Dernier coup de force en date et malgré la résistance du courageux ministre de l’Intérieur, Lotfi Brahem, Ennahda a réussi à placer au sein du ministère de l’Intérieur deux de ses poulains, qui sont désormais aux commandes de deux directions très sensibles.
En effet, avec la complicité de celui qui fait office de premier ministre, Youssef Chahed, et nonobstant le refus de Lotfi Brahem, les dénommés Rached Bettaieb et Adel Chouchane ont été nommés respectivement directeur de la sureté nationale et directeur des services spéciaux. Deux postes névralgiques pour assurer aux Frères musulmans la pérennité et l’impunité pour leurs nombreux crimes politiques, leur implication avérée dans le financement des réseaux terroristes expédiés en Syrie, et pour avoir fait main basse sur l’argent public.
Plus connus pour leurs démêlés avec la justice -Rached Bettaieb a été jugé et condamné à six mois de prison dans l’affaire de l’attaque de la recette de finances de Tboursouk en 2011- que pour leurs compétences dans le domaine sécuritaire, ces deux responsables sont cités dans plusieurs dossiers de corruption. Le principe est connu : plus on est mouillé et corrompu, plus on sera servile. C’est la raison pour laquelle ils ont été choisis par Rached Ghannouchi via Saïd Ferjani (voir notre article du 5 mars dernier, « Réunion secrète entre Youssef Chahed et Saïd Ferjani pour expurger l’Intérieur »).
Si important soit-il, le contrôle du ministère de l’Intérieur n’est pas suffisant pour les Frères musulmans. Encore faut-il s’assurer du soutien total et absolu du ministère de la Justice pour être à l’abri de toutes poursuites judiciaires d’une part, et d’autre part pour actionner la justice contre les patriotes et les rares résistants qui combattent encore les Frères musulmans et leurs nombreux mercenaires.
Noureddine Bhiri, ancien « ministre » de la justice, avec la complicité de l’actuel titulaire de ce portefeuille ministériel régalien, Ghazi Jeribi, ont mis en place un plan machiavélique pour parfaire le contrôle total sur les deux ministères, celui de l’intérieur, et celui de la justice, qui est déjà très largement phagocyté par les islamistes et par les islamo-gauchistes de l’ex CPR du traitre suprême Moncef Marzouki. Leurs plan consiste à :
- Créer un climat de tension et de zizanie entre la justice et la police en encourageant une fronde contre Lotfi Brahem, dernier rempart contre les ennemis de la Tunisie en général et les Frères musulmans en particulier.
Karim Zmerli
En effet, avec la complicité de celui qui fait office de premier ministre, Youssef Chahed, et nonobstant le refus de Lotfi Brahem, les dénommés Rached Bettaieb et Adel Chouchane ont été nommés respectivement directeur de la sureté nationale et directeur des services spéciaux. Deux postes névralgiques pour assurer aux Frères musulmans la pérennité et l’impunité pour leurs nombreux crimes politiques, leur implication avérée dans le financement des réseaux terroristes expédiés en Syrie, et pour avoir fait main basse sur l’argent public.
Plus connus pour leurs démêlés avec la justice -Rached Bettaieb a été jugé et condamné à six mois de prison dans l’affaire de l’attaque de la recette de finances de Tboursouk en 2011- que pour leurs compétences dans le domaine sécuritaire, ces deux responsables sont cités dans plusieurs dossiers de corruption. Le principe est connu : plus on est mouillé et corrompu, plus on sera servile. C’est la raison pour laquelle ils ont été choisis par Rached Ghannouchi via Saïd Ferjani (voir notre article du 5 mars dernier, « Réunion secrète entre Youssef Chahed et Saïd Ferjani pour expurger l’Intérieur »).
Si important soit-il, le contrôle du ministère de l’Intérieur n’est pas suffisant pour les Frères musulmans. Encore faut-il s’assurer du soutien total et absolu du ministère de la Justice pour être à l’abri de toutes poursuites judiciaires d’une part, et d’autre part pour actionner la justice contre les patriotes et les rares résistants qui combattent encore les Frères musulmans et leurs nombreux mercenaires.
Noureddine Bhiri, ancien « ministre » de la justice, avec la complicité de l’actuel titulaire de ce portefeuille ministériel régalien, Ghazi Jeribi, ont mis en place un plan machiavélique pour parfaire le contrôle total sur les deux ministères, celui de l’intérieur, et celui de la justice, qui est déjà très largement phagocyté par les islamistes et par les islamo-gauchistes de l’ex CPR du traitre suprême Moncef Marzouki. Leurs plan consiste à :
- Créer un climat de tension et de zizanie entre la justice et la police en encourageant une fronde contre Lotfi Brahem, dernier rempart contre les ennemis de la Tunisie en général et les Frères musulmans en particulier.
- Désignation par Youssef Chahed, de Mohamed Tekkari, un proche d’Ennahda, à la tête de la justice militaire.
- Cibler les cadres sécuritaires « récalcitrants » en fabricant de toute pièce contre eux des plaintes judiciaires traitées exclusivement par cette justice militaire.
-Placer le juge islamiste Hédi Khediri à la tête du conseil supérieur de la Justice et par la suite, prendre le contrôle de la Cour Constitutionnelle qui est en cours de formation.
-Constituer une cellule de coordination entre l’appareil judiciaire et l’appareil sécuritaire, sous la direction secrète de Noureddine Bhiri et avec la collaboration de Slim Medini, Hédi Makni (secrétaire général du gouvernement), Elyès Zalleg (directeur général des prisons), Elyès Mnakbi (PDG de Tunisair), Youssef Zouaghi (directeur des Douanes), Rached Bettaïeb, Kamel Guizani, Hosni Soula, Mohamed Ali Ben Khaled, et Adnane Mnissi, ces deux derniers étant des directeurs au ministère de l’Intérieur qui sont missionnés pour traquer les sécuritaires patriotes, les juges honnêtes, et pour préparer aussi des dossiers contre les proches du président, dont Hafedh et Sadri Caïd Essebsi.
- Promouvoir la fulgurante carrière du juge corrompu Béchir Akremi en le faisant passer pour la seule référence en matière de crimes terroristes. Ce qui permettrait au parti islamiste Ennahda d’être blanchi de tous les crimes dont il est coupable et de les mettre à l’abri de la justice notamment internationale.Ce plan diabolique est conçu et mis en place par les dirigeants d’Ennahda et chapeauté par Noureddine Bhiri avec la complicité de quelques hauts responsables, notamment Youssef Zouaghi, Kamel Guizani et tant d’autres cadres corrompus. Ce plan consiste tout simplement à mettre à genoux ce qui reste de l’Etat tunisien et à installer une dictature islamo-compatible, copiée sur le modèle turc, dont la Tunisie aura toutes les peines du monde à se débarrasser.
Karim Zmerli