Slim Riahi a été le premier à réagir contre le discours que Moncef Marzouki a fait devant l’assemblée générale des Nations Unies à New York. Ce discours a été en effet lamentable et déshonorant pour la Tunisie que cet individu, parachuté par Rached Ghannouchi, est censé représenter. Il n’y avait que les moutons d’Ennahda à le trouver « exceptionnel ». Le chef des Frères musulmans, Ghannouchi, l’a d’ailleurs publiquement approuvé. Et pour cause : la moitié du discours était une stigmatisation de l’Etat syrien et l’autre moitié, un pitoyable appel aux autorités égyptiennes de libérer Mohamed Morsi.
C’est sur sa page facebook que le président de l’Union populaire libre (UPL) a réagi dès le 28 septembre 2013. Il a écrit qu’à « titre individuel, Moncef Marzouki a le droit d’exprimer son opinion personnelle sur la situation égyptienne. Mais le problème, c’est qu’il n’a pas été invité à New York à titre personnel mais en tant que président provisoire de la République tunisienne, ce qui aurait dû l’obliger à se comporter comme un chef d’Etat soucieux des intérêts vitaux du pays et de conserver de bons rapports avec tous les pays auxquels nous lient des relations solides. A plus forte raison avec un pays aussi important que l’Egypte ». A juste titre, Slim Riahi a précisé que « Moncef Marzouki s’est comporté comme un chef de parti voulant plaire à Ennahda pour faire échouer toute tentative de dissension entre lui et les islamistes. Le but de la manœuvre, s’imposer comme l’allié indissociable pour se maintenir à la présidence. Il s’en fou donc des intérêts stratégiques de la Tunisie… ». Le président de l’UPL a conclu par des regrets que ce genre de « positions arbitraires, irresponsables et politiciennes puissent exposer la Tunisie à des critiques et provoquer des tensions avec des pays amis, des problèmes dont on devrait se passer ».
L’affaire aurait dû en rester là d’autant plus que la réaction de Slim Riahi était tout à fait légitime et justifiable. Mais Adnane Mansar, le conseiller temporaire du président provisoire s’est cru autorisé de répondre violemment au président de l’UPL en faisant l’apologie de son maître et l’exégèse de son discours à New York. Slim Riahi est alors revenu à la charge, sur sa page facebook, le 1er octobre dernier, en écrivant : « Alors que des élèves d'une école de Thala, ville-symbole de la révolution et des martyrs, sont atteints de la gale, certains s'extasient devant le discours du président provisoire à New-York et son courageux défi lancé à l'Orient et à l'Occident en réclamant la libération de l'ancien président égyptien Mohamed Morsi… Les propos de ce porte-parole ne m’ont pas surpris. Les incapables que le hasard a hissé à la tête de l’Etat pour qu’ils l’amateurisme politique en profitant de l’argent de l’Etat, seront une courte et triste parenthèse dans l’histoire de l’Etat tunisien et de son prestige. Les losers arrivés par le fruit du hasard et par malchance pour la Tunisie à Carthage pour y badiner aux frais de l'Etat seront certainement une courte parenthèse dans l'histoire de l'Etat tunisien avant de retourner à leurs positions naturelles, entre l'oubli, la plaisanterie amère et le traitement psychiatrique ».
Invité à la radio Mosaïque FM, Slim Riahi a indiqué que « les propos de Moncef Marzouki demandant la libération de Mohamed Morsi, ne sont qu’une tentative pour gagner la confiance d’Ennahdha et représente essentiellement une manœuvre populiste, rien de plus…Moncef Marzouki, ainsi que ses conseillers ont été parachutés dans leurs postes au pouvoir : leurs échecs sont une preuve évidente et c’est pour quoi ils doivent absolument quitter leurs postes dans les plus brefs délais ». Toujours au sujet de la présidence de la République, il a expliqué que Moncef Marzouki « se dérobe de ses fonctions réelles sous le prétexte de manquer de prérogatives ». Il a, à cet effet, lancé un défi au larbin de Rached Ghannouchi qui a usurpé la présidence « de rapporter rien que 500 électeurs au cours des prochaines élections législatives et présidentielle ». Et d’ajouter qu’il est préférable, en ce cas, pour Moncef Marzouki « de démissionner de ses fonctions, gardant ainsi sa dignité ».
A vrai dire, entre Slim Riahi et Moncef Marzouki le courant n’est jamais passé. Ce dernier, qui se prend pour Mandela, a toujours manifesté du mépris à l’égard d’un « opportuniste qui a beaucoup d’argent et rien dans la tête ». Pourquoi Marzouki n’aime pas du tout Slim Riahi ? Tout simplement parce qu’il est maladivement rancunier et qu’il n’a pas oublié ce « nouveau venu » dans la scène politique, qui a osé le critiquer avant sa désignation à la présidence et après. Exemple non connu de cette rancune : lorsque Rafik Bouchlaka devait déguerpir des Affaires étrangères, Ahmed Kédidi a failli le remplacer. Tout le monde était d’accord, de Rached Ghannouchi jusqu’au Qatar, émirat avec lequel Kédidi entretient des relations plus que « fraternelles ». C’est Moncef Marzouki qui s’y est opposé, rien que parce qu’Ahmed Kédidi est un proche de Slim Riahi et cadre de l’UPL. C’est précisément l’ex-Rcédiste Adnane Mansar qui l’avait dit à Ahmed Kédidi lorsque celui-ci a voulu rencontrer son ex-ami d’exil, Moncef Mrzouki.
Après cette polémique, nous conseillons à Slim Riahi la prudence et la vigilance. Dans sa folie présidentielle, le Tartour est capable du pire !!!
Karim Zmerli
C’est sur sa page facebook que le président de l’Union populaire libre (UPL) a réagi dès le 28 septembre 2013. Il a écrit qu’à « titre individuel, Moncef Marzouki a le droit d’exprimer son opinion personnelle sur la situation égyptienne. Mais le problème, c’est qu’il n’a pas été invité à New York à titre personnel mais en tant que président provisoire de la République tunisienne, ce qui aurait dû l’obliger à se comporter comme un chef d’Etat soucieux des intérêts vitaux du pays et de conserver de bons rapports avec tous les pays auxquels nous lient des relations solides. A plus forte raison avec un pays aussi important que l’Egypte ». A juste titre, Slim Riahi a précisé que « Moncef Marzouki s’est comporté comme un chef de parti voulant plaire à Ennahda pour faire échouer toute tentative de dissension entre lui et les islamistes. Le but de la manœuvre, s’imposer comme l’allié indissociable pour se maintenir à la présidence. Il s’en fou donc des intérêts stratégiques de la Tunisie… ». Le président de l’UPL a conclu par des regrets que ce genre de « positions arbitraires, irresponsables et politiciennes puissent exposer la Tunisie à des critiques et provoquer des tensions avec des pays amis, des problèmes dont on devrait se passer ».
L’affaire aurait dû en rester là d’autant plus que la réaction de Slim Riahi était tout à fait légitime et justifiable. Mais Adnane Mansar, le conseiller temporaire du président provisoire s’est cru autorisé de répondre violemment au président de l’UPL en faisant l’apologie de son maître et l’exégèse de son discours à New York. Slim Riahi est alors revenu à la charge, sur sa page facebook, le 1er octobre dernier, en écrivant : « Alors que des élèves d'une école de Thala, ville-symbole de la révolution et des martyrs, sont atteints de la gale, certains s'extasient devant le discours du président provisoire à New-York et son courageux défi lancé à l'Orient et à l'Occident en réclamant la libération de l'ancien président égyptien Mohamed Morsi… Les propos de ce porte-parole ne m’ont pas surpris. Les incapables que le hasard a hissé à la tête de l’Etat pour qu’ils l’amateurisme politique en profitant de l’argent de l’Etat, seront une courte et triste parenthèse dans l’histoire de l’Etat tunisien et de son prestige. Les losers arrivés par le fruit du hasard et par malchance pour la Tunisie à Carthage pour y badiner aux frais de l'Etat seront certainement une courte parenthèse dans l'histoire de l'Etat tunisien avant de retourner à leurs positions naturelles, entre l'oubli, la plaisanterie amère et le traitement psychiatrique ».
Invité à la radio Mosaïque FM, Slim Riahi a indiqué que « les propos de Moncef Marzouki demandant la libération de Mohamed Morsi, ne sont qu’une tentative pour gagner la confiance d’Ennahdha et représente essentiellement une manœuvre populiste, rien de plus…Moncef Marzouki, ainsi que ses conseillers ont été parachutés dans leurs postes au pouvoir : leurs échecs sont une preuve évidente et c’est pour quoi ils doivent absolument quitter leurs postes dans les plus brefs délais ». Toujours au sujet de la présidence de la République, il a expliqué que Moncef Marzouki « se dérobe de ses fonctions réelles sous le prétexte de manquer de prérogatives ». Il a, à cet effet, lancé un défi au larbin de Rached Ghannouchi qui a usurpé la présidence « de rapporter rien que 500 électeurs au cours des prochaines élections législatives et présidentielle ». Et d’ajouter qu’il est préférable, en ce cas, pour Moncef Marzouki « de démissionner de ses fonctions, gardant ainsi sa dignité ».
A vrai dire, entre Slim Riahi et Moncef Marzouki le courant n’est jamais passé. Ce dernier, qui se prend pour Mandela, a toujours manifesté du mépris à l’égard d’un « opportuniste qui a beaucoup d’argent et rien dans la tête ». Pourquoi Marzouki n’aime pas du tout Slim Riahi ? Tout simplement parce qu’il est maladivement rancunier et qu’il n’a pas oublié ce « nouveau venu » dans la scène politique, qui a osé le critiquer avant sa désignation à la présidence et après. Exemple non connu de cette rancune : lorsque Rafik Bouchlaka devait déguerpir des Affaires étrangères, Ahmed Kédidi a failli le remplacer. Tout le monde était d’accord, de Rached Ghannouchi jusqu’au Qatar, émirat avec lequel Kédidi entretient des relations plus que « fraternelles ». C’est Moncef Marzouki qui s’y est opposé, rien que parce qu’Ahmed Kédidi est un proche de Slim Riahi et cadre de l’UPL. C’est précisément l’ex-Rcédiste Adnane Mansar qui l’avait dit à Ahmed Kédidi lorsque celui-ci a voulu rencontrer son ex-ami d’exil, Moncef Mrzouki.
Après cette polémique, nous conseillons à Slim Riahi la prudence et la vigilance. Dans sa folie présidentielle, le Tartour est capable du pire !!!
Karim Zmerli