Les années de braise ont débuté le jour ou Nidaa Tounes a affiché un visage victorieux. Victorieux comme le visage des Djihadistes qui furent libérés pendant l’année 2011 de leurs geôles ou encore les islamistes qui vinrent accueillir leur Ayatollah Ghannouchi à l’aéroport de Tunis Carthage pendant qu’au même moment BCE le sauveur souhaitait la bienvenue au vénérable « Cheikh ».
La Nation « solide » dont parlait Bourguiba était celle qui jadis fut bâtie sur des fondations intègres, c’est-à-dire sur le courage d’hommes morts pour la Patrie en regardant impassibles leurs pelotons d’exécution. Souvenez-vous de l’assassin de ce Bey vendu à la France coloniale qui jadis et au grand désarroi de ses bourreaux et de son avocat Tunisien, fut mené à la guillotine en fredonnant une chanson de Saliha.
Voilà la Tunisie dont je suis fier, et non celle qui le 14 Janvier 2011 affichait des panneaux bilingues invitant les puissances étrangères impérialo-sionistes à la rescousse. Que veut dire « We want Freedom and Democracy » écrit sur un panneau tenu par un gueux sur l’avenue Habib Bourguiba le 14 Janvier 2011, sachant que toutes les caméras du monde étaient dirigées sur ce boulevard dont le nom (Habib Bourguiba) évoque justement la passion de ne jamais trahir son pays jusqu’à la mort ?
Le slogan de ce panneau est similaire à ceux affichés par les Chiites qui pendant l’année 2003 accueillirent à bras ouverts a Baghdâd les soldats de George W. Bush et leurs tanks Abrams entrant dans cette ville à l’héritage millénaire, avant de piller Musées, Bibliothèques et Banque centrale. Ce slogan en langue internationale traduit les aspirations d’un peuple à la fois paresseux, bas, et à l’âme colonisée.
Il veut dire « je suis incapable de me prendre en charge même après soixante années d’indépendance. Je suis un islamiste ou un clochard Tunisien qui admire l’occident ou les régimes féodaux du Qatar et d’Arabie Saoudite. Je préfère la prière ou l’alcoolisme au travail. Je préfère être colonisé par des sionistes et vivre dans le sous-développement le plus total que de travailler et avoir la dignité sous le régime autoritaire d’un des miens. »
Parfois, Dieu exauce en un instant les vœux des peuples qu’ils soient dignes ou indignes, surtout si leurs ambitions sont aidées par des « leaders » opportunistes et fourbes qui comme leurs masses des rues ont perdu tout repère patriotique depuis des lustres. Des « leaders » qui en Président par intérim, ministres fourbes ajustant constamment leurs lunettes comme pour soit disant se soulager de fardeaux de connaissances scientifiques, et de hauts gradés ayant dit non à Ben Ali mais oui à l’OTAN.
L’histoire est pleine de pièges comme je vous le répète depuis le 14 Janvier 2011 sur ce journal et sur Businenews. Chaque acte à ses conséquences proportionnelles en gravité. Trahir un pays voisin et ami revient à ouvrir une immense brèche dans son navire que nul ne pourra ensuite colmater. Mentir dans des discours criés sur des Mausolées de petites villes du Sahel alors que les peuples sont balayés par les bourrasques de l’histoire ne sert à rien. Les peuples traitres ayant fauté sont emportés par les oueds boueux de l’histoire et les discours et les promesses deviennent inaudibles et insignifiantes.
Souvenez-vous de ce que je vous disais sur mes matins frileux à Sadiki, quand frissonnant sous mon burnous et contemplant mes chaussures fendues couvrant mal mes pieds glacés, l’on m’enseignait qu’à toute force appliquée se crée une force de réaction. C’est ainsi que fonctionne l’histoire. Trahir la Libye revenait à trahir la Tunisie. Mais il aurait fallu des hommes de la génération de Zine El Abidine Ben Ali ou d’Ali Sériati pour le comprendre trente années après l’indépendance quand l’euphorie de la décolonisation et du nationalisme Arabe s’était assoupie.
Aujourd’hui, les générations de rejetons toxicomanes, de cyber-collabos, de droits de l’hommistes cupides, de renégats et de traitres, de salariés du Qatar et de la CIA, de lauréats des prix des droits de l’homme de Stockholm dont les financements sont les Rothschild ou Soros, doivent contempler les jeunes soldats baignant dans leur sang tout en pleurant au drapeau Tunisien le slogan vrai suivant : « Que me reste-t-il de t’avoir trahi ? »
F.M. Alias John Wayne, ancien élève au Collège Sadiki. Diplômé d'Histoire et de Sciences Politiques de l'Université Paris-Sorbonne. Ancien Fonctionnaire aux Ministères des Affaires Etrangères et de l'Intérieur Tunisiens des gouvernements d'Habib Bourguiba et de Zine El Abidine Ben Ali. Diplomate de carrière et spécialiste de la sécurité et du renseignement.
La Nation « solide » dont parlait Bourguiba était celle qui jadis fut bâtie sur des fondations intègres, c’est-à-dire sur le courage d’hommes morts pour la Patrie en regardant impassibles leurs pelotons d’exécution. Souvenez-vous de l’assassin de ce Bey vendu à la France coloniale qui jadis et au grand désarroi de ses bourreaux et de son avocat Tunisien, fut mené à la guillotine en fredonnant une chanson de Saliha.
Voilà la Tunisie dont je suis fier, et non celle qui le 14 Janvier 2011 affichait des panneaux bilingues invitant les puissances étrangères impérialo-sionistes à la rescousse. Que veut dire « We want Freedom and Democracy » écrit sur un panneau tenu par un gueux sur l’avenue Habib Bourguiba le 14 Janvier 2011, sachant que toutes les caméras du monde étaient dirigées sur ce boulevard dont le nom (Habib Bourguiba) évoque justement la passion de ne jamais trahir son pays jusqu’à la mort ?
Le slogan de ce panneau est similaire à ceux affichés par les Chiites qui pendant l’année 2003 accueillirent à bras ouverts a Baghdâd les soldats de George W. Bush et leurs tanks Abrams entrant dans cette ville à l’héritage millénaire, avant de piller Musées, Bibliothèques et Banque centrale. Ce slogan en langue internationale traduit les aspirations d’un peuple à la fois paresseux, bas, et à l’âme colonisée.
Il veut dire « je suis incapable de me prendre en charge même après soixante années d’indépendance. Je suis un islamiste ou un clochard Tunisien qui admire l’occident ou les régimes féodaux du Qatar et d’Arabie Saoudite. Je préfère la prière ou l’alcoolisme au travail. Je préfère être colonisé par des sionistes et vivre dans le sous-développement le plus total que de travailler et avoir la dignité sous le régime autoritaire d’un des miens. »
Parfois, Dieu exauce en un instant les vœux des peuples qu’ils soient dignes ou indignes, surtout si leurs ambitions sont aidées par des « leaders » opportunistes et fourbes qui comme leurs masses des rues ont perdu tout repère patriotique depuis des lustres. Des « leaders » qui en Président par intérim, ministres fourbes ajustant constamment leurs lunettes comme pour soit disant se soulager de fardeaux de connaissances scientifiques, et de hauts gradés ayant dit non à Ben Ali mais oui à l’OTAN.
L’histoire est pleine de pièges comme je vous le répète depuis le 14 Janvier 2011 sur ce journal et sur Businenews. Chaque acte à ses conséquences proportionnelles en gravité. Trahir un pays voisin et ami revient à ouvrir une immense brèche dans son navire que nul ne pourra ensuite colmater. Mentir dans des discours criés sur des Mausolées de petites villes du Sahel alors que les peuples sont balayés par les bourrasques de l’histoire ne sert à rien. Les peuples traitres ayant fauté sont emportés par les oueds boueux de l’histoire et les discours et les promesses deviennent inaudibles et insignifiantes.
Souvenez-vous de ce que je vous disais sur mes matins frileux à Sadiki, quand frissonnant sous mon burnous et contemplant mes chaussures fendues couvrant mal mes pieds glacés, l’on m’enseignait qu’à toute force appliquée se crée une force de réaction. C’est ainsi que fonctionne l’histoire. Trahir la Libye revenait à trahir la Tunisie. Mais il aurait fallu des hommes de la génération de Zine El Abidine Ben Ali ou d’Ali Sériati pour le comprendre trente années après l’indépendance quand l’euphorie de la décolonisation et du nationalisme Arabe s’était assoupie.
Aujourd’hui, les générations de rejetons toxicomanes, de cyber-collabos, de droits de l’hommistes cupides, de renégats et de traitres, de salariés du Qatar et de la CIA, de lauréats des prix des droits de l’homme de Stockholm dont les financements sont les Rothschild ou Soros, doivent contempler les jeunes soldats baignant dans leur sang tout en pleurant au drapeau Tunisien le slogan vrai suivant : « Que me reste-t-il de t’avoir trahi ? »
F.M. Alias John Wayne, ancien élève au Collège Sadiki. Diplômé d'Histoire et de Sciences Politiques de l'Université Paris-Sorbonne. Ancien Fonctionnaire aux Ministères des Affaires Etrangères et de l'Intérieur Tunisiens des gouvernements d'Habib Bourguiba et de Zine El Abidine Ben Ali. Diplomate de carrière et spécialiste de la sécurité et du renseignement.