Selon le dernier numéro du Maghreb Confidentiel, No 1086, du 14 novembre 2013, « Mohamed Hnid, conseiller en communication de Moncef Marzouki, pourrait être nommé ambassadeur de Tunisie à l’UNESCO. Il aurait le soutien d’Ennahda, dont il est proche. Cette manœuvre explique que Moncef Marzouki dont la récente visite à Paris a été très tendue, ait pris le temps d’aller rendre visite à la DG de l’UNESCO Irina Bokova, à qui il a offert une colombe en argent. Mohamed Hnid assistait à la scène, visiblement ravi ! ».
Dans notre article du 8 novembre dernier, « Marzouki offre à Irina Bokova un cadeau de Ben Ali », nous avons évoqué cet illustre inconnu dont France 24 avait fait un analyste attitré et quotidien. C’était sa double mission : pour le compte du Qatar dont il est l'un des mercenaires, et pour le compte du gouvernement des Frères musulmans en Tunisie, secte dont il est membre. Voici ce que nous écrivions exactement :
« Sur la photo, on voit le « spécialiste en géopolitique et relations internationales », le « professeur » Mohamed Hnid qui, depuis 2011, a beaucoup milité sur France 24 ! En fait, ce Frère musulman originaire de Zarzis, un « akkari » pure souche, est chargé de cours à l’INALCO, l’Institut national des langues et civilisations orientales. Comme beaucoup d’autres étudiants maghrébins dont la langue mère est l’arabe, il a fait des études d’arabe à Paris 3-Censier, pour obtenir rapidement et sans peine quelques diplômes. Son professeur était Burhan Ghalioun, le renégat syrien qui s’est mis au service de Qatraël pour détruire son propre pays. On comprend donc la filiation idéologique de cet illustre inconnu, Mohamed Hnid, ainsi que sa loyauté vis-à-vis de sa patrie d’échange : l’émirat du Qatar. Il se faisait passer sur France24 pour un « analyste politique indépendant » jusqu’au jour où il a eu la malchance d’affronter l’ancien ambassadeur de la Tunisie à l’Unesco, Mezri Haddad, qui a dévoilé le masque de Frère musulman et de mercenaire du Qatar de ce Mohamed Hnid (vidéo). Depuis peu, compte tenu des services de propagande qu’il a rendus à ses Frères musulmans et au Tartour national, il a été nommé par ce dernier conseiller spécial. Moncef Marzouki en a actuellement 62. Oui, 62 conseillers à la présidence ! C'est un poste qui lui permet de toucher un bon salaire à Tunis tout en conservant son boulot d'enseignant à l'INALCO...en attendant de prendre la place de Khemais Chammari à l'Unesco, son rêve de jeunesse ».
C’est fait, et contrairement au Maghreb Confidentiel, nous sommes en mesure d’affirmer que Mohamed Hnid est le futur ambassadeur de la Tunisie auprès de l’UNESCO. Pour obtenir un peu plus d’information et avoir la réaction de Monsieur Mezri Haddad, nous l’avons appelé ce matin. Il s’est contenté d’une phrase : « Je ne sais pas qui du Qatar ou de la Tunisie il faudrait féliciter. L’émirat bédouin a désormais deux ambassadeurs à l’UNESCO » ! Phrase cinglante qui nous a inspirée le titre de cet article. A croire qu'en élevant cet insignifiant personnage, Mohamed Hnid, au rang d'ambassadeur, Moncef Marzouki a voulu lancer une pique à son ex ami d'exil, Mezri Haddad, qui a occupé ce poste jusquà février 2011 et qui a ridiculisé Mohamed Hnid sur France 24, il y a quelques mois (voir vidéo).
Ce titulaire d’une maîtrise d’arabe qui avait un penchant pour les Frères musulmans tunisiens mais qui n’est devenu activiste qu’après le 14 janvier 2011, lorsqu’il n’y avait plus aucun risque de se déclarer sympathisant islamiste, a ainsi pris la place de Khémaïs Chammari qu’il convoitait jalousement comme beaucoup d’autres médiocres charriés par la boue de la révolution du jasmin. Après tout, c’est de bonne guerre ; Chammari lui-même a recouru aux mêmes manœuvres et procédés pour se faire nommer à ce poste. Dès l’arrivée au pouvoir de Béji Caïd Essebsi, Khémaïs Chammari a supplié Kamel Eltaïef pour occuper le poste laissé vacant depuis la démission de Mezri Haddad le 13 janvier 2011. Celui qui nommait les ministres et les diplomates au début du « l’ère nouvelle » du 7 novembre 1987, a évidemment rendu à son ex agent sous traitant, en le faisant nommer à l’un des rares postes diplomatiques qui exige une grande culture et, surtout, de hautes qualifications universitaires. Fidèles à son habitude, Kamel Eltaïef a par la suite fait courir le bruit que c’est Slim Chiboub qui serai derrière la nomination de Chammari à l’UNESCO (sur ces péripéties nauséabondes, voir le blog de Sami Ben Abdallah).
L’éjection de Khémaïs Chammari de l’UNESCO est restée un secret bien gardé. Son retour à Tunis remonte pourtant à juin 2013. Aucun média tunisien n’a parlé de cette fin de mission. Et pour cause ! On doit ajouter ici que dès la désignation de Moncef Marzouki par Rached Ghannouchi à la présidence, Chammari savait que ses jours étaient comptés. Nul ne connait Marzouki mieux que Khémaïs Chammari. Il sait que son ennemi est rancunier. Moncef Marzouki n’a effectivement pas oublié le petit coup de poing qu’il a reçu de Chammari en 1992, lors du congrès de la LTDH, à l’époque où les arguments du futur diplomate étaient vraiment frappants !
Maintenant qu’il est au repos, touchant une retraite de 1100 dinars après moins de deux ans de vie « active », Chammari peut espérer le second tome de « Mon ami Khemaïs Chammari », article à l’eau de rose et de jasmin, rédigé par Saadeddine Zmerli et publié par Nawaat, le 11 mars 2011. Cet hyper-révolutionnaire a été nommé ministre de la Santé par Ben Ali, juste après le 7 novembre 1987, ensuite ambassadeur à Berne de "l'Etat mafieux" qu'il a dénoncé dans son article de Nawaat, avec effet rétroactif !
Et son digne successeur, Mohamed Hnid peut déménager de Bobigny au 16ème arrondissement pour profiter du logement de fonction qui coûte au ministère des Affaires étrangères 14 000 dinars par mois, et d’un salaire de 7000 euros mensuel (depuis la révolution "prolétaire", les salaires des ambassadeurs ont été quasiment doublés)…outre les primes de « mobilité géographique » que lui accorderait sa patrie mère : le Qatar. Mohamed Hnid a été nommé conseiller à la présidence tunisienne par arrêté républicain No 2013-299, du 1er novembre 2013, confirmé dans le JORT du 19 novembre 2013. TunisieSecret
Karim Zmerli
Dans notre article du 8 novembre dernier, « Marzouki offre à Irina Bokova un cadeau de Ben Ali », nous avons évoqué cet illustre inconnu dont France 24 avait fait un analyste attitré et quotidien. C’était sa double mission : pour le compte du Qatar dont il est l'un des mercenaires, et pour le compte du gouvernement des Frères musulmans en Tunisie, secte dont il est membre. Voici ce que nous écrivions exactement :
« Sur la photo, on voit le « spécialiste en géopolitique et relations internationales », le « professeur » Mohamed Hnid qui, depuis 2011, a beaucoup milité sur France 24 ! En fait, ce Frère musulman originaire de Zarzis, un « akkari » pure souche, est chargé de cours à l’INALCO, l’Institut national des langues et civilisations orientales. Comme beaucoup d’autres étudiants maghrébins dont la langue mère est l’arabe, il a fait des études d’arabe à Paris 3-Censier, pour obtenir rapidement et sans peine quelques diplômes. Son professeur était Burhan Ghalioun, le renégat syrien qui s’est mis au service de Qatraël pour détruire son propre pays. On comprend donc la filiation idéologique de cet illustre inconnu, Mohamed Hnid, ainsi que sa loyauté vis-à-vis de sa patrie d’échange : l’émirat du Qatar. Il se faisait passer sur France24 pour un « analyste politique indépendant » jusqu’au jour où il a eu la malchance d’affronter l’ancien ambassadeur de la Tunisie à l’Unesco, Mezri Haddad, qui a dévoilé le masque de Frère musulman et de mercenaire du Qatar de ce Mohamed Hnid (vidéo). Depuis peu, compte tenu des services de propagande qu’il a rendus à ses Frères musulmans et au Tartour national, il a été nommé par ce dernier conseiller spécial. Moncef Marzouki en a actuellement 62. Oui, 62 conseillers à la présidence ! C'est un poste qui lui permet de toucher un bon salaire à Tunis tout en conservant son boulot d'enseignant à l'INALCO...en attendant de prendre la place de Khemais Chammari à l'Unesco, son rêve de jeunesse ».
C’est fait, et contrairement au Maghreb Confidentiel, nous sommes en mesure d’affirmer que Mohamed Hnid est le futur ambassadeur de la Tunisie auprès de l’UNESCO. Pour obtenir un peu plus d’information et avoir la réaction de Monsieur Mezri Haddad, nous l’avons appelé ce matin. Il s’est contenté d’une phrase : « Je ne sais pas qui du Qatar ou de la Tunisie il faudrait féliciter. L’émirat bédouin a désormais deux ambassadeurs à l’UNESCO » ! Phrase cinglante qui nous a inspirée le titre de cet article. A croire qu'en élevant cet insignifiant personnage, Mohamed Hnid, au rang d'ambassadeur, Moncef Marzouki a voulu lancer une pique à son ex ami d'exil, Mezri Haddad, qui a occupé ce poste jusquà février 2011 et qui a ridiculisé Mohamed Hnid sur France 24, il y a quelques mois (voir vidéo).
Ce titulaire d’une maîtrise d’arabe qui avait un penchant pour les Frères musulmans tunisiens mais qui n’est devenu activiste qu’après le 14 janvier 2011, lorsqu’il n’y avait plus aucun risque de se déclarer sympathisant islamiste, a ainsi pris la place de Khémaïs Chammari qu’il convoitait jalousement comme beaucoup d’autres médiocres charriés par la boue de la révolution du jasmin. Après tout, c’est de bonne guerre ; Chammari lui-même a recouru aux mêmes manœuvres et procédés pour se faire nommer à ce poste. Dès l’arrivée au pouvoir de Béji Caïd Essebsi, Khémaïs Chammari a supplié Kamel Eltaïef pour occuper le poste laissé vacant depuis la démission de Mezri Haddad le 13 janvier 2011. Celui qui nommait les ministres et les diplomates au début du « l’ère nouvelle » du 7 novembre 1987, a évidemment rendu à son ex agent sous traitant, en le faisant nommer à l’un des rares postes diplomatiques qui exige une grande culture et, surtout, de hautes qualifications universitaires. Fidèles à son habitude, Kamel Eltaïef a par la suite fait courir le bruit que c’est Slim Chiboub qui serai derrière la nomination de Chammari à l’UNESCO (sur ces péripéties nauséabondes, voir le blog de Sami Ben Abdallah).
L’éjection de Khémaïs Chammari de l’UNESCO est restée un secret bien gardé. Son retour à Tunis remonte pourtant à juin 2013. Aucun média tunisien n’a parlé de cette fin de mission. Et pour cause ! On doit ajouter ici que dès la désignation de Moncef Marzouki par Rached Ghannouchi à la présidence, Chammari savait que ses jours étaient comptés. Nul ne connait Marzouki mieux que Khémaïs Chammari. Il sait que son ennemi est rancunier. Moncef Marzouki n’a effectivement pas oublié le petit coup de poing qu’il a reçu de Chammari en 1992, lors du congrès de la LTDH, à l’époque où les arguments du futur diplomate étaient vraiment frappants !
Maintenant qu’il est au repos, touchant une retraite de 1100 dinars après moins de deux ans de vie « active », Chammari peut espérer le second tome de « Mon ami Khemaïs Chammari », article à l’eau de rose et de jasmin, rédigé par Saadeddine Zmerli et publié par Nawaat, le 11 mars 2011. Cet hyper-révolutionnaire a été nommé ministre de la Santé par Ben Ali, juste après le 7 novembre 1987, ensuite ambassadeur à Berne de "l'Etat mafieux" qu'il a dénoncé dans son article de Nawaat, avec effet rétroactif !
Et son digne successeur, Mohamed Hnid peut déménager de Bobigny au 16ème arrondissement pour profiter du logement de fonction qui coûte au ministère des Affaires étrangères 14 000 dinars par mois, et d’un salaire de 7000 euros mensuel (depuis la révolution "prolétaire", les salaires des ambassadeurs ont été quasiment doublés)…outre les primes de « mobilité géographique » que lui accorderait sa patrie mère : le Qatar. Mohamed Hnid a été nommé conseiller à la présidence tunisienne par arrêté républicain No 2013-299, du 1er novembre 2013, confirmé dans le JORT du 19 novembre 2013. TunisieSecret
Karim Zmerli