Le printemps arabe qu'on a fait faire aux Tunisiens pour détruire leur propre pays et embraser d'autres nations qui étaient prospères et souveraines.
Ce soir, le nombre des Palestiniens tués par le gouvernement criminel et fasciste d’Israël atteindra probablement les 2000. Ce n’est pas encore le « quota » toléré par la communauté internationale, si l’on se réfère aux 3100 morts à Gaza, entre décembre 2008 et janvier 2009. Il s’agit de crimes de guerre et de génocide qui resteront dans l’impunité…comme d’habitude. Mais cela n’affecte pas outre mesure la conscience arabe, que ce soit les peuples ou les dirigeants. Chacun est occupé par son propre drame, par sa propre misère économique, par ses propres problèmes d’insécurité et de terrorisme. C’est l’effet direct du « printemps arabe » !
Plus besoin aujourd’hui de démontrer l’imposture de ce « printemps arabe », que les USA, le Qatar et Israël ont planifié et mis à exécution pour détruire les Etats-Nations arabes par la liberté anarchique et les révolutions téléguidées. Nul besoin aujourd’hui de démontrer cette conspiration dont le but était d’anéantir l’Islam par le poison islamiste. Il est clair pour tout le monde que, là où il s’est manifesté, ce « printemps arabe » n’a laissé derrière son funeste passage que ruine et désolation.
Commençons par le pays d’où il est parti, la Tunisie, que certains mercenaires locaux et propagandistes étrangers continuent à présenter comme un modèle de démocratie arabe et comme le pays où ce « printemps arabe » a donné ses meilleurs fruits.
En Tunisie, le pire est à venir
Ruinée économiquement, disloquée socialement, défigurée culturellement, mise sous tutelle comme au vieux temps du protectorat français, la Tunisie a perdu en trois ans les acquis de 58 ans d’indépendance et de dur labeur pour la construction d’un Etat moderne, respectable et respecté. Une constitution syncrétique, revue, corrigée et validée par nos civilisateurs américains et allemands, de vagues promesses d’élections « libres » et « transparentes », comme celles d’octobre 2011, entretiennent encore chez certains Tunisiens l’illusion que, malgré quelques « accidents de parcours », leur « révolution du jasmin » est une réussite puisqu’elle a permis à quelques ânes de braire librement, sur les plateaux de télévisions comme dans les rues. Qu’importe pour ces imbéciles ou renégats la situation économique, sociale et sécuritaire du pays. Qu’importe les soldats qui se font massacrer à Chaambi et ailleurs. Parce qu’ils sont sourds et aveugles, parce qu’ils sont ignorants de l’Histoire et de la géopolitique, ils ne savent pas encore que le pire est à venir et que les portes de l’enfer vont bientôt s’ouvrir sur ce paisible et prospère pays que fut la Tunisie.
En Libye, c’est le chaos en attendant la partition
Sur le plan économique, la voisine libyenne ne se porte guère mieux, malgré ses immenses gisements en hydrocarbures, qui ont été répartis entre les Etats-Unis, la Grande Bretagne, la France et le Qatar. De pays riche sous le règne de Kadhafi, la Libye est devenu un pays pauvre. Sur le plan sécuritaire, c’est le chaos total. De multiples factions armées se font la guerre et se disputent un semblant de pouvoir qui est en réalité entre les mains des américains. Dans le meilleur des cas, la Libye subira une partition donnant naissance à deux ou trois « Etats » autonomes, exactement comme le Soudan et, surtout l’Irak, après son invasion par la soldatesque impérialiste et colonialiste anglo-américaine.
L’Irak n’existe plus
L’Irak, précisément, connait l’un des plus sombres et tragiques moment de son histoire. Des cinquante à cent morts par jour « habituels » depuis sa destruction en 2003, il est passé à des massacres en masses, à la suite de l’entrée en action de la dernière création des services américains, saoudiens, turques et israéliens : l’état islamique en Irak et au Levant (Eiil). Ces barbares n’épargnent ni les femmes, ni les vieux, ni les enfants. Sans aucune pitié, ils égorgent, décapitent et crucifient des chiites et ceux qui restent des chrétiens. Il s’agit d’un génocide qui ne dit pas son nom. Tout cela au nom d’Allah et du prophète dont ils ignorent le message. En 2003, il y avait 1 650 000 chrétiens : aujourd’hui, ils ne sont plus qu’à peine 380 000. Des milliers d’Irakiens fuient leurs villes et villages sous l’indifférence la plus totale de la communauté internationale. But des mercenaires des Etats-Unis, d’Israël, de l’Arabie Saoudite, de la Turquie et du Qatar, faire payer à l’Iran son soutien logistique et stratégique à la Syrie.
La Syrie, un pays ruiné et meurtri
La Syrie n’est plus qu’un vaste champ de ruine, après trois ans de guerre par procuration. Au bout de six mois de tentative de déstabilisation par les réseaux sociaux et Al-Jazeera, les « démocrates » et les révolutionnaires « pacifistes » sont passés aux actions terroristes. Des milliers de djihadistes-mercenaires venus des quatre coins du monde, payés par le Qatar et l’Arabie Saoudite et enrôlés sous la bannière de l’islam, commettent des crimes abominables contre les populations civiles. Il y aurait aujourd’hui près de 250 000 morts, la plupart des femmes et des enfants. Six millions de Syriens, fuyant la barbarie des « libérateurs » vivent dans des camps en Turquie, en Jordanie, en Irak et au Liban. Toute l’infrastructure de la Syrie a été détruite, des musées et des sites archéologiques ont été pillés comme autrefois en Irak, des usines ont été démontées et transférées en Turquie. La Syrie a résisté à l’invasion islamo-atlantiste, mais c’est un pays meurtri et ruiné.
Au Yémen, c’est le tribalisme et la famine
Au Yémen, c’est toujours la guerre entre l’armée et les mercenaires d’Al-Qaïda. L’Etat ne contrôle plus que 60% de son territoire. Livrée à elle-même, la population, fondamentalement tribale, souffre d’insécurité et de famine. Pays extrêmement pauvre et surendetté, le Yémen est de fait sous mandat américano-saoudien.
L’Egypte a retrouvé son honneur, mais pas sa croissance d’antan
Au bout d’une année de pouvoir des Frères musulmans, les Egyptiens ont eu un sursaut patriotique en bravant les autorités américaines. Fort de sa popularité et du désenchantement de la majorité des Egyptiens, le général Abdelfattah Al-Sissi a répondu à l’appel de la patrie. Il a nettoyé le pays de la canaille islamiste, ensuite organisé des élections libres qui l’ont porté au pouvoir. Mais l’Egypte n’est pas pour autant sortie de la crise. Elle continue de subir le terrorisme islamiste et fait face à une grave récession économique. Il lui faudrait au moins cinq ans pour retrouver la croissance qu’elle réalisait sous le régime d’Hosni Moubarak.
Tel est le bilan des pays dits du « printemps arabe », c’est-à-dire les premières victimes du Grand Moyen-Orient, un projet des néoconservateurs américains et de leurs alliés sionistes. Un vaste plan néocolonialiste dont le déploiement n’a été possible que grâce à 80% d'un peuple inculte et prétentieux –le peuple tunisien-, et à la lâcheté d’un président qui ne mérite pas le titre de général : Zine el-Abidine Ben Ali.
Nebil Ben Yahmed
Plus besoin aujourd’hui de démontrer l’imposture de ce « printemps arabe », que les USA, le Qatar et Israël ont planifié et mis à exécution pour détruire les Etats-Nations arabes par la liberté anarchique et les révolutions téléguidées. Nul besoin aujourd’hui de démontrer cette conspiration dont le but était d’anéantir l’Islam par le poison islamiste. Il est clair pour tout le monde que, là où il s’est manifesté, ce « printemps arabe » n’a laissé derrière son funeste passage que ruine et désolation.
Commençons par le pays d’où il est parti, la Tunisie, que certains mercenaires locaux et propagandistes étrangers continuent à présenter comme un modèle de démocratie arabe et comme le pays où ce « printemps arabe » a donné ses meilleurs fruits.
En Tunisie, le pire est à venir
Ruinée économiquement, disloquée socialement, défigurée culturellement, mise sous tutelle comme au vieux temps du protectorat français, la Tunisie a perdu en trois ans les acquis de 58 ans d’indépendance et de dur labeur pour la construction d’un Etat moderne, respectable et respecté. Une constitution syncrétique, revue, corrigée et validée par nos civilisateurs américains et allemands, de vagues promesses d’élections « libres » et « transparentes », comme celles d’octobre 2011, entretiennent encore chez certains Tunisiens l’illusion que, malgré quelques « accidents de parcours », leur « révolution du jasmin » est une réussite puisqu’elle a permis à quelques ânes de braire librement, sur les plateaux de télévisions comme dans les rues. Qu’importe pour ces imbéciles ou renégats la situation économique, sociale et sécuritaire du pays. Qu’importe les soldats qui se font massacrer à Chaambi et ailleurs. Parce qu’ils sont sourds et aveugles, parce qu’ils sont ignorants de l’Histoire et de la géopolitique, ils ne savent pas encore que le pire est à venir et que les portes de l’enfer vont bientôt s’ouvrir sur ce paisible et prospère pays que fut la Tunisie.
En Libye, c’est le chaos en attendant la partition
Sur le plan économique, la voisine libyenne ne se porte guère mieux, malgré ses immenses gisements en hydrocarbures, qui ont été répartis entre les Etats-Unis, la Grande Bretagne, la France et le Qatar. De pays riche sous le règne de Kadhafi, la Libye est devenu un pays pauvre. Sur le plan sécuritaire, c’est le chaos total. De multiples factions armées se font la guerre et se disputent un semblant de pouvoir qui est en réalité entre les mains des américains. Dans le meilleur des cas, la Libye subira une partition donnant naissance à deux ou trois « Etats » autonomes, exactement comme le Soudan et, surtout l’Irak, après son invasion par la soldatesque impérialiste et colonialiste anglo-américaine.
L’Irak n’existe plus
L’Irak, précisément, connait l’un des plus sombres et tragiques moment de son histoire. Des cinquante à cent morts par jour « habituels » depuis sa destruction en 2003, il est passé à des massacres en masses, à la suite de l’entrée en action de la dernière création des services américains, saoudiens, turques et israéliens : l’état islamique en Irak et au Levant (Eiil). Ces barbares n’épargnent ni les femmes, ni les vieux, ni les enfants. Sans aucune pitié, ils égorgent, décapitent et crucifient des chiites et ceux qui restent des chrétiens. Il s’agit d’un génocide qui ne dit pas son nom. Tout cela au nom d’Allah et du prophète dont ils ignorent le message. En 2003, il y avait 1 650 000 chrétiens : aujourd’hui, ils ne sont plus qu’à peine 380 000. Des milliers d’Irakiens fuient leurs villes et villages sous l’indifférence la plus totale de la communauté internationale. But des mercenaires des Etats-Unis, d’Israël, de l’Arabie Saoudite, de la Turquie et du Qatar, faire payer à l’Iran son soutien logistique et stratégique à la Syrie.
La Syrie, un pays ruiné et meurtri
La Syrie n’est plus qu’un vaste champ de ruine, après trois ans de guerre par procuration. Au bout de six mois de tentative de déstabilisation par les réseaux sociaux et Al-Jazeera, les « démocrates » et les révolutionnaires « pacifistes » sont passés aux actions terroristes. Des milliers de djihadistes-mercenaires venus des quatre coins du monde, payés par le Qatar et l’Arabie Saoudite et enrôlés sous la bannière de l’islam, commettent des crimes abominables contre les populations civiles. Il y aurait aujourd’hui près de 250 000 morts, la plupart des femmes et des enfants. Six millions de Syriens, fuyant la barbarie des « libérateurs » vivent dans des camps en Turquie, en Jordanie, en Irak et au Liban. Toute l’infrastructure de la Syrie a été détruite, des musées et des sites archéologiques ont été pillés comme autrefois en Irak, des usines ont été démontées et transférées en Turquie. La Syrie a résisté à l’invasion islamo-atlantiste, mais c’est un pays meurtri et ruiné.
Au Yémen, c’est le tribalisme et la famine
Au Yémen, c’est toujours la guerre entre l’armée et les mercenaires d’Al-Qaïda. L’Etat ne contrôle plus que 60% de son territoire. Livrée à elle-même, la population, fondamentalement tribale, souffre d’insécurité et de famine. Pays extrêmement pauvre et surendetté, le Yémen est de fait sous mandat américano-saoudien.
L’Egypte a retrouvé son honneur, mais pas sa croissance d’antan
Au bout d’une année de pouvoir des Frères musulmans, les Egyptiens ont eu un sursaut patriotique en bravant les autorités américaines. Fort de sa popularité et du désenchantement de la majorité des Egyptiens, le général Abdelfattah Al-Sissi a répondu à l’appel de la patrie. Il a nettoyé le pays de la canaille islamiste, ensuite organisé des élections libres qui l’ont porté au pouvoir. Mais l’Egypte n’est pas pour autant sortie de la crise. Elle continue de subir le terrorisme islamiste et fait face à une grave récession économique. Il lui faudrait au moins cinq ans pour retrouver la croissance qu’elle réalisait sous le régime d’Hosni Moubarak.
Tel est le bilan des pays dits du « printemps arabe », c’est-à-dire les premières victimes du Grand Moyen-Orient, un projet des néoconservateurs américains et de leurs alliés sionistes. Un vaste plan néocolonialiste dont le déploiement n’a été possible que grâce à 80% d'un peuple inculte et prétentieux –le peuple tunisien-, et à la lâcheté d’un président qui ne mérite pas le titre de général : Zine el-Abidine Ben Ali.
Nebil Ben Yahmed