Madame Carol McQueen, Ambassadeur du Canada en Tunisie, au pied de la Brouette de Sidi Bouzid, symbole de la décadence tunisienne et berceau de la guerre néocoloniale contre le monde arabe.
Au pays des gueux, des lâches, des mercenaires et des colonisés, rien n’étonne plus personne. Autrefois astreints à leur rôle strictement diplomatique, selon le droit et les conventions internationales, les Ambassadeurs en Tunisie sont devenus depuis 2011 des hommes de terrain, selon une « tradition » inaugurée par le Proconsul américain Jacob Walles. On se souvient encore des visites de travail de l’Ambassadeur d’Allemagne et de ses rencontres avec les gouverneurs et les délégués régionaux dans différentes villes de Tunisie, pour s’enquérir du bonheur des citoyens et s’assurer du sérieux des représentants de l’Etat dans ces régions.
A l’époque (2011-2013), cela pouvait se comprendre, les Tunisiens étant encore saouls de leur « révolution du jasmin » qui a ébloui le monde dit civilisé et motivé l’homme blanc à aller casser de l’Arabe, notamment en Libye et en Syrie. Mais depuis trois ans, bien tardivement, les Tunisiens ont réalisé l’énormité de l’imposture et mesuré l’ampleur des dégâts sur leur propre pays ainsi que dans le monde arabe. D’où la question que l’on se pose sur la dernière visite estivale de Madame Carol McQueen à Sidi Bouzid : est-elle sincère lorsqu’elle rend hommage à « L'endroit sacré où le printemps arabe a commencé », ou prend t-elle les Tunisiens pour ce qu’ils sont, à savoir un peuple au patriotisme déclinant et une « poussière d’individus » sensible aux flatteries de l’Occident ?
Dans le post publié sur la page officielle de l’ambassade du Canada en Tunisie, en illustration à sa photo devant la brouette de Mohamed Bouazizi, Madame Carol McQueen a dit avoir été « honorée de se tenir devant le monument érigé en l'honneur de Mohamed Bouazizi, qui s'est immolé le 17 décembre 2010 à Sidi Bouzid lorsque les autorités tunisiennes l'ont traité inhumainement et l'ont empêché de gagner sa vie. Cet acte a déclenché la révolution tunisienne qui a inspiré le printemps arabe à travers la région et a changé le courant de l'histoire. Le Canada demeure à côté du peuple tunisien et salue l'effort de tous les tunisiens et toutes les tunisiennes pour consolider la démocratie et bâtir un pays meilleur ».
Pour le pays meilleurs, les Tunisiens ont réalisé les progrès immenses qui ont été réalisé depuis janvier 2011 ! Pour la solidarité du Canada, les gueux dont le pouvoir d’achat s’est rétréci comme une peau de chagrin et qui n’auront bientôt plus rien à manger, n’attendent pas des paroles consolantes mais des chèques trébuchants. S’il vous plaie, aidez-nous. Telle est la phrase que tous répètent, du haut sommet de l’Etat au plus déshérité dans le fin fond de Sidi Bouzid.
Même si elle est jeune et ambitieuse, Madame l’Ambassadeur devrait revoir le texte de sa mission diplomatique et laisser le populisme à Hamma Hammami et à ses camarades du prolétariat. Elle devrait aussi s’occuper de choses nettement plus sérieuses et périlleuses pour son pays, notamment le rôle que les trois premiers gouvernements tunisiens post-révolutionnaires ont joué dans l’exportation des terroristes locaux vers la Syrie et l’Irak, cette armée de mercenaires que le Canada semble combattre au sein de la coalition dite internationale.
Selon la presse canadienne, la police fédérale a abattu mercredi 10 août au soir un sympathisant de Daech qui s’apprêtait, selon les autorités, à commettre un attentat au sud de Toronto. Dans une vidéo interceptée quelques heures plus tôt par le FBI américain, qui a immédiatement alerté Ottawa sur une attaque imminente, ce « Canadien » avait prêté allégeance au groupe terroriste que les Américains et les Occidentaux ont soutenu et armés contre la Syrie et dont ils ne savent plus quoi faire aujourd’hui.
Les Canadiens sont un peuple des plus tolérant et généreux dans le monde. Leur pays fut un paradis pour les nombreuses nationalités qui y ont trouvé l’hospitalité, la dignité, le travail, la liberté et le savoir. Depuis quelques années, ce beau pays est devenu une poubelle pour les islamistes, qui y ont imposé leur culture moyenâgeuse et leur charia obscurantiste. Plus encore que les Français et les Allemands, la classe politique canadienne a fait preuve de laxisme et de tolérance dont les Canadiens vont payer très cher le prix. Et si son Excellence continue à poser au pied de la brouette, c’est à Montréal que la révolution bouazizienne finira par éclater.
Karim Zmerli
A l’époque (2011-2013), cela pouvait se comprendre, les Tunisiens étant encore saouls de leur « révolution du jasmin » qui a ébloui le monde dit civilisé et motivé l’homme blanc à aller casser de l’Arabe, notamment en Libye et en Syrie. Mais depuis trois ans, bien tardivement, les Tunisiens ont réalisé l’énormité de l’imposture et mesuré l’ampleur des dégâts sur leur propre pays ainsi que dans le monde arabe. D’où la question que l’on se pose sur la dernière visite estivale de Madame Carol McQueen à Sidi Bouzid : est-elle sincère lorsqu’elle rend hommage à « L'endroit sacré où le printemps arabe a commencé », ou prend t-elle les Tunisiens pour ce qu’ils sont, à savoir un peuple au patriotisme déclinant et une « poussière d’individus » sensible aux flatteries de l’Occident ?
Dans le post publié sur la page officielle de l’ambassade du Canada en Tunisie, en illustration à sa photo devant la brouette de Mohamed Bouazizi, Madame Carol McQueen a dit avoir été « honorée de se tenir devant le monument érigé en l'honneur de Mohamed Bouazizi, qui s'est immolé le 17 décembre 2010 à Sidi Bouzid lorsque les autorités tunisiennes l'ont traité inhumainement et l'ont empêché de gagner sa vie. Cet acte a déclenché la révolution tunisienne qui a inspiré le printemps arabe à travers la région et a changé le courant de l'histoire. Le Canada demeure à côté du peuple tunisien et salue l'effort de tous les tunisiens et toutes les tunisiennes pour consolider la démocratie et bâtir un pays meilleur ».
Pour le pays meilleurs, les Tunisiens ont réalisé les progrès immenses qui ont été réalisé depuis janvier 2011 ! Pour la solidarité du Canada, les gueux dont le pouvoir d’achat s’est rétréci comme une peau de chagrin et qui n’auront bientôt plus rien à manger, n’attendent pas des paroles consolantes mais des chèques trébuchants. S’il vous plaie, aidez-nous. Telle est la phrase que tous répètent, du haut sommet de l’Etat au plus déshérité dans le fin fond de Sidi Bouzid.
Même si elle est jeune et ambitieuse, Madame l’Ambassadeur devrait revoir le texte de sa mission diplomatique et laisser le populisme à Hamma Hammami et à ses camarades du prolétariat. Elle devrait aussi s’occuper de choses nettement plus sérieuses et périlleuses pour son pays, notamment le rôle que les trois premiers gouvernements tunisiens post-révolutionnaires ont joué dans l’exportation des terroristes locaux vers la Syrie et l’Irak, cette armée de mercenaires que le Canada semble combattre au sein de la coalition dite internationale.
Selon la presse canadienne, la police fédérale a abattu mercredi 10 août au soir un sympathisant de Daech qui s’apprêtait, selon les autorités, à commettre un attentat au sud de Toronto. Dans une vidéo interceptée quelques heures plus tôt par le FBI américain, qui a immédiatement alerté Ottawa sur une attaque imminente, ce « Canadien » avait prêté allégeance au groupe terroriste que les Américains et les Occidentaux ont soutenu et armés contre la Syrie et dont ils ne savent plus quoi faire aujourd’hui.
Les Canadiens sont un peuple des plus tolérant et généreux dans le monde. Leur pays fut un paradis pour les nombreuses nationalités qui y ont trouvé l’hospitalité, la dignité, le travail, la liberté et le savoir. Depuis quelques années, ce beau pays est devenu une poubelle pour les islamistes, qui y ont imposé leur culture moyenâgeuse et leur charia obscurantiste. Plus encore que les Français et les Allemands, la classe politique canadienne a fait preuve de laxisme et de tolérance dont les Canadiens vont payer très cher le prix. Et si son Excellence continue à poser au pied de la brouette, c’est à Montréal que la révolution bouazizienne finira par éclater.
Karim Zmerli
Entrevue hautement stratégique entre le directeur de radio Karama et l'Ambassadeur du Canada en Tunisie.