C’est lors d’un important meeting organisé, samedi 15 mars 2014, à la Coupole d’Alger, qu’Abdelmalek Sellal, récemment nommé directeur de campagne du Président-candidat Abdelaziz Bouteflika, a qualifié le « printemps arabe » de moustique bon pour l’éradication. S’adressant à des milliers de jeunes favorables à la candidature de Bouteflika, l’ancien chef de gouvernement a déclaré : « Certains nous parlent du printemps arabe. On ne sait pas d’où provient ce moustique (hadha nammous). Nous lui avons fermé toutes les portes, il persiste et veut s’introduire chez nous par la fenêtre. Mais avec l’insecticide (moubid) et le fly-tox, nous l’exterminerons ».
Les Harkis d’El-Watan
Les journalistes d’El-Watan auraient pu critiquer Abdelmalek Sellal, mais sans pour autant oser quelques rapprochements qui dénotent l’esprit atlantiste de ce quotidien. Dans son édition du 16 mars 2014, le quotidien El-Watan, antenne française à Alger, a en effet saisi l’occasion pour faire un rapprochement entre les propos de Sellal, qui ont « valeur de sommation » et les «sinistres gazages d’opposants ». Autrement dit, entre l’Irak de Saddam Hussein et l’Algérie d’Abdelaziz Bouteflika ! Message subliminal d’un journal qui porte très mal son nom (patrie), tant le poison qu’il distille depuis des années, sous couvert de droits de l’homme, est fondamentalement antipatriotique. On rappellera seulement aux Harkis d’El-Watan que le « massacre » des Kurdes à Halabja, comme « l’utilisation » de gaz sarin par le « régime de Bachar », et comme les armes de destruction massive de Colin Powell, ont été des films de propagande yankee pour couvrir d’une cire humanitaire des campagnes néocolonialistes et impérialistes dont on connait les conséquences génocidaires aujourd’hui.
Les esprits affranchis du quotidien Liberté
A l’inverse d’El-Watan, le journal Liberté a répliqué de façon hautement politique et sans concession. Dans son éditorial du 17 mars, Mustapha Hammouche a, en effet, ironisé sur « ce genre de développements débridés qui, chez le Premier ministre algérien, font office d’analyse. L’effort diagnostique, à ce point paresseux, n’appelle pas de commentaire de fond. Si ce n’est qu’il semble s’adresser à un auditoire de benêts ». Et à M.Hammouche de conclure : « Si l’on comprend que, faute de moyens conceptuels, nos despotes n’ont pas de leçons particulières à tirer du “Printemps arabe” ou d’autres expériences politiques nationales ou étrangères, l’on comprend, en revanche, moins cette posture suffisante qu’ils empruntent quand, de toute évidence, ils s’apprêtent à infliger au pays le plus grand préjudice politique jamais subi depuis l’invasion coloniale ».
L’invasion des moustiques a échoué en janvier 2011
Beaucoup d’Algériens savent qu’avant la décision de Sarkozy d’envahir la Libye pour des raisons comptables ( !), c’est leur pays qui devait tomber juste après la Tunisie. On se souvient tous des réapparitions d’Abassi Madani sur Al-Jazeera, des appels au djihad du grand prêtre de l’OTAN Youssef Qaradaoui, de la vingtaine d’immolation par le feu un peu partout en Algérie, du bougisme des Hitistes à Alger, de l’effervescence suscitée en Kabylie, du lancement de l’opération « freedom Algeria » par des cybers-collabos tunisiens, des studios d’Al-Jazeera délocalisés à Oujda, au Maroc, dès le 23 janvier 2011 (selon les révélations de Naoufel Brahimi El Mili, dans son livre « Le printemps arabe. Une manipulation ? »), pour filmer des scènes d’insurrection jouées par des figurants marocains, à faire passer comme des scènes se déroulant réellement dans des villes algériennes. Exactement comme cela fut le cas à Benghazi et à Tripoli. Malgré cette mobilisation générale, les moustiques n’ont pas pu envahir l’Algérie, qui n’avait pourtant pas fait usage de son insecticide local mais juste d’un anti-moustiquaire : ses énormes réserves en devises et les multiples concessions faites à l’Oncle Sam et même au cousin bédouin (Qatar)! Encore aujourd’hui, alors que l’Arabie Saoudite, les Emirats, le Bahreïn et l’Egypte ont mis à l’index le Qatar, l’Algérie fait l’entremetteuse entre ces pays et le Qatar, pensant ainsi gagner l’amitié d’un émirat ennemi.
La Tunisie, principale exportateur de sectes et d’insectes
Des insectes qu'on exporte en Syrie et qu'on se prépare d'exporter en Algérie. Un haut responsable algérien en visite à Tunis en octobre 2013, s’est dit « très peiné par le spectacle qu’offre Tunis et Hammamet, qui étaient autrefois les villes les plus propres du monde arabe » ! Depuis la révolte des incultes, c’est toute la Tunisie qui est devenue un pays sale, dans le sens propre comme figuré du terme. Outre les maladies contagieuses qui ont été pourtant éradiquées depuis les années soixante, les poubelles et les déchets qui ont fleuris avec le « printemps arabe » ont favorisé la multiplication des moustiques, qui véhiculent précisément ces fléaux sanitaires. Quant aux moustiques évoqués par Sellal, ils se sont métastasés à la même vitesse que les culicidae dont la Tunisie est devenue le gîte larvaire. Depuis les mesures d’hygiène préconisées par Bourguiba et la campagne d’éradication menée par Ben Ali, les Tunisiens se croyaient pourtant à l’abri de ces moustiques nuisibles. Mais les trois années écoulées ont démontré que les moustiques en question appartiennent à une nouvelle espèce, génétiquement modifiés dans certains laboratoires américains. Ces moustiques résistent aux insecticides classiques, ce qui devrait alerter nos éradicateurs algériens !
Bouteflika est-il le meilleur antimoustiquaire ?
Non, si l’on croit le site Alibaba.com, qui a répertorié les meilleurs produits anti-moustiques ! Beaucoup se demandent, en effet, à quelles fins occultes et par quelle logique masochiste a-t-on choisi la candidature d’un président usé par le pouvoir et surtout très affaibli par la maladie ? Même s’il a beaucoup fait pour l’Algérie depuis 1999 –ce que certains de mes compatriotes ont tendance à oublier-, Abdelaziz Bouteflika n’est pas l’homme de la situation et il n’avait pas besoin d’un quatrième mandat, d’autant plus que la situation nationale et régionale est des plus périlleuses. L’Algérie ne manque pas de patriotes et de compétences pour reprendre le flambeau nationaliste et repousser les menées subversives et pseudo-révolutionnaires des islamo-atlantistes et de leurs alliés Harkis. Parce qu'il est physiquement et intellectuellement diminué, la candidature de Bouteflika n'est pas un facteur stabilisateur de l'Algérie, mais un élément potentiellement déstabilisateur, qui pourrait être exploité par les ennemis de l'Algérie. C’est une grave erreur de croire que les stratèges du « printemps arabe » et leurs mercenaires locaux et étrangers vont laisser l’Algérie en paix. Et ce n’est certainement pas parce qu’Al-Jazeera a choisi de ne pas relayer les manifestations à Alger et les affrontements entre les Mozabites berbères et les Chaâmbas arabes, dans la région de Ghardaïa, que les Qataris sont devenus subitement des « frères ». Ils resteront plutôt des Frères musulmans, ennemis mortel de l’islam et destructeur par procuration de la nation arabe.
Si l’armée algérienne se croit plus forte que l’armée syrienne, elle se trompe lourdement. Si la société algérienne se croit définitivement immunisée du virus islamiste, en raison de la décennie noire, elle se leurre gravement. Si, pour des raisons géopolitiques évidentes (GMO) et énergétiques manifestes (gaz), les puissances ennemies décidaient de lâcher leurs moustiques sur l’Algérie, aucun insecticide ne pourra y faire face. Les quatre mousquetaires qui tiennent le pays le savent pertinemment, et c’est parce qu’ils en sont conscients qu’ils devraient revoir de fond en comble leur stratégie, en commençant par changer de fournisseur…d’insecticide !
Rabah Karamène
Les Harkis d’El-Watan
Les journalistes d’El-Watan auraient pu critiquer Abdelmalek Sellal, mais sans pour autant oser quelques rapprochements qui dénotent l’esprit atlantiste de ce quotidien. Dans son édition du 16 mars 2014, le quotidien El-Watan, antenne française à Alger, a en effet saisi l’occasion pour faire un rapprochement entre les propos de Sellal, qui ont « valeur de sommation » et les «sinistres gazages d’opposants ». Autrement dit, entre l’Irak de Saddam Hussein et l’Algérie d’Abdelaziz Bouteflika ! Message subliminal d’un journal qui porte très mal son nom (patrie), tant le poison qu’il distille depuis des années, sous couvert de droits de l’homme, est fondamentalement antipatriotique. On rappellera seulement aux Harkis d’El-Watan que le « massacre » des Kurdes à Halabja, comme « l’utilisation » de gaz sarin par le « régime de Bachar », et comme les armes de destruction massive de Colin Powell, ont été des films de propagande yankee pour couvrir d’une cire humanitaire des campagnes néocolonialistes et impérialistes dont on connait les conséquences génocidaires aujourd’hui.
Les esprits affranchis du quotidien Liberté
A l’inverse d’El-Watan, le journal Liberté a répliqué de façon hautement politique et sans concession. Dans son éditorial du 17 mars, Mustapha Hammouche a, en effet, ironisé sur « ce genre de développements débridés qui, chez le Premier ministre algérien, font office d’analyse. L’effort diagnostique, à ce point paresseux, n’appelle pas de commentaire de fond. Si ce n’est qu’il semble s’adresser à un auditoire de benêts ». Et à M.Hammouche de conclure : « Si l’on comprend que, faute de moyens conceptuels, nos despotes n’ont pas de leçons particulières à tirer du “Printemps arabe” ou d’autres expériences politiques nationales ou étrangères, l’on comprend, en revanche, moins cette posture suffisante qu’ils empruntent quand, de toute évidence, ils s’apprêtent à infliger au pays le plus grand préjudice politique jamais subi depuis l’invasion coloniale ».
L’invasion des moustiques a échoué en janvier 2011
Beaucoup d’Algériens savent qu’avant la décision de Sarkozy d’envahir la Libye pour des raisons comptables ( !), c’est leur pays qui devait tomber juste après la Tunisie. On se souvient tous des réapparitions d’Abassi Madani sur Al-Jazeera, des appels au djihad du grand prêtre de l’OTAN Youssef Qaradaoui, de la vingtaine d’immolation par le feu un peu partout en Algérie, du bougisme des Hitistes à Alger, de l’effervescence suscitée en Kabylie, du lancement de l’opération « freedom Algeria » par des cybers-collabos tunisiens, des studios d’Al-Jazeera délocalisés à Oujda, au Maroc, dès le 23 janvier 2011 (selon les révélations de Naoufel Brahimi El Mili, dans son livre « Le printemps arabe. Une manipulation ? »), pour filmer des scènes d’insurrection jouées par des figurants marocains, à faire passer comme des scènes se déroulant réellement dans des villes algériennes. Exactement comme cela fut le cas à Benghazi et à Tripoli. Malgré cette mobilisation générale, les moustiques n’ont pas pu envahir l’Algérie, qui n’avait pourtant pas fait usage de son insecticide local mais juste d’un anti-moustiquaire : ses énormes réserves en devises et les multiples concessions faites à l’Oncle Sam et même au cousin bédouin (Qatar)! Encore aujourd’hui, alors que l’Arabie Saoudite, les Emirats, le Bahreïn et l’Egypte ont mis à l’index le Qatar, l’Algérie fait l’entremetteuse entre ces pays et le Qatar, pensant ainsi gagner l’amitié d’un émirat ennemi.
La Tunisie, principale exportateur de sectes et d’insectes
Des insectes qu'on exporte en Syrie et qu'on se prépare d'exporter en Algérie. Un haut responsable algérien en visite à Tunis en octobre 2013, s’est dit « très peiné par le spectacle qu’offre Tunis et Hammamet, qui étaient autrefois les villes les plus propres du monde arabe » ! Depuis la révolte des incultes, c’est toute la Tunisie qui est devenue un pays sale, dans le sens propre comme figuré du terme. Outre les maladies contagieuses qui ont été pourtant éradiquées depuis les années soixante, les poubelles et les déchets qui ont fleuris avec le « printemps arabe » ont favorisé la multiplication des moustiques, qui véhiculent précisément ces fléaux sanitaires. Quant aux moustiques évoqués par Sellal, ils se sont métastasés à la même vitesse que les culicidae dont la Tunisie est devenue le gîte larvaire. Depuis les mesures d’hygiène préconisées par Bourguiba et la campagne d’éradication menée par Ben Ali, les Tunisiens se croyaient pourtant à l’abri de ces moustiques nuisibles. Mais les trois années écoulées ont démontré que les moustiques en question appartiennent à une nouvelle espèce, génétiquement modifiés dans certains laboratoires américains. Ces moustiques résistent aux insecticides classiques, ce qui devrait alerter nos éradicateurs algériens !
Bouteflika est-il le meilleur antimoustiquaire ?
Non, si l’on croit le site Alibaba.com, qui a répertorié les meilleurs produits anti-moustiques ! Beaucoup se demandent, en effet, à quelles fins occultes et par quelle logique masochiste a-t-on choisi la candidature d’un président usé par le pouvoir et surtout très affaibli par la maladie ? Même s’il a beaucoup fait pour l’Algérie depuis 1999 –ce que certains de mes compatriotes ont tendance à oublier-, Abdelaziz Bouteflika n’est pas l’homme de la situation et il n’avait pas besoin d’un quatrième mandat, d’autant plus que la situation nationale et régionale est des plus périlleuses. L’Algérie ne manque pas de patriotes et de compétences pour reprendre le flambeau nationaliste et repousser les menées subversives et pseudo-révolutionnaires des islamo-atlantistes et de leurs alliés Harkis. Parce qu'il est physiquement et intellectuellement diminué, la candidature de Bouteflika n'est pas un facteur stabilisateur de l'Algérie, mais un élément potentiellement déstabilisateur, qui pourrait être exploité par les ennemis de l'Algérie. C’est une grave erreur de croire que les stratèges du « printemps arabe » et leurs mercenaires locaux et étrangers vont laisser l’Algérie en paix. Et ce n’est certainement pas parce qu’Al-Jazeera a choisi de ne pas relayer les manifestations à Alger et les affrontements entre les Mozabites berbères et les Chaâmbas arabes, dans la région de Ghardaïa, que les Qataris sont devenus subitement des « frères ». Ils resteront plutôt des Frères musulmans, ennemis mortel de l’islam et destructeur par procuration de la nation arabe.
Si l’armée algérienne se croit plus forte que l’armée syrienne, elle se trompe lourdement. Si la société algérienne se croit définitivement immunisée du virus islamiste, en raison de la décennie noire, elle se leurre gravement. Si, pour des raisons géopolitiques évidentes (GMO) et énergétiques manifestes (gaz), les puissances ennemies décidaient de lâcher leurs moustiques sur l’Algérie, aucun insecticide ne pourra y faire face. Les quatre mousquetaires qui tiennent le pays le savent pertinemment, et c’est parce qu’ils en sont conscients qu’ils devraient revoir de fond en comble leur stratégie, en commençant par changer de fournisseur…d’insecticide !
Rabah Karamène