Hamza Belloumi remet à sa place Adnène Mansar

Point de départ de la polémique, le débat télévisé qui devait opposer Adnène Mansar, ancien rcdiste recyclé depuis 2011 au sein du CPR, qui fait office de directeur de campagne de Moncef Marzouki, et Mohsen Marzouk, chef de la campagne électorale de Béji Caïd Esebsi.

Faute du débat entre Moncef Marzouki et Béji Caïd Essebsi, que celui-ci a eu raison de refuser, les deux seconds des candidats en course à la présidence devaient s’affronter à la télévision, mais Adnène Mansar s’est dérobé à la dernière seconde. Pleurnicheur et menteur, il a prétendu n’avoir jamais donné son accord pour débattre avec Mohsen Marzouk.

Pour confondre Adnène Mansar, alias « pleureuse », le journaliste Hamza Belloumi a alors publié des documents démontrant le contraire de ces allégations. Ce à quoi, Mansar a répliqué par l’injure et la calomnie : « Hamza Riahi (Allusion à Slim Riahi, chef de l’ULP et propriétaire de la fréquence de la chaîne Ettounsiya) oublie que, contrairement à lui, je n’obéis pas aux ordres agrémentés de grosses sommes d’argent, et que je n’assiste pas aux diners et aux rencontres avec Mohsen (allusion à Mohsen Marzouk) et Slim ».

Sans craindre le ridicule, « l’universitaire » qui s’est mis au service du mercenaire No 1 du Qatar a ajouté savoir ce que Hamza Belloumi « fait depuis des semaines, et je sais à quel point tu es impliqué dans l’organisation des machinations contre nous…  Il nous suffit d’être des hommes Hamza, Tout le reste n’a absolument aucune valeur. Mes salutations à monsieur Mohsen et à monsieur Slim, Hamza celui qui ne dit la vérité que par un ordre et ne ment que par un ordre ».

« Je ne perdrais pas mon temps à répondre à un incompétent qui n’a même pas été capable de respecter les rendez-vous de son candidat avec les télévisions et les radios. Je connais maintenant très bien ce monsieur, qui respecte peu et pleure beaucoup », a répliqué Hamza Belloumi, malgré ses liens avec le CPR.
 
On rappellera ici que ce surnom de « pleurnicheuse » lui colle à la peau depuis qu’il a versé quelques larmes, lors de l’émission de Samir el-Wafi « A celui qui ose seulement », le 7 décembre 2014, lorsqu’il a rapporté les craintes de sa fille d’un « retour de la répression et des prisons ».

L’ex-Rcediste Adnène Mansar, devenu éminence grisâtre de Moncef Marzouki, a eu droit à la réponse cinglante et émouvante de Chirine Cherni, la sœur du héro et vrai martyr de la Tunisie, le jeune lieutenant Socrate Cherni, tué par les terroristes de Sidi Ali Ben Aoun, avec ses camarades martyrs, Imed Hizi et les caporaux Mohamed Marzouk, Anis Salhi, Ridha Nasri et Tahar Chebbi. Elle avait alors interpellé Adnène Mansar, « qui n’a jamais connu la prison ni à l’époque de Bourguiba ni sous Ben Ali » : « Sa fille ne lui a pas demandé qui a décapité et brûlé nos martyrs à Chaâmbi ? Elle ne lui a pas demandé qui a tué Socrate, Imed Hizi, Achraf Ben aziza, Atef Jabri… ? Elle ne lui a pas demandé qui a tué Chokri Belaïd et Mohamed Brahmi ? Elle ne lui a pas demandé qui a lynché et tué Lotfi Nagdh… ?

Après la révocation de son maître Moncef Marzouki et son retour à l’anonymat, Adnène Mansar , qu’il soit libre ou en prison, aura tout le temps de méditer les paroles de cette grande dame dont la famille et le frère honorent le peuple tunisien, et qui porte le deuil de son jeune frère comme tous les Tunisiens portent le deuil de leur Patrie défigurée, trahie, violée, volée et hypothéquée.

Lilia Ben Rejeb

Vidéo de Chirine Cherni, la sœur du vrai héro et martyr Socrate Cherni :
https://www.youtube.com/watch?v=AkhmhqSaj_0