Le général de l'armée libyenne soutenu par la Russie, l'Egypte et les Emirats Arabes Unis, et le terroriste d'Al-Qaïda.soutenu par le Qatar, la Turquie et la France.
Dans son nouveau QG installé sur les hauteurs de Benghazi, le maréchal Khalifa Haftar est entouré de ses gardes du corps. Au loin, l’aviation pilonne les dernières positions djihadistes. À 73 ans, l’ancien opposant de Khadafi s’affiche aujourd’hui comme l’homme fort de la Libye. Alors que le gouvernement d’union nationale de Fayez El-Sarraj, adoubé par l’ONU, perd chaque jour de sa crédibilité, Haftar se pose comme le garant de la sécurité du pays. Il a reçu en exclusivité pour le JDD Roumiana Ougartchinska.
JDD- Après Benghazi, quelle sera la prochaine bataille?
Khalifa Haftar- Nous ne voulons absolument pas frapper une ville libyenne, que ce soit Misrata ou une autre. Nous ne voulons pas dévier de notre but principal, combattre Al-Qaida, l’État islamique et les anciens du GICL (Groupe islamique combattant en Libye), que contrôle toujours Abdelhakim Belhadj. Nous allons poursuivre ces groupes extrémistes qui veulent porter préjudice à l’avenir du peuple libyen. Après, s’ils quittent le pays, nous les laisserons tranquilles.
JDD- La France vous aide-t-elle?
Khalifa Haftar- Nous entretenons de bonnes relations avec la France, que nous considérons comme un partenaire dans la lutte contre le terrorisme. Elle nous soutient moralement et d’un point de vue sécuritaire. Mais il faudrait que ce soutien soit équivalent à celui qui est apporté, sur le plan politique, au gouvernement d’union nationale. La France soutient politiquement des acteurs qui n’ont aucun pouvoir. Mais ça nous va si nous recevons de l’aide en termes d’information et de renseignement. Ces informations sont très importantes sur les personnes qui, la France le sait, sont des ennemis communs.
JDD- La Libye est divisée depuis plus de deux ans, la communauté internationale tente de vous aider à trouver une solution. Pourquoi cela ne fonctionne-t-il pas?
Khalifa Haftar- La communauté internationale ne comprend pas la réalité de notre situation. Elle dispose d’informations erronées et s’appuie là-dessus pour prendre des décisions inapplicables, mauvaises, qui par conséquent, sont refusées par certains et acceptées par d’autres. Pourquoi s’engouffrer dans ce tunnel sombre qui nous détourne de la vérité? Il n’en résulte que de la souffrance pour le pays. Nous, ce que nous souhaitons, c’est voir la lumière au bout du tunnel. C’est aux Libyens de décider ce qui est bon pour eux. La communauté internationale ne devrait que soutenir nos décisions. Alors, nous serons très heureux…
JDD- Après Benghazi, quelle sera la prochaine bataille?
Khalifa Haftar- Nous ne voulons absolument pas frapper une ville libyenne, que ce soit Misrata ou une autre. Nous ne voulons pas dévier de notre but principal, combattre Al-Qaida, l’État islamique et les anciens du GICL (Groupe islamique combattant en Libye), que contrôle toujours Abdelhakim Belhadj. Nous allons poursuivre ces groupes extrémistes qui veulent porter préjudice à l’avenir du peuple libyen. Après, s’ils quittent le pays, nous les laisserons tranquilles.
JDD- La France vous aide-t-elle?
Khalifa Haftar- Nous entretenons de bonnes relations avec la France, que nous considérons comme un partenaire dans la lutte contre le terrorisme. Elle nous soutient moralement et d’un point de vue sécuritaire. Mais il faudrait que ce soutien soit équivalent à celui qui est apporté, sur le plan politique, au gouvernement d’union nationale. La France soutient politiquement des acteurs qui n’ont aucun pouvoir. Mais ça nous va si nous recevons de l’aide en termes d’information et de renseignement. Ces informations sont très importantes sur les personnes qui, la France le sait, sont des ennemis communs.
JDD- La Libye est divisée depuis plus de deux ans, la communauté internationale tente de vous aider à trouver une solution. Pourquoi cela ne fonctionne-t-il pas?
Khalifa Haftar- La communauté internationale ne comprend pas la réalité de notre situation. Elle dispose d’informations erronées et s’appuie là-dessus pour prendre des décisions inapplicables, mauvaises, qui par conséquent, sont refusées par certains et acceptées par d’autres. Pourquoi s’engouffrer dans ce tunnel sombre qui nous détourne de la vérité? Il n’en résulte que de la souffrance pour le pays. Nous, ce que nous souhaitons, c’est voir la lumière au bout du tunnel. C’est aux Libyens de décider ce qui est bon pour eux. La communauté internationale ne devrait que soutenir nos décisions. Alors, nous serons très heureux…
Interview en vidéo :