De la Oumma, des sans patrie fixe, du délire de la race pure et du califat mondial

La  culture arabo-musulmane et spécialement l’islam ne croient pas à l’appartenance  à un temps bien spécifique  ou un espace  bien déterminé. Ils n’appartiennent à aucune terre et aucune patrie,  ce qui les lie, ce n’est point  le regroupement territorial mais  religieux.  La « Omma », est le  seul lien possible avec l’autre, si tu es musulman, et qu’on on a la même foi, on est frères et solidaires ou que tu sois et peu importe qui tu es. La « Omma » est une stratégie de prédation, d’épuration, d’élimination et d’expansion  par excellence, elle transgresse les limites  de la famille, de la patrie, et de la société, elle omet la sociabilité, la  citoyenneté et même les liens de sang.

Tu es  musulman comme moi, tu as le droit à tous les égards et la loyauté, tu n’es pas  musulman, tu n’as le droit à aucun égard même si tu es de ma famille, ou qu’on  soit dans la même société ou dans le même pays. La valeur de la  «Omma » et le sentiment de non appartenance territorial fait que l’arabo-musulman se déplace aisément et  très souvent et  là ou il se trouve, c’est sa terre, c’est son lieu, sa première tache est de faire des adeptes pour  lui et la « Omma, »,  c’est un réflexe et c’est systématique et à la limite de l’inconscient généalogique ,dans ce sens ou un musulman qui ne prêche pas et qui ne recrute pas , n’est pas  un bon musulman.

Ce  qu’un homme moderne appelle trahison de la patrie est une absurdité psychique  et mentale chez un musulman, du fait qu’il n’appartient à aucune patrie et du fait que là où il va c’est sa  patrie, autrement dit son lieu. Trahir la patrie pour la « Omma » est non seulement permis mais nécessaire. Un musulman  peut et doit trahir sa famille et sa patrie, pour ses frères et pour  la  « Omma ».

La « Omma »  est une composante de  l’esprit nomade, les nomades  ne  s’attachent pas à la terre mais  au pouvoir  et à la communauté. L’existence nomade et l’esprit de la Omma  ont pour conséquence la violence  systématique vis à vis des autres, les étrangers tant qu’ils ne font pas partie de la « Omma », "tous ceux qui ne sont pas avec moi sont contre moi". La "Omma" et ses présupposés sont à l’origine du terrorisme qui se substitue à la guerre. Le terrorisme est congénitale chez un arabo-musulman, fonctionnant en terme de nomadise et de « omma ». Les arabo-musulmans ne peuvent pas faire de guerre, étant donne qu'une guerre est soit pour défendre une patrie, soit pour en acquérir, soit pour conquérir, or l'islamiste croit fermement que là ou il est c'est son lieu, sa terre, son espace, sa propriété, étant donné qu'il est le messager de dieu, terroriser "l'autre" devient un mode de vie : Ça peut englober le moral, le social, le politique et le géopolitique ; terroriser pour imposer et soumettre. Ce n'est pas une vrai politique de guerre ou d'honneur, c'est une technique ancienne et primitive des brigands, des pirates, des truands, des malfaiteurs, des pillards et des bandits, spécifique aux nomades ou aux sans ressources. Les vrais conquérants font des guerres. Dans une guerre il ya ou perte ou victoire, un acte terroriste est un acte arbitraire, puisqu’il n’a pas de vis à vis et ne s’exerce pas contre l’ennemi, mais contre des innocents et ne vise qu’a semer  la terreur et dominer par la peur. Tuer des innocents et créer de faux coupables.

Le terrorisme suppose le jihadisme , où des riches instrumentalisent des pauvres pour les sacrifier à des intérêts qui ne sont pas les leur, ce ne sont pas des soldats, ce sont des sacrifiés pour compte.  La omma de ce fait a pour condition le terrorisme et le jihadisme qui créent l’illusion de la puissance chez l'islamiste, une puissance fantastique et autodestructrice.

L'idée de la Omma est basée sur la création de groupements et de communautés partout dans le monde, non pour représenter une foi mais pour féconder la population et la dominer,  l’immigration  entamée en masse par les musulmans partout dans le monde facilite cet esprit, ainsi toute communauté musulmane vise à l’extermination des pays d’accueil. La communauté musulmane vise à exterminer les Français en France et n’en garder d’eux que les convertis, ainsi de même en Grande Bretagne, en Belgique ou partout ou ils se posent.

“ Asslam, tasslam” , sois musulman et épargne ta vie !

Loin de constituer une force ou une puissance, ces communautés éparpillées sans l’esprit de patrie ne peuvent s’imposer que par la violence, éparpillées sans cibles bien déterminées, ni objectifs mais essentiellement pour dominer en tant que “Omma ». La stratégie de la « Omma » a pour effet l’éparpillement et la division, ce qui entraine la dégénérescence et l’impuissance à tenir et conserver un pouvoir territorial conquis. Aucune puissance ne se construit en dehors de l’unité des forces et des possibilités de pouvoir. Une puissance éparpillée est une puissance faible. Ceci explique l’infinité des conflits intérieurs et intestinaux, les musulmans qui s’entretuent, la ruée et le flux interminables, infinis, confus et contradictoires des interprétations des textes divins et une quasi incapacité congénitale et généalogique à s’entendre ou à s’unir même en un seul fil conducteur.

Tant  que la culture-arabo-musulmane fonctionne en terme de « Omma » et de nomadise et non en terme de patrie, elle ne pourra jamais unir sa puissance en un seul lieu, les même bénéfices, les même intérêts et les même objectifs, elle ne pourra jamais accéder à la puissance réelle. L’éparpillement de toute force mène à sa dégénérescence et sa faiblesse ; ils pourront continuer la démolition du monde par ressentiment, mais ils ne pourront jamais accéder à la suprématie. Renoncer à l’idée de Omma pour se faire une puissance à partir de soi (qui est déjà assez riche) est une condition nécessaire de la puissance arabo-musulmane.

L’esprit  de la Omma est un esprit fantastique, fantasmagorique et fanatique à la limite du désir de la race pure mais encore plus dangereuse, étant une idée nomade qui cible le monde et non une patrie. Il est impossible et suicidaire même d’imaginer le monde épuré en une seule race ; cette idée n’est possible que par une volonté d’extermination totale et universelle de tout ce qui n’est pas musulman.

Loin de constituer une force ou une puissance, l’esprit de la omma n’engendre que dispersion, éparpillement, terrorisme et  conflits, et surtout instrumentalisation de la part des lobby et des superpuissances déjà installées.

La stratégie de la Omma repose sur une idée délirante, un fantasme et une hystérie d’épuration et de race pure. Pour se constituer en tant que omma, le musulman ne se contentera pas d’exterminer le non  musulman,  mais aussi ses frères et sa communauté même, le « faux » musulman, le musulman « hypocrite »,le musulman qui désobéit, le musulman qui n’interprète pas le texte comme lui, le musulman « renégat », et un “intra-serial –killer” se perpétue  jusqu’à “la guerre de tous contre tous”, les musulmans et les non musulmans, la limite de sélection se serre au point ou on ne sait plus qui est musulman et qui ne l’est pas. Sans oublier l’extermination des pécheurs, des femmes, des homosexuels, des faibles, des malades, des vieux. La omma est un abattoir et un hachoir humain continu car la machine de sélection épurative n’en finit jamais. Ainsi la stratégie de la omma commence par le délire d’exterminer tout ceux qui ne sont pas musulmans, ensuite le délire d’exterminer les « faux » musulmans, pour finir en délire d’extermination du différent de la “norme” et du plus faible.

La “Omma”, d’apparence unificatrice, est une stratégie de désagrégation et de dégénérescence de forces ; c’est un délire d’élimination racial, pire que le nazisme ou le sionisme ou le fascisme, puisqu’il intègre aussi l’autodestruction et l’auto-extermination. Les musulmans qui se dévorent et s'entretuent.  La Omma commence par l'extermination des autres et finit par l'extermination de soi.

Le “printemps arabe “ a été programmé sur la base de cette pulsion primitive et congénitale à l’autodestruction spécifique à la culture arabo-musulmane. Les grandes puissances ont misé sur ce délire autodestructeur.

Monia Sanekli, professeur agrégé et chercheuse en philosophie.