Juin 2014, lors de la visite en France du fils de Mozza, la véritable dirigeante de l'émirat islamo-mafieux du Qatar.
Coup de maître du président égyptien, qui vient de faire d’une pierre trois coups. Primo, signifier à l’Occident que l’Egypte reprend la main dans le leadership du monde arabe. Secundo, démontrer aux Français qu’à l’inverse du bédouin qatari, l’arabe égyptien n’a qu’une seule parole. Tertio, apprendre aux Américains qu’ils n’ont pas fini de payer le prix de leur alliance avec les Frères musulmans et de leur « printemps arabe » qu’ils ont mis en œuvre pour détruire les Etats-Nations arabes.
L’allié stratégique de l’Egypte n’est plus l’oncle Sam
Le contrat que Jean-Yves Le Drian va probablement signer au Caire dans trois jours porte sur l’acquisition par l’Egypte de 24 avions Rafales, d’une frégate multimission FREMM et de missiles MBDA. Total du marché, 5 milliards d’euros, une aubaine pour l'avionneur Dassault Aviation, l'électronicien Thales et le motoriste Safran. Une bouffée d’oxygène aussi pour une économie française en très mauvaise situation. Un signe fort que le président Abdelfattah al-Sissi adresse aux ex-alliés américains, trois jours après la visite officielle de Vladimir Poutine au Caire.
Cet accord franco-égyptien a été négocié en un temps record d’à peine trois mois. Un miracle, lorsqu’on pense que les négociations avec l’Inde, pour l’achat de 126 avions, durent depuis trois ans, et que les déceptions sont multiples dans les « ventes » jamais conclues : Singapour (2005), Brésil (2009), Suisse (2011), Maroc, Arabie Saoudite, Pays-Bas… Prétexte invoqué à chaque fois, le prix excessivement cher de ce fleuron mondial de l’aéronautique. Cause réelle, l’interventionnisme agressif du principal concurrent, à savoir les Etats-Unis avec ses F16, F22 et F35. Ce qui est vrai pour l’aviation civile et dans la concurrence rude entre Boeing et Airbus, l’est encore plus dans l’aéronautique militaire. Le grand « frère » américain n’a pas d’amis lorsqu’il s’agit de ses intérêts vitaux.
L’achat du Rafale par le Qatar n’était qu’un attrape-nigaud
Les gouvernements successifs français, de gauche comme de droite, se réclamant tous de De Gaulle, auraient du le comprendre depuis bien longtemps. Ils auraient du comprendre aussi que la promesse du Qatar, qui remonte à 2008, d’acheter 24 avions Rafale n’était qu’un attrape-nigaud. Premièrement le grand « frère » américain qui dirige réellement cette oligarchie islamo-mafieuse ne lui aurait jamais permis une telle acquisition. Deuxièmement l’émirat du Qatar n’en a pas du tout besoin. Pour se protéger de ses deux ennemis fantasmagoriques, l’Iran et l’Arabie Saoudite, le Qatar dispose d’une armada américaine basée sur son propre sol. Rien qu’à la base d’Al-Udeid qui a servi à la destruction de l’Irak, il y a 6000 marins, 280 blindés, 60 avions de chasse, sans compter les deux porte-avions bien visibles à partir de Doha.
Pourquoi donc les Qataris ont-ils fait durer le plaisir, pour eux, et le calvaire, pour leurs « amis » Français, avec cet achat fictif de Rafale ? Dès 2008, Nicolas Sarkozy se frottait pourtant les mains pour un contrat de 2,5 milliards d’euros. Il était alors question de 24 avions pour « Le vilain petit Qatar ». Probablement pour les rétro-commissions diraient les mauvaises langues qui ne connaissent pas le côté authentiquement ascétique de monsieur Sarkozy !
Son successeur, François Hollande, continuera à croire au conte des milles et une promesse qataries. Le 23 juin 2013, soit deux jours avant le limogeage de Hamad Ben Khalifa, devenu pour Barack Hussein Obama un allié terroriste bien encombrant, François Hollande relançait l’émir bédouin au sujet des avions Rafale. C’était lors de sa visite officielle à Doha, les renseignements américains n’ayant pas pris la peine d’informer leurs collègues français que la mission de l’émir Hamad est terminée. Son remplacement par son fils Tamim ne changera rien à la duplicité, au mensonge et au cynisme du bédouin qatari. En juin 2014, lors d'un toast prononcé à l'Elysée à l'occasion du diner officiel offert en l'honneur de « son altesse royal, l'émir cheikh Tamim Ben Hamad Al-Thani », en visite en France, François Hollande avait fait allusion aux négociations sur la vente du Rafale, relevant que « le Qatar a toujours fait les choix pour son armée de la technologie française… Je sais que vous avez la plus grande attention et la plus grande bienveillance par rapport aux matériels que nous vous proposons dans tous les domaines et notamment aéronautique ».
L’émir bédouin avait alors donné sa « parole définitive » et en novembre 2014, le très sérieux quotidien La Tribune annonçait triomphalement qu’après « trois semaines de négociations entre Dassault Aviation et le Qatar en France, l'avionneur est vraiment très proche d'un premier contrat export pour le Rafale (36 appareils). Elles sont très avancées, à tel point que les négociateurs en seraient à parler des modalités de paiement et de garanties bancaires. C'est dire. Une date d'annonce a même commencé à circuler, le 15 décembre. En tout cas le cheikh Tamin ben Hamad Al-Thani souhaite conclure avant la fin de l'année » (voir source article ci-dessous).
Première gifle d’Abdelfattah Al-Sissi au Qatar
Les Egyptiens connaissaient parfaitement bien toutes ces péripéties franco-qataries sur les avions Rafales. Ils savent que « Jean-Yves Le Drian, le ministre de la Défense, est même allé huit fois au Qatar, pour y rester parfois deux ou trois jours sans que cela soit inscrit à l'agenda. Et ça, le client apprécie » (selon le site d’Europe1). C’est l’une des raisons pour lesquelles les Egyptiens ont préférés la France au concurrent américain, malgré les pressions de celui-ci. Ils ont voulu signifier à François Hollande que « Le vilain petit Qatar » n’est pas du tout un ami fiable. Ils ont aussi voulu dire à l’Occident en général et à la France en particulier que la carte des Frères musulmans est désormais caduque.
Les médias français qui ont fait l’éloge du « printemps arabe » et de « l’islamisme modéré » ne semblent pas voir ces multiples motivations égyptiennes dans l’achat des avions Rafales. Allié (idéologique) des Frères musulmans, aliéné (financier) du Qatar et subordonné (géopolitique) de l’Empire américain, le quotidien Le Monde se la joue intelligent. Dans ses derniers articles, le quotidien « de référence » insiste sur la dégradation de la situation géopolitique au Proche-Orient et tout particulièrement en Lybie où la menace islamiste se précise a incité le gouvernement égyptien à accélérer le renforcement de son arsenal militaire. Comme si l’éradication du péril islamiste –ce qui est bien l’intention du gouvernement égyptien- nécessitait des avions Rafales !
C’est pour dire que l’achat par l’Egypte des avions Rafale est un tournant stratégique majeur, auquel il faudrait ajouter le contrat récemment signé entre l’Egypte et la Russie pour la construction d’une centrale nucléaire. C’est pour dire aussi que, parce que le nouvel homme fort de l’Egypte a bien l’intention d’écraser Daech en Libye et Hamas plus Frères musulmans dans le Sinaï, qu’il cherche à isoler le vilain petit Qatar, principal financier du terrorisme islamiste dans le monde.
Le 30 novembre 2014, au moment ou les medias français jubilaient à l’annonce de la signature imminente du contrat de vente des Rafales au Qatar, notre confrère Jacques-Marie Bourget s’interrogeait : « Pourquoi l’émirat, en annonçant cette « commande » en forme de serpent de mer, veut se faire une fois de plus pardonner par la France et l’Occident. Pardonner de quoi ? Du rôle de plus en plus flagrant joué par le Qatar dans l’avènement d’un jihad sans frontière. Incurable, ce micro état continue, quoiqu’il arrive et sourd aux critiques, de fournir argent et armes aux différentes factions qui rêvent d’un califat mondial » (Mondafrique).
Il n’est pas dit aujourd’hui que l’émir bédouin ne va pas s’empresser de signer illico ce contrat promis depuis 2008. Pour éviter le pire, il en est bien capable. Pour se faire, nos amis français n’ont plus besoin de faire la danse du ventre aux bédouins du Qatar. Il leur suffit de sortir quelques rapports compromettants sur le rôle du Qatar dans le financement du terrorisme en Tunisie, en Libye, en Egypte, en Syrie et même en France ! Il leur suffit aussi d’activer leurs ONG des droits de l’homme et de dénoncer ce qui se passe au pays de Mozza. Il leur suffit de consulter l’auteur de cet article pour leur indiquer la meilleure approche psychologique à adopter avec le bédouin qatari. Consultation gratuite, sans commission… et sans rétrocommissions !
Nebil Ben Yahmed
Article du quotidien La Tribune :
http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/20141125trib48b0c2f08/rafale-au-qatar-dassault-tres-proche-d-un-premier-contrat-export.html
Autre source :
http://www.europe1.fr/economie/le-qatar-sur-le-point-d-acheter-24-rafale-2297695
L’allié stratégique de l’Egypte n’est plus l’oncle Sam
Le contrat que Jean-Yves Le Drian va probablement signer au Caire dans trois jours porte sur l’acquisition par l’Egypte de 24 avions Rafales, d’une frégate multimission FREMM et de missiles MBDA. Total du marché, 5 milliards d’euros, une aubaine pour l'avionneur Dassault Aviation, l'électronicien Thales et le motoriste Safran. Une bouffée d’oxygène aussi pour une économie française en très mauvaise situation. Un signe fort que le président Abdelfattah al-Sissi adresse aux ex-alliés américains, trois jours après la visite officielle de Vladimir Poutine au Caire.
Cet accord franco-égyptien a été négocié en un temps record d’à peine trois mois. Un miracle, lorsqu’on pense que les négociations avec l’Inde, pour l’achat de 126 avions, durent depuis trois ans, et que les déceptions sont multiples dans les « ventes » jamais conclues : Singapour (2005), Brésil (2009), Suisse (2011), Maroc, Arabie Saoudite, Pays-Bas… Prétexte invoqué à chaque fois, le prix excessivement cher de ce fleuron mondial de l’aéronautique. Cause réelle, l’interventionnisme agressif du principal concurrent, à savoir les Etats-Unis avec ses F16, F22 et F35. Ce qui est vrai pour l’aviation civile et dans la concurrence rude entre Boeing et Airbus, l’est encore plus dans l’aéronautique militaire. Le grand « frère » américain n’a pas d’amis lorsqu’il s’agit de ses intérêts vitaux.
L’achat du Rafale par le Qatar n’était qu’un attrape-nigaud
Les gouvernements successifs français, de gauche comme de droite, se réclamant tous de De Gaulle, auraient du le comprendre depuis bien longtemps. Ils auraient du comprendre aussi que la promesse du Qatar, qui remonte à 2008, d’acheter 24 avions Rafale n’était qu’un attrape-nigaud. Premièrement le grand « frère » américain qui dirige réellement cette oligarchie islamo-mafieuse ne lui aurait jamais permis une telle acquisition. Deuxièmement l’émirat du Qatar n’en a pas du tout besoin. Pour se protéger de ses deux ennemis fantasmagoriques, l’Iran et l’Arabie Saoudite, le Qatar dispose d’une armada américaine basée sur son propre sol. Rien qu’à la base d’Al-Udeid qui a servi à la destruction de l’Irak, il y a 6000 marins, 280 blindés, 60 avions de chasse, sans compter les deux porte-avions bien visibles à partir de Doha.
Pourquoi donc les Qataris ont-ils fait durer le plaisir, pour eux, et le calvaire, pour leurs « amis » Français, avec cet achat fictif de Rafale ? Dès 2008, Nicolas Sarkozy se frottait pourtant les mains pour un contrat de 2,5 milliards d’euros. Il était alors question de 24 avions pour « Le vilain petit Qatar ». Probablement pour les rétro-commissions diraient les mauvaises langues qui ne connaissent pas le côté authentiquement ascétique de monsieur Sarkozy !
Son successeur, François Hollande, continuera à croire au conte des milles et une promesse qataries. Le 23 juin 2013, soit deux jours avant le limogeage de Hamad Ben Khalifa, devenu pour Barack Hussein Obama un allié terroriste bien encombrant, François Hollande relançait l’émir bédouin au sujet des avions Rafale. C’était lors de sa visite officielle à Doha, les renseignements américains n’ayant pas pris la peine d’informer leurs collègues français que la mission de l’émir Hamad est terminée. Son remplacement par son fils Tamim ne changera rien à la duplicité, au mensonge et au cynisme du bédouin qatari. En juin 2014, lors d'un toast prononcé à l'Elysée à l'occasion du diner officiel offert en l'honneur de « son altesse royal, l'émir cheikh Tamim Ben Hamad Al-Thani », en visite en France, François Hollande avait fait allusion aux négociations sur la vente du Rafale, relevant que « le Qatar a toujours fait les choix pour son armée de la technologie française… Je sais que vous avez la plus grande attention et la plus grande bienveillance par rapport aux matériels que nous vous proposons dans tous les domaines et notamment aéronautique ».
L’émir bédouin avait alors donné sa « parole définitive » et en novembre 2014, le très sérieux quotidien La Tribune annonçait triomphalement qu’après « trois semaines de négociations entre Dassault Aviation et le Qatar en France, l'avionneur est vraiment très proche d'un premier contrat export pour le Rafale (36 appareils). Elles sont très avancées, à tel point que les négociateurs en seraient à parler des modalités de paiement et de garanties bancaires. C'est dire. Une date d'annonce a même commencé à circuler, le 15 décembre. En tout cas le cheikh Tamin ben Hamad Al-Thani souhaite conclure avant la fin de l'année » (voir source article ci-dessous).
Première gifle d’Abdelfattah Al-Sissi au Qatar
Les Egyptiens connaissaient parfaitement bien toutes ces péripéties franco-qataries sur les avions Rafales. Ils savent que « Jean-Yves Le Drian, le ministre de la Défense, est même allé huit fois au Qatar, pour y rester parfois deux ou trois jours sans que cela soit inscrit à l'agenda. Et ça, le client apprécie » (selon le site d’Europe1). C’est l’une des raisons pour lesquelles les Egyptiens ont préférés la France au concurrent américain, malgré les pressions de celui-ci. Ils ont voulu signifier à François Hollande que « Le vilain petit Qatar » n’est pas du tout un ami fiable. Ils ont aussi voulu dire à l’Occident en général et à la France en particulier que la carte des Frères musulmans est désormais caduque.
Les médias français qui ont fait l’éloge du « printemps arabe » et de « l’islamisme modéré » ne semblent pas voir ces multiples motivations égyptiennes dans l’achat des avions Rafales. Allié (idéologique) des Frères musulmans, aliéné (financier) du Qatar et subordonné (géopolitique) de l’Empire américain, le quotidien Le Monde se la joue intelligent. Dans ses derniers articles, le quotidien « de référence » insiste sur la dégradation de la situation géopolitique au Proche-Orient et tout particulièrement en Lybie où la menace islamiste se précise a incité le gouvernement égyptien à accélérer le renforcement de son arsenal militaire. Comme si l’éradication du péril islamiste –ce qui est bien l’intention du gouvernement égyptien- nécessitait des avions Rafales !
C’est pour dire que l’achat par l’Egypte des avions Rafale est un tournant stratégique majeur, auquel il faudrait ajouter le contrat récemment signé entre l’Egypte et la Russie pour la construction d’une centrale nucléaire. C’est pour dire aussi que, parce que le nouvel homme fort de l’Egypte a bien l’intention d’écraser Daech en Libye et Hamas plus Frères musulmans dans le Sinaï, qu’il cherche à isoler le vilain petit Qatar, principal financier du terrorisme islamiste dans le monde.
Le 30 novembre 2014, au moment ou les medias français jubilaient à l’annonce de la signature imminente du contrat de vente des Rafales au Qatar, notre confrère Jacques-Marie Bourget s’interrogeait : « Pourquoi l’émirat, en annonçant cette « commande » en forme de serpent de mer, veut se faire une fois de plus pardonner par la France et l’Occident. Pardonner de quoi ? Du rôle de plus en plus flagrant joué par le Qatar dans l’avènement d’un jihad sans frontière. Incurable, ce micro état continue, quoiqu’il arrive et sourd aux critiques, de fournir argent et armes aux différentes factions qui rêvent d’un califat mondial » (Mondafrique).
Il n’est pas dit aujourd’hui que l’émir bédouin ne va pas s’empresser de signer illico ce contrat promis depuis 2008. Pour éviter le pire, il en est bien capable. Pour se faire, nos amis français n’ont plus besoin de faire la danse du ventre aux bédouins du Qatar. Il leur suffit de sortir quelques rapports compromettants sur le rôle du Qatar dans le financement du terrorisme en Tunisie, en Libye, en Egypte, en Syrie et même en France ! Il leur suffit aussi d’activer leurs ONG des droits de l’homme et de dénoncer ce qui se passe au pays de Mozza. Il leur suffit de consulter l’auteur de cet article pour leur indiquer la meilleure approche psychologique à adopter avec le bédouin qatari. Consultation gratuite, sans commission… et sans rétrocommissions !
Nebil Ben Yahmed
Article du quotidien La Tribune :
http://www.latribune.fr/entreprises-finance/industrie/aeronautique-defense/20141125trib48b0c2f08/rafale-au-qatar-dassault-tres-proche-d-un-premier-contrat-export.html
Autre source :
http://www.europe1.fr/economie/le-qatar-sur-le-point-d-acheter-24-rafale-2297695