Pourquoi personne n’en parle ? Beaucoup parmi les nouveaux politiciens « révolutionnaires » et les nouveaux journalistes sont pourtant au courant de l’existence de cette cellule de renseignement et d’espionnage américaine implantée en Tunisie dès avril 2011 et qui est devenue depuis un véritable laboratoire basé dans les locaux de l’ancien ministère du Transport et employant une centaine d’individus, dont la moitié sont des Tunisiens, des Libyens et des Turcs. Cette information, nous la tenons d’un ancien haut cadre retraité du ministère de l’Intérieur.
Officiellement, cette cellule devenue laboratoire ne dépend d’aucun organe du gouvernement américain, ni la CIA, ni le FBI, ni le Pentagone… A part les deux grands boss américains dont nous ignorons les noms et qui seraient sous les ordres de Donald Rumsfeld et de John McCain (qui se rendra à Tunis dans quelques jours), les deux principaux destructeurs de l’Irak, ce laboratoire est constitué de mercenaires Tunisiens et Libyens, ainsi que de six personnes des services de renseignement turcs. Les mercenaires Tunisiens et Libyens sont principalement des hommes d’Abdelhakim Belhadj, des éléments d’Ennahdha, d’anciens flics de Ben Ali qui ont vendu leur âme aux « libérateurs » de la Tunisie, ainsi que quelques cybers-collabos qui ont fait la « révolution du jasmin ».
Se présentant comme un organisme de « recherche et de lutte anti-terroriste », la principale activité de ce laboratoire consiste à préparer la « pacification » de la Libye, la « stabilisation » de la Tunisie, la perturbation de l’Egypte et, surtout, la déstabilisation de l’Algérie. Ce dernier pays reste la cible prioritaire des stratèges du « printemps arabe ».
Les services égyptiens, saoudiens et émiratis sont parfaitement au courant de ce projet et y seraient radicalement opposés. Selon nos informations, avant même le décès du roi Abdallah, l’Arabie Saoudite aurait changé de stratégie à l’égard de la Syrie et aurait été totalement contre la déstabilisation de l’Algérie voulue par certains lobbies pétroliers américains en parfait accord avec le Qatar. Depuis quelques mois, cet « Etat » islamo-mafieux est d’ailleurs dans la ligne de mire de l’Arabie Saoudite et des Emirats Arabes Unis qui auraient décidé d’éradiquer les Frères musulmans.
De sources dignes de foi, lors de la dernière et furtive rencontre entre Abdelfattah al-Sissi et Béji Caïd Essebsi, en marge du Sommet de l’Union Africaine tenu à Addis Abeda, le vendredi 30 janvier 2015, le président égyptien aurait attiré l’attention de son homologue tunisien sur ce fameux laboratoire en plein cœur de Tunis, dont les activités occultes constituent une menace pour la sécurité de l’Egypte et de l’Algérie. Les médias tunisiens ont d’ailleurs sobrement rapporté les échanges entre les deux chefs d’Etat en indiquant qu’au cours de cette rencontre, « la première entre les deux hommes, des questions d’intérêt commun ont été évoquées comme le terrorisme et la crise libyenne ». Béji Caïd Essebsi a souligné que la solution de la crise libyenne résidait dans le consensus entre toutes les parties. «La Tunisie et l’Egypte ne peuvent qu’encourager les initiatives qui vont dans ce sens», a-t-il précisé en ajoutant que « Les deux pays doivent soutenir l’intégrité territoriale et appeler à éviter les tentatives sécessionnistes».
Mis à part cet échange très diplomatique entre les deux présidents, la question est de savoir si Béji Caïd Essebsi, qui se présente comme un président patriote et souverainiste, va mettre fin aux activités secrètes et très dangereuses de ce fameux laboratoire américain. Nous connaissons tous le rôle qu'il a joué dans la destruction de la Libye en 2011, avec un certain général aujourd'hui à la retraite. Considérons que ce fut une erreur... ou une contrainte géopolitique! Président depuis peu, il doit démontrer son patriotisme aujourd'hui plus que jamais.
En attendant cette décision qui prouvera éventuellement que la Tunisie a retrouvé une partie de sa souveraineté, nos confrères journalistes tunisiens et algériens peuvent enquêter sur ce laboratoire de renseignement et d’espionnage qui se trouve à dix minutes de l’aéroport de Tunis-Carthage, dans les locaux de l’ancien siège du ministère du Transport, plus exactement en face de l'actuel siège de Tunisair. Ils peuvent mener une investigation sur les mercenaires Tunisiens qui y travaillent et sur les hommes d’Abdelhakim Belhadj, l’ancien agent d’Al-Qaïda qui a été retourné par les services britanniques et américains. Nous y reviendrons.
Nebil Ben Yahmed
Officiellement, cette cellule devenue laboratoire ne dépend d’aucun organe du gouvernement américain, ni la CIA, ni le FBI, ni le Pentagone… A part les deux grands boss américains dont nous ignorons les noms et qui seraient sous les ordres de Donald Rumsfeld et de John McCain (qui se rendra à Tunis dans quelques jours), les deux principaux destructeurs de l’Irak, ce laboratoire est constitué de mercenaires Tunisiens et Libyens, ainsi que de six personnes des services de renseignement turcs. Les mercenaires Tunisiens et Libyens sont principalement des hommes d’Abdelhakim Belhadj, des éléments d’Ennahdha, d’anciens flics de Ben Ali qui ont vendu leur âme aux « libérateurs » de la Tunisie, ainsi que quelques cybers-collabos qui ont fait la « révolution du jasmin ».
Se présentant comme un organisme de « recherche et de lutte anti-terroriste », la principale activité de ce laboratoire consiste à préparer la « pacification » de la Libye, la « stabilisation » de la Tunisie, la perturbation de l’Egypte et, surtout, la déstabilisation de l’Algérie. Ce dernier pays reste la cible prioritaire des stratèges du « printemps arabe ».
Les services égyptiens, saoudiens et émiratis sont parfaitement au courant de ce projet et y seraient radicalement opposés. Selon nos informations, avant même le décès du roi Abdallah, l’Arabie Saoudite aurait changé de stratégie à l’égard de la Syrie et aurait été totalement contre la déstabilisation de l’Algérie voulue par certains lobbies pétroliers américains en parfait accord avec le Qatar. Depuis quelques mois, cet « Etat » islamo-mafieux est d’ailleurs dans la ligne de mire de l’Arabie Saoudite et des Emirats Arabes Unis qui auraient décidé d’éradiquer les Frères musulmans.
De sources dignes de foi, lors de la dernière et furtive rencontre entre Abdelfattah al-Sissi et Béji Caïd Essebsi, en marge du Sommet de l’Union Africaine tenu à Addis Abeda, le vendredi 30 janvier 2015, le président égyptien aurait attiré l’attention de son homologue tunisien sur ce fameux laboratoire en plein cœur de Tunis, dont les activités occultes constituent une menace pour la sécurité de l’Egypte et de l’Algérie. Les médias tunisiens ont d’ailleurs sobrement rapporté les échanges entre les deux chefs d’Etat en indiquant qu’au cours de cette rencontre, « la première entre les deux hommes, des questions d’intérêt commun ont été évoquées comme le terrorisme et la crise libyenne ». Béji Caïd Essebsi a souligné que la solution de la crise libyenne résidait dans le consensus entre toutes les parties. «La Tunisie et l’Egypte ne peuvent qu’encourager les initiatives qui vont dans ce sens», a-t-il précisé en ajoutant que « Les deux pays doivent soutenir l’intégrité territoriale et appeler à éviter les tentatives sécessionnistes».
Mis à part cet échange très diplomatique entre les deux présidents, la question est de savoir si Béji Caïd Essebsi, qui se présente comme un président patriote et souverainiste, va mettre fin aux activités secrètes et très dangereuses de ce fameux laboratoire américain. Nous connaissons tous le rôle qu'il a joué dans la destruction de la Libye en 2011, avec un certain général aujourd'hui à la retraite. Considérons que ce fut une erreur... ou une contrainte géopolitique! Président depuis peu, il doit démontrer son patriotisme aujourd'hui plus que jamais.
En attendant cette décision qui prouvera éventuellement que la Tunisie a retrouvé une partie de sa souveraineté, nos confrères journalistes tunisiens et algériens peuvent enquêter sur ce laboratoire de renseignement et d’espionnage qui se trouve à dix minutes de l’aéroport de Tunis-Carthage, dans les locaux de l’ancien siège du ministère du Transport, plus exactement en face de l'actuel siège de Tunisair. Ils peuvent mener une investigation sur les mercenaires Tunisiens qui y travaillent et sur les hommes d’Abdelhakim Belhadj, l’ancien agent d’Al-Qaïda qui a été retourné par les services britanniques et américains. Nous y reviendrons.
Nebil Ben Yahmed