sur un chaos généralisé, qui leur procurerait couverture, pour pouvoir intervenir sans gênes, dans la marche politique du pays et pour pouvoir y imposer ses diktats.
«Le printemps arabe et les menaces occidentales, empêchent aujourd’hui l’ANP et le DRS, de gouverner frontalement le pays, comme furent les cas, dans les années 80 et 90 et durant la décennie noire» explique-t-on à cette étude qatarie intitulée « Algérie : Un guet méfiant » (الجزائر: ترقُّب حذر ). Le Doha Institute explique que face à la maladie du président Abdelaziz Bouteflika, laquelle paralyse le pays, l’armée et les services secrets, se retrouvent déchirés entre leurs instincts dominateurs, hérités des périodes passées et entre les craintes d’une punition internationale qui pourraient, le cas échéant, prendre la forme d’un printemps arabe sur le modèle libyen ou syrien.
Envie et crainte, un dilemme qui pousserait l’oligarchie militaire du pays, à travailler sur une troisième voie : se créer un alibi. Un chaos généralisé semblable à celui de la décennie noire, qui justifierait aux yeux de l’occident, l’intervention de l’armée dans le pouvoir, sous prétexte de rétablissement de l’ordre. Pour l’institut Qatari, ce plan est en marche, selon lui, les militaires laisseraient pourrir la situation : «L’absence du président bloque le pays en entier, outre cela, l’armée laisse éclater au grand jour, des scandales de corruption servant à décrédibiliser la classe politique, pour conduire in fine à un chaos qui serait selon les militaires ‘constructif’, pour rétablir leur donne : installer au pouvoir un président aux ordres et gouverner à travers lui depuis les coulisses» indique en guise de conclusion le Doha Institute.
A noter que Arab Center for Research & Policy Studies, se dit établissement scientifique apolitique, se spécialisant dans les études prospectives sur l’avenir du monde arabe, il est financé par le régime qatari.
Tunisie-Secret.com
Algérie-Focus, origine de l’article, Lemag.ma, du 19 juin 2013.
Selon le ‘Doha Institute’, l’armée algérienne, spécialement, les services de renseignements militaires, tablent sur un chaos généralisé, qui leur procurerait couverture, pour pouvoir intervenir sans gênes, dans la marche politique du pays et pour pouvoir y imposer ses diktats.
«Le printemps arabe et les menaces occidentales, empêchent aujourd’hui l’ANP et le DRS, de gouverner frontalement le pays, comme furent les cas, dans les années 80 et 90 et durant la décennie noire» explique-t-on à cette étude qatarie intitulée « Algérie : Un guet méfiant » (الجزائر: ترقُّب حذر ). Le Doha Institute explique que face à la maladie du président Abdelaziz Bouteflika, laquelle paralyse le pays, l’armée et les services secrets, se retrouvent déchirés entre leurs instincts dominateurs, hérités des périodes passées et entre les craintes d’une punition internationale qui pourraient, le cas échéant, prendre la forme d’un printemps arabe sur le modèle libyen ou syrien.
Envie et crainte, un dilemme qui pousserait l’oligarchie militaire du pays, à travailler sur une troisième voie : se créer un alibi. Un chaos généralisé semblable à celui de la décennie noire, qui justifierait aux yeux de l’occident, l’intervention de l’armée dans le pouvoir, sous prétexte de rétablissement de l’ordre. Pour l’institut Qatari, ce plan est en marche, selon lui, les militaires laisseraient pourrir la situation : «L’absence du président bloque le pays en entier, outre cela, l’armée laisse éclater au grand jour, des scandales de corruption servant à décrédibiliser la classe politique, pour conduire in fine à un chaos qui serait selon les militaires ‘constructif’, pour rétablir leur donne : installer au pouvoir un président aux ordres et gouverner à travers lui depuis les coulisses» indique en guise de conclusion le Doha Institute.
A noter que Arab Center for Research & Policy Studies, se dit établissement scientifique apolitique, se spécialisant dans les études prospectives sur l’avenir du monde arabe, il est financé par le régime qatari.
Tunisie-Secret.com
Algérie-Focus, origine de l’article, Lemag.ma, du 19 juin 2013.