Commémorant le 40ème jour du décès du commandant et militant nationaliste Abdallah Abaâb, disparu le 19 février dernier à l’âge de 88 ans, l’association des anciens combattants a invité Foued Mebazaa pour y faire un discours, ce qui est déjà en soi une erreur : on ne donne pas la parole à un traître pour commémorer la mémoire d’un patriote. Dès que Foued Mebazaa a pris la parole, plusieurs anciens hauts responsables ont quitté la salle, infligeant ainsi à ce traitre une leçon mémorable. « Je ne veux pas l'écouter parce qu’il a tout renié », a déclaré un ancien ministre.
Réagissant à un article publié par nos confrères d’African Manager, intitulé « Foued Mebazaa mis en quarantaine », l’ancien ministre et ancien gouverneur de la Banque centrale, Taoufik Baccar, a écrit sur sa page facebook que cette mise en quarantaine est amplement méritée, en précisant : « Je n'ai pas l'habitude de dénigrer les gens mais comme je n'aime pas les retourneurs de veste, je vais vous dire que ce personnage qui, à un certain moment en 2011, parlait de "fassad et fassidine" (corruption et corrompus) a exercé une pression continue sur la BCT pour disposer d'une allocation touristique supplémentaire à ses droits. Imaginez pour faire quoi ? Pour participer annuellement avec sa famille au festival de cannes, et il ose parler de "fassad" et il prend ses ex collègues pour "fassidine"(corrompus) » !
Taoufik Baccar, l’un des ministres les plus intègres et les plus compétents, a oublié de dire qu’outre le festival de Cannes dont il était un invité permanent, Foued Mebazaa passait quasiment tous ses week end à Paris, avec son épouse et en compagnie de son ami, Ferid Memmich, pour déguster les grands vins et fumer les gros cigares au boulevard Saint-Germain des-Près… aux frais de la république bénalienne ! A chaque samedi, une Mercédès de l’ambassade de Tunisie en France l’attendait à l’aéroport d’Orly.
Foued Mebazaa, "Foufou" pour les intimes, qui a été de tous les régimes de 1956 à 2011, a été porté à la présidence de la République à la suite du coup d’Etat du 14 janvier 2011. Plusieurs années Maire de Carthage, où il a édifié l’un de ses palais sur un site archéologique, membre du bureau politique de RCD, président de la Chambre des députés 14 années durant (1997-2011), Foued Mebazaa a eu pour mission de défendre les « acquis de la révolution » et de pourchasser les « corrompus ». Et dans cette mission révolutionnaire, il avait choisi comme premier conseiller politique son ami Ferid Memmich. C’est à cette époque là que la chasse aux sorcières a été menée contre certains ministres intègres, de hauts commis de l’Etat, des chefs d’entreprises et hommes d’affaires, dont beaucoup sont toujours privés de leurs passeports. Rien ne nous permet cependant d'affirmer que Ferid Memmich ait pris part d'une façon ou d'une autre à cette chasse aux sorcières. Une telle entreprise ne ressemble guère à cet homme plutôt jovial, discret et surtout intellectuel, tout le contraire d'un Kamel Eltaïef, qui serait l'architecte suprême de cette chasse aux sorcières.
En février 2014, notre journal a exhumé une lettre que Foued Mebazaa avait adressée au Parlement européen en décembre 2000, lorsque la Tunisie faisait l’objet d’une campagne de dénigrement suscitée par un ramassis de Harkis Tunisiens et orchestrée par une poignée de gauchistes et d’écologistes Français qui siégeaient à Bruxelles et suivaient à la lettre les directives de Robert Ménard, qui est passé de RSF au Front National, après une longue escale au Qatar, au service de cheikha Mozza… et de la liberté d’expression ! Celui qui était Président de la Chambre des Députés dénonçait alors à juste titre « l’idéologie fanatique et terroriste », ainsi que « trois ou quatre égarés, traîtres à leur pays », à savoir Kamel Jendoubi, Sihem Bensedrine, Taoufik Ben Brick et un quatrième, Khémaïs Chammari dont Fouad Mebazaa fera d’ailleurs un ambassadeur dès février 2011 !
Les temps ont bien changé depuis cette lettre au Parlement européen. Foued Mebazaa, sous la présidence duquel les plus patriotes des ministres, des hauts responsables et des hommes d’affaires Tunisiens ont été arbitrairement jetés en prison ou privés de leurs passeports, bénéficie aujourd’hui d’une retraite de 17000 dinars, outre les différents autres privilèges en nature. Durant son funeste séjour au palais de Carthage, il a expurgé les archives présidentielles de tous les documents compromettants pour lui, pour sa famille et pour ses amis.
Aujourd’hui que la Tunisie est économiquement et socialement plus bas que terre, Foued Mebazaa fume toujours le cigare et fréquente régulièrement « Les Deux Magots » à Saint-Germain-des-Près. Sa dose mensuelle de cigares peut nourrir cinq familles de Sidi Bouzid… le berceau de la « révolution » du cigare au goût du jasmin !
Karim Zmerli
Notre article du 14 février 2014 révélant la lettre de Foued Mebazaa au Parlement européen :
http://www.tunisie-secret.com/Lorsque-Fouad-Mebazaa-denoncait-les-traitres-patentes-et-les-larbins-du-Parlement-Europeen_a805.html
Réagissant à un article publié par nos confrères d’African Manager, intitulé « Foued Mebazaa mis en quarantaine », l’ancien ministre et ancien gouverneur de la Banque centrale, Taoufik Baccar, a écrit sur sa page facebook que cette mise en quarantaine est amplement méritée, en précisant : « Je n'ai pas l'habitude de dénigrer les gens mais comme je n'aime pas les retourneurs de veste, je vais vous dire que ce personnage qui, à un certain moment en 2011, parlait de "fassad et fassidine" (corruption et corrompus) a exercé une pression continue sur la BCT pour disposer d'une allocation touristique supplémentaire à ses droits. Imaginez pour faire quoi ? Pour participer annuellement avec sa famille au festival de cannes, et il ose parler de "fassad" et il prend ses ex collègues pour "fassidine"(corrompus) » !
Taoufik Baccar, l’un des ministres les plus intègres et les plus compétents, a oublié de dire qu’outre le festival de Cannes dont il était un invité permanent, Foued Mebazaa passait quasiment tous ses week end à Paris, avec son épouse et en compagnie de son ami, Ferid Memmich, pour déguster les grands vins et fumer les gros cigares au boulevard Saint-Germain des-Près… aux frais de la république bénalienne ! A chaque samedi, une Mercédès de l’ambassade de Tunisie en France l’attendait à l’aéroport d’Orly.
Foued Mebazaa, "Foufou" pour les intimes, qui a été de tous les régimes de 1956 à 2011, a été porté à la présidence de la République à la suite du coup d’Etat du 14 janvier 2011. Plusieurs années Maire de Carthage, où il a édifié l’un de ses palais sur un site archéologique, membre du bureau politique de RCD, président de la Chambre des députés 14 années durant (1997-2011), Foued Mebazaa a eu pour mission de défendre les « acquis de la révolution » et de pourchasser les « corrompus ». Et dans cette mission révolutionnaire, il avait choisi comme premier conseiller politique son ami Ferid Memmich. C’est à cette époque là que la chasse aux sorcières a été menée contre certains ministres intègres, de hauts commis de l’Etat, des chefs d’entreprises et hommes d’affaires, dont beaucoup sont toujours privés de leurs passeports. Rien ne nous permet cependant d'affirmer que Ferid Memmich ait pris part d'une façon ou d'une autre à cette chasse aux sorcières. Une telle entreprise ne ressemble guère à cet homme plutôt jovial, discret et surtout intellectuel, tout le contraire d'un Kamel Eltaïef, qui serait l'architecte suprême de cette chasse aux sorcières.
En février 2014, notre journal a exhumé une lettre que Foued Mebazaa avait adressée au Parlement européen en décembre 2000, lorsque la Tunisie faisait l’objet d’une campagne de dénigrement suscitée par un ramassis de Harkis Tunisiens et orchestrée par une poignée de gauchistes et d’écologistes Français qui siégeaient à Bruxelles et suivaient à la lettre les directives de Robert Ménard, qui est passé de RSF au Front National, après une longue escale au Qatar, au service de cheikha Mozza… et de la liberté d’expression ! Celui qui était Président de la Chambre des Députés dénonçait alors à juste titre « l’idéologie fanatique et terroriste », ainsi que « trois ou quatre égarés, traîtres à leur pays », à savoir Kamel Jendoubi, Sihem Bensedrine, Taoufik Ben Brick et un quatrième, Khémaïs Chammari dont Fouad Mebazaa fera d’ailleurs un ambassadeur dès février 2011 !
Les temps ont bien changé depuis cette lettre au Parlement européen. Foued Mebazaa, sous la présidence duquel les plus patriotes des ministres, des hauts responsables et des hommes d’affaires Tunisiens ont été arbitrairement jetés en prison ou privés de leurs passeports, bénéficie aujourd’hui d’une retraite de 17000 dinars, outre les différents autres privilèges en nature. Durant son funeste séjour au palais de Carthage, il a expurgé les archives présidentielles de tous les documents compromettants pour lui, pour sa famille et pour ses amis.
Aujourd’hui que la Tunisie est économiquement et socialement plus bas que terre, Foued Mebazaa fume toujours le cigare et fréquente régulièrement « Les Deux Magots » à Saint-Germain-des-Près. Sa dose mensuelle de cigares peut nourrir cinq familles de Sidi Bouzid… le berceau de la « révolution » du cigare au goût du jasmin !
Karim Zmerli
Notre article du 14 février 2014 révélant la lettre de Foued Mebazaa au Parlement européen :
http://www.tunisie-secret.com/Lorsque-Fouad-Mebazaa-denoncait-les-traitres-patentes-et-les-larbins-du-Parlement-Europeen_a805.html