Contrairement à son collègue du ministère de la Défense, qui a maquillé en crime crapuleux l’acte terroriste du 28 novembre dernier, lors duquel le jeune soldat Mokhtar Khiari a été égorgé devant la caserne Zâarour dans le gouvernorat de Bizerte, le porte-parole du ministère de l’Intérieur, Mohamed-Ali Laroui a reconnu que l’agent de la Garde nationale Hassan Soltani, 42 ans, a été bel et bien égorgé.
Le dimanche 30 novembre 2014, sur la route reliant le Kef à Touiref, la victime, père de trois enfants, rentrait chez elle en compagnie de son frère Jamel lorsqu’un groupe terroriste d’une dizaine de personnes les ont arrêtés dans un faux barrage. En les fouillant, les terroristes se sont aperçus qu’Hassan Soltani, qui n’était pas en uniforme et ne portait pas d’arme, était un agent de la Garde nationale. Ils l’ont donc kidnappé en laissant partir son frère, qui a alerté les forces de police.
Immédiatement, une opération de ratissage de grande envergure a été engagée par les unités de la Garde nationale et celles de l'armée, avec l'appui d'hélicoptères, pour retrouver les terroristes. C’est à l’aube du lundi 1er décembre que le corps, avec la tête décapitée, d’Hassan Soltani a été retrouvé aux environs du Kef. Selon son frère, Zine Soltani, les unités de la Garde nationale n'ont trouvé que le corps lacéré et sans tête d'Hassan Soltani.
Le même groupe terroriste pour la plupart des Tunisiens avec un Algérien, dont certains étaient cagoulés et en tenue militaire, avait attaqué deux épiceries dans la région de Mallag pour s'approvisionner en nourriture avant de disparaître dans les djebels Ouergua. Selon une information qui nous est parvenue d’un officier de la Garde nationale de Bir Bouregba, dans le gouvernorat de Nabeul, l’un des terroristes aurait été arrêté hier soir, 1er décembre 2014, alors qu’il dînait tranquillement dans un restaurant à Barraket Essahel. Aucun communiqué officiel du ministère de l’Intérieur n’a encore confirmé cette information.
Le 1er décembre 2014, le ministère de l’Intérieur a par contre publié un communiqué selon lequel les unités anti-terroristes de l’Aouina, conjointement avec la Garde nationale de Kasserine, ont arrêté 5 personnes impliquées dans le soutien matériel et logistiques aux terroristes de djebel Chaambi.
Lilia Ben Rejeb
Le dimanche 30 novembre 2014, sur la route reliant le Kef à Touiref, la victime, père de trois enfants, rentrait chez elle en compagnie de son frère Jamel lorsqu’un groupe terroriste d’une dizaine de personnes les ont arrêtés dans un faux barrage. En les fouillant, les terroristes se sont aperçus qu’Hassan Soltani, qui n’était pas en uniforme et ne portait pas d’arme, était un agent de la Garde nationale. Ils l’ont donc kidnappé en laissant partir son frère, qui a alerté les forces de police.
Immédiatement, une opération de ratissage de grande envergure a été engagée par les unités de la Garde nationale et celles de l'armée, avec l'appui d'hélicoptères, pour retrouver les terroristes. C’est à l’aube du lundi 1er décembre que le corps, avec la tête décapitée, d’Hassan Soltani a été retrouvé aux environs du Kef. Selon son frère, Zine Soltani, les unités de la Garde nationale n'ont trouvé que le corps lacéré et sans tête d'Hassan Soltani.
Le même groupe terroriste pour la plupart des Tunisiens avec un Algérien, dont certains étaient cagoulés et en tenue militaire, avait attaqué deux épiceries dans la région de Mallag pour s'approvisionner en nourriture avant de disparaître dans les djebels Ouergua. Selon une information qui nous est parvenue d’un officier de la Garde nationale de Bir Bouregba, dans le gouvernorat de Nabeul, l’un des terroristes aurait été arrêté hier soir, 1er décembre 2014, alors qu’il dînait tranquillement dans un restaurant à Barraket Essahel. Aucun communiqué officiel du ministère de l’Intérieur n’a encore confirmé cette information.
Le 1er décembre 2014, le ministère de l’Intérieur a par contre publié un communiqué selon lequel les unités anti-terroristes de l’Aouina, conjointement avec la Garde nationale de Kasserine, ont arrêté 5 personnes impliquées dans le soutien matériel et logistiques aux terroristes de djebel Chaambi.
Lilia Ben Rejeb