Plus de deux ans que la révolte populaire gronde en Syrie. Au fil du temps, la situation ne cesse de s'envenimer et les affrontements entre "pro" et "anti" Al-Assad se radicalisent. Dans leur action, les rebelles bénéficient de soutiens, dont celui diplomatique et matériel accordé par le Qatar. En effet, dès le mois de mai 2011, ce pays producteur de pétrole s'était ouvertement opposé au régime de Bachar al-Assad, faisant de son soutien aux rebelles l'une des priorités de sa politique internationale. Rapidement, un réseau de distribution d'armes aux combattants a été organisé depuis le Qatar jusqu'en Syrie, via laTurquie.
Une aide matérielle conséquente
Le Financial Times dévoile ce vendredi le coût de ses livraisons partisanes: 3 milliards de dollars, citant des sources proches du gouvernement qatari. Une somme dont le petit Etat peut certes s'accorder, mais qui dépasse de loin celles versées par les autres pays soutenant les rebelles que sont l'Arabie Saoudite, les Etats-Unis ou encore la France. Paris a par exemple alloué 1,2 million d'euros à la nouvelle coalition formée par l'opposition syrienne fin novembre 2012. Une somme en plus de l'aide financière du même montant déjà accordée entre janvier et novembre 2012. Selon une source diplomatique française citée par FRANCE 24, "12 millions d'euros (avaient) déjà été versés à la cause syrienne" entre le début du soulèvement et décembre 2012. Cependant, attentuion, l'argent versé par la France n'est pas censé financer des achats d'armes, bien que des soupçons existent. De leur côté, les Etats-Unis avaient débloqué fin septembre 2012 quelques 30 millions de dollars pour l'aide humanitaire en Syrie et pas moins de 15 millions de dollars destinés à l'opposition civile.
Le petit Etat arabe se sert également de ses ressources pour investir en France. A titre de comparaison, le rachat des 70% de parts du PSG a coûté 50 millions de dollars au Qatar Sports Investments, la société privée qui gère les fonds sportifs.
Tunisie-secret.com
La Tribune
Une aide matérielle conséquente
Le Financial Times dévoile ce vendredi le coût de ses livraisons partisanes: 3 milliards de dollars, citant des sources proches du gouvernement qatari. Une somme dont le petit Etat peut certes s'accorder, mais qui dépasse de loin celles versées par les autres pays soutenant les rebelles que sont l'Arabie Saoudite, les Etats-Unis ou encore la France. Paris a par exemple alloué 1,2 million d'euros à la nouvelle coalition formée par l'opposition syrienne fin novembre 2012. Une somme en plus de l'aide financière du même montant déjà accordée entre janvier et novembre 2012. Selon une source diplomatique française citée par FRANCE 24, "12 millions d'euros (avaient) déjà été versés à la cause syrienne" entre le début du soulèvement et décembre 2012. Cependant, attentuion, l'argent versé par la France n'est pas censé financer des achats d'armes, bien que des soupçons existent. De leur côté, les Etats-Unis avaient débloqué fin septembre 2012 quelques 30 millions de dollars pour l'aide humanitaire en Syrie et pas moins de 15 millions de dollars destinés à l'opposition civile.
Le petit Etat arabe se sert également de ses ressources pour investir en France. A titre de comparaison, le rachat des 70% de parts du PSG a coûté 50 millions de dollars au Qatar Sports Investments, la société privée qui gère les fonds sportifs.
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