C’est connu, le Dieu des Frères musulmans n’est pas Allah mais l’argent-roi. C’est connu, le royaume des islamistes n’est pas dans les cieux et après la mort, mais ici et maintenant. C’est connu, depuis que les Frères musulmans sont revenus en Tunisie à la faveur du coup d’Etat américano-qatari du 14 janvier 2011, et qu’ils ont mis la main sur tous les secteurs névralgiques (armée, police, justice, éducation et économie), ils se sont livrés à véritables pillages du pays avec la compromission active de leurs alliés de Nidaa Tounès.
USA, Qatar, Turquie, les premiers servis
Si l’on excepte les « libérateurs » de la populace et non pas du peuple, à savoir les Américains, qui ont transformé la Tunisie en immense base militaire et de renseignement, les premiers servis après le coup d’Etat du 14 janvier 2011 ont été les Qataris. Véritables maîtres du pays de Bourguiba et de Ben Ali, ces primitifs à la solde de l’Empire se sont appropriés des banques, des hôtels, des entreprises publiques… et l’exclusivité des archives de la Présidence que Moncef Marzouki et les frères Daïmi leur ont donné dès 2012, contre argent.
Les seconds servis ont été les fils et les amis du dictateur ottoman et frère musulman, Recep Tayyip Erdogan, le voleur qui a dépouillé la Syrie et le partenaire de Daech dont il recyclait, avec Halliburton des Bush, Dick Cheney et Donald Rumsfeld, le pétrole irakien et syrien, jusqu’à ce que les Russes découvrent et dévoilent ce grand trafic mondial. En Tunisie, les Turcs ont également mis la main sur quelques perles des richesses nationales, notamment les ports, les aéroports, les hôtels et les banques.
El-Fouladh bradé à l'italien Alfa Acciai
Cette fois ci, c’est l’un des fleurons de l’industrie tunisienne que les islamo-mafieux veulent brader à deux groupes italiens appartenant à la Cosa Nostra sicilienne. Il s’agit de l’aciérie nationale qui constitue, depuis 40 ans, un important pôle industriel à Menzel Bourguiba et qu’on a volontairement laissé dépérir (Ennahdha et l’UGTT) pour faire chuter sa valeur réelle. Depuis 2011, El Fouladh souffrait de la concurrence déloyale de l’acier à béton importé en contrebande d’Algérie avec des normes non conformes à la réglementation tunisienne ainsi que celle des aciéries privées qui n’ont pas les mêmes charges. En effet, El Fouladh a dû intégrer 250 ouvriers de la sous-traitance au point de compter 1250 cadres et ouvriers à ce jour. El Fouladh, qui fournissait depuis toujours la STEG en pylônes d’acier galvanisé, a perdu ce marché national au profit d’un groupe turc.
Surendettée, alors qu’elle pouvait passer sa production de 150.000 tonnes par an à 700.000 tonnes avec un potentiel d’exportation vers l’Afrique, l’usine El Fouladh avait besoin d’une ligne de crédit accordée par la BID soit 20 millions de dollars (34 MD) destinés à acheter les matières premières, mais cette convention de crédit n’a pas reçu l’approbation par l’ARP. Et pour cause ! Le vice-président de l’ARP et le vice-président d’Ennahdha s’appelle Abdelfattah Mourou !
Vice-président de l'ARP et d'Ennahdha
Ce double vice de Ghannouchi et de Mohamed Ennaceur est aussi un avocat véreux. Après avoir bien pompé les hommes d'affaires tunisiens accusés de corruption sous l'ancien régime, c’est lui qui est le principal lobbyiste de la société italienne « Alfa Acciai » (implanté à Brescia en Lombardie), connu en Italie et en Europe pour être une ramification de la Cosa Nostra sicilienne. Dans l’émission Klem Ennas de la chaîne télévisée El Hiwar Tounsi, diffusée le 19/10/2016, l’avocat-affairiste avait reconnu avoir des contacts avec la société italienne « afin de la convaincre d'investir en Tunisie » !
Les frères Essebsi et Mohamed Ben Souf
Mais le très pieux Abdelfattah Mourou n'est pas seul dans cette escroquerie et opération de pillage des biens de l'Etat. Il faut bien qu'il protège ses arrières en associant et impliquant avec lui Hafedh Caïd Essebsi, Khalil Caïd Essebsi et un certain Mohamed Ben Souf, député de Nidaa Tounès pour l'Italie. Ancien petit barbouze du RCD, ce dernier joue un rôle prépondérant dans l'affairisme véreux entre la capitale historique de la Causa Nostra (Sicile) et le centre religieux des islamo-mafieux (Tunis).
On rappellera que le complexe industriel d'El-Fouladh a déjà été l'objet de tentative de marchandage mafieux du temps de Ben Ali. Le groupe sidérurgique mondial Arcelor Mittal voulait reprendre ce fleuron de la métallurgie tunisienne, mais la commission boulimique du trio Sakhr El-Matéri, Belhassan Trabelsdi, Slim Chiboub a fait capoter la transaction. C'est pour dire que les régimes passent, les corrompus se régénèrent et la spoliation continue.
Le repreneur italien, qui a missionné et payé Abdelfattah Mourou, pose au « gouvernement » tunisien les conditions suivantes: 50 MD, comme montant de la cession, un contrat d'assistance technique en sa faveur d'une durée de 2 ans, à raison de 14 M d'euros par an à déduire du montant de la cession, l'homologation exclusive du prix des fers marchands en sa faveur sur le territoire tunisien.
Et cerise sur le gâteau: la délocalisation de la production des usines d'El fouladh en Sicile en faveur de deux usines appartenant à la Cosa Nostra.
Karim Zmerli
USA, Qatar, Turquie, les premiers servis
Si l’on excepte les « libérateurs » de la populace et non pas du peuple, à savoir les Américains, qui ont transformé la Tunisie en immense base militaire et de renseignement, les premiers servis après le coup d’Etat du 14 janvier 2011 ont été les Qataris. Véritables maîtres du pays de Bourguiba et de Ben Ali, ces primitifs à la solde de l’Empire se sont appropriés des banques, des hôtels, des entreprises publiques… et l’exclusivité des archives de la Présidence que Moncef Marzouki et les frères Daïmi leur ont donné dès 2012, contre argent.
Les seconds servis ont été les fils et les amis du dictateur ottoman et frère musulman, Recep Tayyip Erdogan, le voleur qui a dépouillé la Syrie et le partenaire de Daech dont il recyclait, avec Halliburton des Bush, Dick Cheney et Donald Rumsfeld, le pétrole irakien et syrien, jusqu’à ce que les Russes découvrent et dévoilent ce grand trafic mondial. En Tunisie, les Turcs ont également mis la main sur quelques perles des richesses nationales, notamment les ports, les aéroports, les hôtels et les banques.
El-Fouladh bradé à l'italien Alfa Acciai
Cette fois ci, c’est l’un des fleurons de l’industrie tunisienne que les islamo-mafieux veulent brader à deux groupes italiens appartenant à la Cosa Nostra sicilienne. Il s’agit de l’aciérie nationale qui constitue, depuis 40 ans, un important pôle industriel à Menzel Bourguiba et qu’on a volontairement laissé dépérir (Ennahdha et l’UGTT) pour faire chuter sa valeur réelle. Depuis 2011, El Fouladh souffrait de la concurrence déloyale de l’acier à béton importé en contrebande d’Algérie avec des normes non conformes à la réglementation tunisienne ainsi que celle des aciéries privées qui n’ont pas les mêmes charges. En effet, El Fouladh a dû intégrer 250 ouvriers de la sous-traitance au point de compter 1250 cadres et ouvriers à ce jour. El Fouladh, qui fournissait depuis toujours la STEG en pylônes d’acier galvanisé, a perdu ce marché national au profit d’un groupe turc.
Surendettée, alors qu’elle pouvait passer sa production de 150.000 tonnes par an à 700.000 tonnes avec un potentiel d’exportation vers l’Afrique, l’usine El Fouladh avait besoin d’une ligne de crédit accordée par la BID soit 20 millions de dollars (34 MD) destinés à acheter les matières premières, mais cette convention de crédit n’a pas reçu l’approbation par l’ARP. Et pour cause ! Le vice-président de l’ARP et le vice-président d’Ennahdha s’appelle Abdelfattah Mourou !
Vice-président de l'ARP et d'Ennahdha
Ce double vice de Ghannouchi et de Mohamed Ennaceur est aussi un avocat véreux. Après avoir bien pompé les hommes d'affaires tunisiens accusés de corruption sous l'ancien régime, c’est lui qui est le principal lobbyiste de la société italienne « Alfa Acciai » (implanté à Brescia en Lombardie), connu en Italie et en Europe pour être une ramification de la Cosa Nostra sicilienne. Dans l’émission Klem Ennas de la chaîne télévisée El Hiwar Tounsi, diffusée le 19/10/2016, l’avocat-affairiste avait reconnu avoir des contacts avec la société italienne « afin de la convaincre d'investir en Tunisie » !
Les frères Essebsi et Mohamed Ben Souf
Mais le très pieux Abdelfattah Mourou n'est pas seul dans cette escroquerie et opération de pillage des biens de l'Etat. Il faut bien qu'il protège ses arrières en associant et impliquant avec lui Hafedh Caïd Essebsi, Khalil Caïd Essebsi et un certain Mohamed Ben Souf, député de Nidaa Tounès pour l'Italie. Ancien petit barbouze du RCD, ce dernier joue un rôle prépondérant dans l'affairisme véreux entre la capitale historique de la Causa Nostra (Sicile) et le centre religieux des islamo-mafieux (Tunis).
On rappellera que le complexe industriel d'El-Fouladh a déjà été l'objet de tentative de marchandage mafieux du temps de Ben Ali. Le groupe sidérurgique mondial Arcelor Mittal voulait reprendre ce fleuron de la métallurgie tunisienne, mais la commission boulimique du trio Sakhr El-Matéri, Belhassan Trabelsdi, Slim Chiboub a fait capoter la transaction. C'est pour dire que les régimes passent, les corrompus se régénèrent et la spoliation continue.
Le repreneur italien, qui a missionné et payé Abdelfattah Mourou, pose au « gouvernement » tunisien les conditions suivantes: 50 MD, comme montant de la cession, un contrat d'assistance technique en sa faveur d'une durée de 2 ans, à raison de 14 M d'euros par an à déduire du montant de la cession, l'homologation exclusive du prix des fers marchands en sa faveur sur le territoire tunisien.
Et cerise sur le gâteau: la délocalisation de la production des usines d'El fouladh en Sicile en faveur de deux usines appartenant à la Cosa Nostra.
Karim Zmerli