Tunisie Secret est toujours ravie lorsque les événements lui donnent raison. Dès notre premier article sur cette tragi-comique affaire, nous avons affirmé que Sihem Ben Sedrine n’agissait pas seule mais en parfaite entente et coordination avec le Tartour qui est passé du palais présidentiel à la poubelle de l’histoire d’où il n’aurait jamais dû sortir. Nous avons aussi révélé depuis des mois que Sihem Ben Sedrine accèdait aux archives de la Présidence depuis bien longtemps.
Sihem Ben Sedrine disposait des archives présidentielles depuis 2011
Lors de cette émission, « Liman Yajro Faqat » sur Al-Hiwar Ettounsi, Sihem Ben Sedrine a exhibé un document officiel, signé de la main du directeur du cabinet présidentiel, lui octroyant le « droit » d’embarquer les archives présidentielles. Tout ce qu’elle a dit sur l’autorisation, le jour, l’heure, les camions, la demande auprès du ministère de la Défense pour l’impliquer, la non-information du ministère de l’Intérieur… confirme bien la compromission directe de Moncef Marzouki dans cette tentative de hold-up, menée dans la panique et la précipitation avant l’arrivée au palais de Carthage du quatrième président de la deuxième République, Béji Caïd Essebsi.
Sur la quantité de révélations volontaires ou involontaires du secrétaire général du syndicat de la sûreté présidentielle, Hichem Gharbi, et de cette ménagère qui s’est distinguée par son culot et son arrogance, nous avons par ailleurs retenu ce que nous savions déjà, à savoir que cela fait des mois que Sihem Ben Sedrine accède quotidiennement aux archives de la présidence, munie de son téléphone portable pour photographier les documents qui l’intéressent. Plus exactement depuis décembre 2011.
Dans une déclaration au quotidien Al-Chourouk, aujourd'hui 30 décembre 2014, M. Samir Kebidi, secrétaire général du Syndicat de base des fonctionnaires, agents et cadres de la Présidence de la République, a révélé que, "Depuis un mois et demi, tous les soirs, Sihem Ben Sedrine venait au palais après le départ des fonctionnaires pour passer des heures en compagnie du directeur des archives présidentielles, qui l'aidait dans ses fouilles". Selon M.Kebidi, "Elle était là soit pour faire disparaître des documents compromettant des personnes que Sihem Ben Sedrine voulait couvrir avant le départ de Marzouki, soit pour trouver des dossiers pouvant servir à discréditer Béji Caïd Essebsi aux yeux des électeurs" (voir ci-dessous l'article en arabe).
Nous avons aussi retenu que la veille de cette opération « Razzia sur Carthage », un camion envoyé par Sihem Ben Sedrine a livré à Carthage des cartons d’archives. Nous avons retenu que le jour même de cette opération, le vendredi 26 décembre 2014, un certain Adel Maïzi, un ancien de la jeunesse estudiantine du RCD tout comme Jawhar Ben Mbarek, était dans la salle des archives depuis 9h du matin. Que s’est-il donc passé pour que cette opération méticuleusement préparée avorte à la dernière minute ?
Les ordres contradictoires du président déchu et du Président élu
Il s’est passé ce qui était prévisible : anticipant l’arrivée imminente du quatrième président de la deuxième République, et préparant leur reconversion au service du président démocratiquement élu, les agents de la Sûreté présidentielle ont vendu la mèche à Béji Caïd Essebsi, le jeudi 25 décembre. En homme d’Etat responsable, ce dernier a donné ordre pour qu’aucune pièce des archives ne quitte le palais de Carthage. Dilemme : comment obéir au président qui va arriver dans une semaine, sans désobéir à l’usurpateur qui n’en a plus pour longtemps ?
C’est à l’issue de la réunion d’adieu que Moncef Marzouki a organisé avec l’ensemble des fonctionnaires et agents de sécurité de la présidence, que le directeur de la Sécurité présidentielle, Taoufik Guesmi, a suggéré au président déchu de reporter le transfert des archives. « Compte tenu des circonstances un peu tendues, ce n’est pas opportun Monsieur le président… », lui aurait-il soufflé. Fourbe et lâche, tenant à la nouvelle image qu’il cultive et surtout aux avantages dont il va pouvoir bénéficier, Moncef Marzouki aurait répondu : « Débrouillez-vous » !
Dans sa déclaration à radio Shems FM, lundi 29 décembre 2014, Taoufik Guesmi a d’ailleurs confirmé ce scénario en indiquant que « le président sortant Moncef Marzouki avait connaissance de sa décision d’interdire à l’Instance Vérité et Dignité (IVD) de prendre possession des archives présidentielles du palais de Carthage ».
Invité sur le plateau politique du lundi 29 décembre 2014 sur radio Jawhara FM, le secrétaire général d’Al Massar, Samir Taïeb, a d’ailleurs accusé le président déchu, Moncef Marzouki, en affirmant : « Je suis persuadé que Marzouki y est impliqué et que l’affaire était fabriquée de toute pièce […] il voulait, par cette manœuvre, surfer sur la vague du retour de l’ancien régime ».
Voiture luxueuse, salaire de ministre, 30 milliards réclamés… la cupidité de l’épicière est sans limite
« Pour accomplir notre mission, nous avons réclamé 30 milliards à l’Etat », a déclaré l’épicière de Djerba, que Rached Ghannouchi et Mustapha Ben Jaafar ont désigné à la tête de l’Instance Vérité et Dignité. « 30 milliards » s’est exclamé Samir El-Wafi ! « Oui, 30 milliards (30 millions de dinars) et c’est très peu, comparés aux 100 milliards engloutis par l’ISIE », a répliqué cette personne sans honneur et sans dignité. « Et la voiture coupée qui a coûté plus de 125 000 dinars, était-ce nécessaire », a demandé le journaliste. Ce à quoi elle a répondu sans avoir froid aux yeux : « Oui, bien sûr, car les Tunisiens n’aiment trop le misérabilisme ».
De ses propres aveux, Sihem Ben Sedrine touche 3800 dinars par mois. Mais à l’inverse des 15 autres membres de l’IVD qui perçoivent le même salaire, elle bénéficie d’un forfait mensuel de 1100 dinars pour frais divers, sans compter les 500 dinars de bons d’essence et ses voyages, ses restaurants… aux frais de la princesse. Epicière et avide dans l’âme, Sihem Ben Sedrine n’a pas été apprendre des expériences éthiques et juridiques des justices transitionnelles sud-africaine, marocaine ou polonaise, mais se renseigner sur le salaire que touchait Desmond Tutu (qui le reversait d’ailleurs à son Eglise), ou celui que percevait le président de l’Instance Equité et Réconciliation au Maroc.
Sur les 30 milliards réclamés à l’Etat, Sihem Ben Sedrine a déjà perçu 10 milliards. Que d’argent qui aurait pu servir à des aides sociales, à des projets, à des micro-crédits pour les pauvres et besogneux de Kasserine, Gafsa, Tala et Sidi Bouzid, le berceau de la « révolution du jasmin » !
La réplique de Noura Borsali
Ne pouvant pas contenir sa colère face à la quantité de mensonges déversés par Sihem Ben Sedrine lors de l’émission en question, la journaliste, écrivain et militante Noura Borsali a réagi sur sa page facebook avant même la fin de l’émission. Réputée pourtant pour sa modération et pour sa correction, elle a dénoncé les propos de son ex présidente en la qualifiant de fabulatrice.
Dans son post sur facebook, elle a écrit que « Sihem Ben Sedrine a déclaré que j'ai démissionné parce que les élections m'ont fait peur !! Il est tout à fait évident que de tels propos indignes d'une présidente d'une commission de vérité ne méritent pas de commentaire. Mais je voudrais tout simplement lui lancer un défi, maintenant qu'elle a violé l'obligation de réserve imposée aux membres et elle menace de publier ma lettre de démission. Si elle ne le fait pas, je le ferai moi-même pour que la vérité soit dévoilée. Je me limiterai à dire, ce soir, qu'une des raisons de ma démission, ce sont ses mensonges dont elle a fait une règle de gestion du groupe. Et que de mensonges et de vérités cachées dans l'émission de ce soir ! Exemple : le salaire du président du comité marocain ne correspond pas à la somme qu'elle a dite. Elle n'a pas dit qu'en dehors d'importants salaires, Mohamed VI n'a pas accordé de voitures de fonction aux membres de l'Instance. Seul le président disposait d'une voiture...Et puis, franchement, elle ne doit pas se comparer à Desmond Tutu ! Pauvre Tunisie ! Quelle vérité attendez-vous de cette femme dont je continuerai à demander le départ de la tête de l'IVD ? Que de bévues jusque-là ! Elle est en train de décrédibiliser l'IVD et tout le processus de justice transitionnelle. Ce soir, en suivant l'émission, j'avais honte pour mon pays. »
Le coup de grâce porté par Ridha Mellouli
Très surprise et contrariée par l’arrivée sur le plateau de télévision du journaliste, écrivain et ancien Sénateur Ridha Mellouli, notre épicière l’a tout de suite agressé : «C’est une plume vendu à l’ancien régime » ! A cette agression, M.Mellouli a tout de suite répliqué, « Nous autres, nous n’avons pas vendu notre patrie aux officines étrangères. C’est vous la vendue et la mercenaire ».
En réaction à cette vérité cinglante, Sihem Ben Sedrine a quitté le plateau pour ne pas entendre des vérités encore plus accablantes sur son passé de « militante » des droits de l’homme, notamment avec son ex complice Kamel Jendoubi, qui a été d’ailleurs l’un des plus grands fervents défenseurs d’une IVD copiée sur le modèle de son ami franco-marocain Driss el-Yazami, grand chouchou de « Monseigneur » André Azoulay !
En quittant le plateau, elle a été suivie par sa chèvre bien docile, Adel Maïzi, fonctionnaire (archiviste) du ministère des Finances sous le régime de Ben Ali, un ancien de la jeunesse estudiantine du RCD, recyclé au sein du CPR, avant d’atterrir dans l’Instance Vérité et Dignité
Nebil Ben Yahmed
Lien de l’article du quotidien tunisien Al-Chourouk :
http://www.alchourouk.com/85791/566/1/-%D9%83%D8%A7%D8%AA%D8%A8_%D8%B9%D8%A7%D9%85_%D9%86%D9%82%D8%A7%D8%A8%D8%A9_%D8%A3%D8%B9%D9%88%D8%A7%D9%86_%D8%B1%D8%A6%D8%A7%D8%B3%D8%A9_%D8%A7%D9%84%D8%AC%D9%85%D9%87%D9%88%D8%B1%D9%8A%D8%A9_%D9%8A%D9%83%D8%B4%D9%81_%D9%84%D9%80%D9%80%C2%AB%D8%A7%D9%84%D8%B4%D8%B1%D9%88%D9%82%C2%BB:%D8%A8%D9%86_%D8%B3%D8%AF%D8%B1%D9%8A%D9%86_%D9%83%D8%A7%D9%86%D8%AA_%D8%AA%D8%B2%D9%88%D8%B1_%D8%A7%D9%84%D9%82%D8%B5%D8%B1_%D9%84%D9%8A%D9%84%D8%A7_%D8%A8%D8%AD%D8%AB%D8%A7_%D8%B9%D9%86_%D8%A5%D8%AF%D8%A7%D9%86%D8%A9_%D9%84%D9%80_%C2%AB%D8%A7%D9%84%D8%B3%D8%A8%D8%B3%D9%8A%C2%BB-.html
Sihem Ben Sedrine disposait des archives présidentielles depuis 2011
Lors de cette émission, « Liman Yajro Faqat » sur Al-Hiwar Ettounsi, Sihem Ben Sedrine a exhibé un document officiel, signé de la main du directeur du cabinet présidentiel, lui octroyant le « droit » d’embarquer les archives présidentielles. Tout ce qu’elle a dit sur l’autorisation, le jour, l’heure, les camions, la demande auprès du ministère de la Défense pour l’impliquer, la non-information du ministère de l’Intérieur… confirme bien la compromission directe de Moncef Marzouki dans cette tentative de hold-up, menée dans la panique et la précipitation avant l’arrivée au palais de Carthage du quatrième président de la deuxième République, Béji Caïd Essebsi.
Sur la quantité de révélations volontaires ou involontaires du secrétaire général du syndicat de la sûreté présidentielle, Hichem Gharbi, et de cette ménagère qui s’est distinguée par son culot et son arrogance, nous avons par ailleurs retenu ce que nous savions déjà, à savoir que cela fait des mois que Sihem Ben Sedrine accède quotidiennement aux archives de la présidence, munie de son téléphone portable pour photographier les documents qui l’intéressent. Plus exactement depuis décembre 2011.
Dans une déclaration au quotidien Al-Chourouk, aujourd'hui 30 décembre 2014, M. Samir Kebidi, secrétaire général du Syndicat de base des fonctionnaires, agents et cadres de la Présidence de la République, a révélé que, "Depuis un mois et demi, tous les soirs, Sihem Ben Sedrine venait au palais après le départ des fonctionnaires pour passer des heures en compagnie du directeur des archives présidentielles, qui l'aidait dans ses fouilles". Selon M.Kebidi, "Elle était là soit pour faire disparaître des documents compromettant des personnes que Sihem Ben Sedrine voulait couvrir avant le départ de Marzouki, soit pour trouver des dossiers pouvant servir à discréditer Béji Caïd Essebsi aux yeux des électeurs" (voir ci-dessous l'article en arabe).
Nous avons aussi retenu que la veille de cette opération « Razzia sur Carthage », un camion envoyé par Sihem Ben Sedrine a livré à Carthage des cartons d’archives. Nous avons retenu que le jour même de cette opération, le vendredi 26 décembre 2014, un certain Adel Maïzi, un ancien de la jeunesse estudiantine du RCD tout comme Jawhar Ben Mbarek, était dans la salle des archives depuis 9h du matin. Que s’est-il donc passé pour que cette opération méticuleusement préparée avorte à la dernière minute ?
Les ordres contradictoires du président déchu et du Président élu
Il s’est passé ce qui était prévisible : anticipant l’arrivée imminente du quatrième président de la deuxième République, et préparant leur reconversion au service du président démocratiquement élu, les agents de la Sûreté présidentielle ont vendu la mèche à Béji Caïd Essebsi, le jeudi 25 décembre. En homme d’Etat responsable, ce dernier a donné ordre pour qu’aucune pièce des archives ne quitte le palais de Carthage. Dilemme : comment obéir au président qui va arriver dans une semaine, sans désobéir à l’usurpateur qui n’en a plus pour longtemps ?
C’est à l’issue de la réunion d’adieu que Moncef Marzouki a organisé avec l’ensemble des fonctionnaires et agents de sécurité de la présidence, que le directeur de la Sécurité présidentielle, Taoufik Guesmi, a suggéré au président déchu de reporter le transfert des archives. « Compte tenu des circonstances un peu tendues, ce n’est pas opportun Monsieur le président… », lui aurait-il soufflé. Fourbe et lâche, tenant à la nouvelle image qu’il cultive et surtout aux avantages dont il va pouvoir bénéficier, Moncef Marzouki aurait répondu : « Débrouillez-vous » !
Dans sa déclaration à radio Shems FM, lundi 29 décembre 2014, Taoufik Guesmi a d’ailleurs confirmé ce scénario en indiquant que « le président sortant Moncef Marzouki avait connaissance de sa décision d’interdire à l’Instance Vérité et Dignité (IVD) de prendre possession des archives présidentielles du palais de Carthage ».
Invité sur le plateau politique du lundi 29 décembre 2014 sur radio Jawhara FM, le secrétaire général d’Al Massar, Samir Taïeb, a d’ailleurs accusé le président déchu, Moncef Marzouki, en affirmant : « Je suis persuadé que Marzouki y est impliqué et que l’affaire était fabriquée de toute pièce […] il voulait, par cette manœuvre, surfer sur la vague du retour de l’ancien régime ».
Voiture luxueuse, salaire de ministre, 30 milliards réclamés… la cupidité de l’épicière est sans limite
« Pour accomplir notre mission, nous avons réclamé 30 milliards à l’Etat », a déclaré l’épicière de Djerba, que Rached Ghannouchi et Mustapha Ben Jaafar ont désigné à la tête de l’Instance Vérité et Dignité. « 30 milliards » s’est exclamé Samir El-Wafi ! « Oui, 30 milliards (30 millions de dinars) et c’est très peu, comparés aux 100 milliards engloutis par l’ISIE », a répliqué cette personne sans honneur et sans dignité. « Et la voiture coupée qui a coûté plus de 125 000 dinars, était-ce nécessaire », a demandé le journaliste. Ce à quoi elle a répondu sans avoir froid aux yeux : « Oui, bien sûr, car les Tunisiens n’aiment trop le misérabilisme ».
De ses propres aveux, Sihem Ben Sedrine touche 3800 dinars par mois. Mais à l’inverse des 15 autres membres de l’IVD qui perçoivent le même salaire, elle bénéficie d’un forfait mensuel de 1100 dinars pour frais divers, sans compter les 500 dinars de bons d’essence et ses voyages, ses restaurants… aux frais de la princesse. Epicière et avide dans l’âme, Sihem Ben Sedrine n’a pas été apprendre des expériences éthiques et juridiques des justices transitionnelles sud-africaine, marocaine ou polonaise, mais se renseigner sur le salaire que touchait Desmond Tutu (qui le reversait d’ailleurs à son Eglise), ou celui que percevait le président de l’Instance Equité et Réconciliation au Maroc.
Sur les 30 milliards réclamés à l’Etat, Sihem Ben Sedrine a déjà perçu 10 milliards. Que d’argent qui aurait pu servir à des aides sociales, à des projets, à des micro-crédits pour les pauvres et besogneux de Kasserine, Gafsa, Tala et Sidi Bouzid, le berceau de la « révolution du jasmin » !
La réplique de Noura Borsali
Ne pouvant pas contenir sa colère face à la quantité de mensonges déversés par Sihem Ben Sedrine lors de l’émission en question, la journaliste, écrivain et militante Noura Borsali a réagi sur sa page facebook avant même la fin de l’émission. Réputée pourtant pour sa modération et pour sa correction, elle a dénoncé les propos de son ex présidente en la qualifiant de fabulatrice.
Dans son post sur facebook, elle a écrit que « Sihem Ben Sedrine a déclaré que j'ai démissionné parce que les élections m'ont fait peur !! Il est tout à fait évident que de tels propos indignes d'une présidente d'une commission de vérité ne méritent pas de commentaire. Mais je voudrais tout simplement lui lancer un défi, maintenant qu'elle a violé l'obligation de réserve imposée aux membres et elle menace de publier ma lettre de démission. Si elle ne le fait pas, je le ferai moi-même pour que la vérité soit dévoilée. Je me limiterai à dire, ce soir, qu'une des raisons de ma démission, ce sont ses mensonges dont elle a fait une règle de gestion du groupe. Et que de mensonges et de vérités cachées dans l'émission de ce soir ! Exemple : le salaire du président du comité marocain ne correspond pas à la somme qu'elle a dite. Elle n'a pas dit qu'en dehors d'importants salaires, Mohamed VI n'a pas accordé de voitures de fonction aux membres de l'Instance. Seul le président disposait d'une voiture...Et puis, franchement, elle ne doit pas se comparer à Desmond Tutu ! Pauvre Tunisie ! Quelle vérité attendez-vous de cette femme dont je continuerai à demander le départ de la tête de l'IVD ? Que de bévues jusque-là ! Elle est en train de décrédibiliser l'IVD et tout le processus de justice transitionnelle. Ce soir, en suivant l'émission, j'avais honte pour mon pays. »
Le coup de grâce porté par Ridha Mellouli
Très surprise et contrariée par l’arrivée sur le plateau de télévision du journaliste, écrivain et ancien Sénateur Ridha Mellouli, notre épicière l’a tout de suite agressé : «C’est une plume vendu à l’ancien régime » ! A cette agression, M.Mellouli a tout de suite répliqué, « Nous autres, nous n’avons pas vendu notre patrie aux officines étrangères. C’est vous la vendue et la mercenaire ».
En réaction à cette vérité cinglante, Sihem Ben Sedrine a quitté le plateau pour ne pas entendre des vérités encore plus accablantes sur son passé de « militante » des droits de l’homme, notamment avec son ex complice Kamel Jendoubi, qui a été d’ailleurs l’un des plus grands fervents défenseurs d’une IVD copiée sur le modèle de son ami franco-marocain Driss el-Yazami, grand chouchou de « Monseigneur » André Azoulay !
En quittant le plateau, elle a été suivie par sa chèvre bien docile, Adel Maïzi, fonctionnaire (archiviste) du ministère des Finances sous le régime de Ben Ali, un ancien de la jeunesse estudiantine du RCD, recyclé au sein du CPR, avant d’atterrir dans l’Instance Vérité et Dignité
Nebil Ben Yahmed
Lien de l’article du quotidien tunisien Al-Chourouk :
http://www.alchourouk.com/85791/566/1/-%D9%83%D8%A7%D8%AA%D8%A8_%D8%B9%D8%A7%D9%85_%D9%86%D9%82%D8%A7%D8%A8%D8%A9_%D8%A3%D8%B9%D9%88%D8%A7%D9%86_%D8%B1%D8%A6%D8%A7%D8%B3%D8%A9_%D8%A7%D9%84%D8%AC%D9%85%D9%87%D9%88%D8%B1%D9%8A%D8%A9_%D9%8A%D9%83%D8%B4%D9%81_%D9%84%D9%80%D9%80%C2%AB%D8%A7%D9%84%D8%B4%D8%B1%D9%88%D9%82%C2%BB:%D8%A8%D9%86_%D8%B3%D8%AF%D8%B1%D9%8A%D9%86_%D9%83%D8%A7%D9%86%D8%AA_%D8%AA%D8%B2%D9%88%D8%B1_%D8%A7%D9%84%D9%82%D8%B5%D8%B1_%D9%84%D9%8A%D9%84%D8%A7_%D8%A8%D8%AD%D8%AB%D8%A7_%D8%B9%D9%86_%D8%A5%D8%AF%D8%A7%D9%86%D8%A9_%D9%84%D9%80_%C2%AB%D8%A7%D9%84%D8%B3%D8%A8%D8%B3%D9%8A%C2%BB-.html