Comme nous avons été les premiers à le révéler hier soir, vendredi 31 octobre 2014, l’arrivée à Tunis du philo-sioniste Bernard Henri Lévy a provoqué l’indignation d’une poignée de patriotes tunisiens, rapidement rejoints par des centaines de manifestants à l’aéroport de Tunis-Carthage. Absents à ce rendez-vous patriotiques, Les Recoba, Deghij et compagnie, ainsi que les cyber-collabos de la promotion Freedom House et Canvas ! L'un d'eux, un certain Slim Amamou a d'ailleurs fait dans la délation en déclarant au journal français 20 Minutes (du 1er novembre 2014) que "ce sont des Tunisiens embarqués à bord du même avion que BHL qui ont donné l’alerte à leurs compatriotes pour organiser la manifestation".
Lotfi Abdelli: les Juifs sont nos compatriotes, mais pas les sionistes
Les tout premiers arrivés à l’aéroport sont deux figures de la société civile et de l’intelligentsia tunisienne : l’humoriste bien célèbre, Lotfi Abdelli et le professeur de sociologie à l’Université de Tunis, Hassan Kassar, qui est également connu depuis des années pour son militantisme panarabe.
Dans une vidéo postée hier soir, Lotfi Abdelli a déclaré : « Nous sommes là pour signifier à la police tunisienne que Bernard Henri Lévy n’est pas le bienvenu en Tunisie. On veut savoir qui l’a invité. Nous ne sommes pas contre les Juifs mais contre les sionistes. Il y a des Juifs qui sont nos compatriotes, mais celui-là est un sioniste et un criminel… ».
Hassan Kassar: la présence de BHL est un prélude à la guerre civile
Dans une autre vidéo également postée hier soir, Hassan Kassar a déclaré que « La police tunisienne assume ses responsabilités dans la protection d’un sioniste coupable du massacre de dizaines de milliers de Syriens, de Libyens et d’Irakiens. L’arrivée de Bernard Henri Lévy est un prélude à la guerre civile dans notre pays et une contagion vers l’Algérie. Le but des sionistes aujourd’hui est de faire tomber cette grande puissance régionale. Notre peuple doit savoir qui a invité ce sioniste. Le chef du gouvernement et le président de la République doivent assumer leur responsabilité. La police qui protège aujourd’hui BHL sera demain dans les tranchées à subir le terrorisme islamiste… ».
Moncef Marzouki appelle au secours BHL
Nos premières investigations indiquent que les organisateurs du déplacement de Bernard Henri Lévy seraient des éléments d’Ennahdha et des conseillers de Moncef Marzouki ; et que le prétexte ou la couverture de cette visite offensante pour les Tunisiens est la tenue d’un colloque organisé par la fondation allemande hautement suspecte, « Konrad-Adenauer-Stiftung ». L'annonce de ce colloque pourrait être une manoeuvre pour mélanger les cartes et brouiller les pistes.
Des sources convergentes indiquent par ailleurs que Bernard Henri Lévy s’est déplacé à Tunis dans une mission éminemment politique. Sollicité par des traitres et des mercenaires tunisiens, il serait là pour convaincre les différents protagonistes à la présidence de la République de céder la magistrature suprême à un candidat allié ou proche d’Ennahdha, soi-disant dans un souci d’équilibre des pouvoirs et des forces politiques (Ennahdha-Nidaa Tounes), mais aussi pour perpétuer le mythe du « printemps arabe », que Bernard Henri Lévy tient spécialement à cœur. L'une de nos sources affirme que c'est Moncef Marzouki en personne qui a sollicité BHL, pour bénéficier du soutien "officiel" de la France à sa candidature aux présidentielles, mise à mal par le triomphe de Nidaa Tounes dans les élections législatives.
Par le déplacement à Tunis de ce sioniste patenté qui a médiatiquement contribué à la destruction de la Libye et de la Syrie, l’on cherche ainsi à préserver le fameux « modèle tunisien » et à le présenter comme étant le seul modèle à avoir réussi dans le monde arabe.
Le ministre des Affaires étrangères se démarque
Joint au téléphone par nos confrères de Kapitalis, le ministre des Affaires étrangères Mongi Hamdi a déclaré que son département n'a pas été informé de cette visite pour le moins bizarre, ajoutant qu'il n'en avait lui-même aucune idée «Normalement, il s'agit d'une personnalité connue et nos protocoles doivent être informés. Nous devons connaitre la partie qui a invité secrètement cet homme. Nous allons mener notre enquête et réagir en conséquence. Inviter secrètement une personnalité comme Bernard Henri Lévy n'est pas un acte anodin», a-t-il confié à Zohra Abid, notre confrère de Kapitalis, en précisant qu'il assume la responsabilité de ses propos.
Ouverture d'une enquête judiciaire
Nous avons appris en outre qu’un comité d'avocats a appelé le procureur de la république à ouvrir une enquête sur le parti ou les personnes qui ont invité BHL en Tunisie. Ces avocats considèrent à juste titre que « Cette visite est une menace à la sécurité du pays », et accusent ce pseudo-philosophe franco-israélien, « sur la base de ses engagements antérieurs en Irak, en Syrie et en Libye, de mener des actions visant à déstabiliser le monde arabe et à y semer les graines de l'anarchie au profit de l'Etat d'Israël, dont il est l'un des plus fervents et inconditionnels défenseurs en France ».
Lilia Ben Rejeb
Lotfi Abdelli: les Juifs sont nos compatriotes, mais pas les sionistes
Les tout premiers arrivés à l’aéroport sont deux figures de la société civile et de l’intelligentsia tunisienne : l’humoriste bien célèbre, Lotfi Abdelli et le professeur de sociologie à l’Université de Tunis, Hassan Kassar, qui est également connu depuis des années pour son militantisme panarabe.
Dans une vidéo postée hier soir, Lotfi Abdelli a déclaré : « Nous sommes là pour signifier à la police tunisienne que Bernard Henri Lévy n’est pas le bienvenu en Tunisie. On veut savoir qui l’a invité. Nous ne sommes pas contre les Juifs mais contre les sionistes. Il y a des Juifs qui sont nos compatriotes, mais celui-là est un sioniste et un criminel… ».
Hassan Kassar: la présence de BHL est un prélude à la guerre civile
Dans une autre vidéo également postée hier soir, Hassan Kassar a déclaré que « La police tunisienne assume ses responsabilités dans la protection d’un sioniste coupable du massacre de dizaines de milliers de Syriens, de Libyens et d’Irakiens. L’arrivée de Bernard Henri Lévy est un prélude à la guerre civile dans notre pays et une contagion vers l’Algérie. Le but des sionistes aujourd’hui est de faire tomber cette grande puissance régionale. Notre peuple doit savoir qui a invité ce sioniste. Le chef du gouvernement et le président de la République doivent assumer leur responsabilité. La police qui protège aujourd’hui BHL sera demain dans les tranchées à subir le terrorisme islamiste… ».
Moncef Marzouki appelle au secours BHL
Nos premières investigations indiquent que les organisateurs du déplacement de Bernard Henri Lévy seraient des éléments d’Ennahdha et des conseillers de Moncef Marzouki ; et que le prétexte ou la couverture de cette visite offensante pour les Tunisiens est la tenue d’un colloque organisé par la fondation allemande hautement suspecte, « Konrad-Adenauer-Stiftung ». L'annonce de ce colloque pourrait être une manoeuvre pour mélanger les cartes et brouiller les pistes.
Des sources convergentes indiquent par ailleurs que Bernard Henri Lévy s’est déplacé à Tunis dans une mission éminemment politique. Sollicité par des traitres et des mercenaires tunisiens, il serait là pour convaincre les différents protagonistes à la présidence de la République de céder la magistrature suprême à un candidat allié ou proche d’Ennahdha, soi-disant dans un souci d’équilibre des pouvoirs et des forces politiques (Ennahdha-Nidaa Tounes), mais aussi pour perpétuer le mythe du « printemps arabe », que Bernard Henri Lévy tient spécialement à cœur. L'une de nos sources affirme que c'est Moncef Marzouki en personne qui a sollicité BHL, pour bénéficier du soutien "officiel" de la France à sa candidature aux présidentielles, mise à mal par le triomphe de Nidaa Tounes dans les élections législatives.
Par le déplacement à Tunis de ce sioniste patenté qui a médiatiquement contribué à la destruction de la Libye et de la Syrie, l’on cherche ainsi à préserver le fameux « modèle tunisien » et à le présenter comme étant le seul modèle à avoir réussi dans le monde arabe.
Le ministre des Affaires étrangères se démarque
Joint au téléphone par nos confrères de Kapitalis, le ministre des Affaires étrangères Mongi Hamdi a déclaré que son département n'a pas été informé de cette visite pour le moins bizarre, ajoutant qu'il n'en avait lui-même aucune idée «Normalement, il s'agit d'une personnalité connue et nos protocoles doivent être informés. Nous devons connaitre la partie qui a invité secrètement cet homme. Nous allons mener notre enquête et réagir en conséquence. Inviter secrètement une personnalité comme Bernard Henri Lévy n'est pas un acte anodin», a-t-il confié à Zohra Abid, notre confrère de Kapitalis, en précisant qu'il assume la responsabilité de ses propos.
Ouverture d'une enquête judiciaire
Nous avons appris en outre qu’un comité d'avocats a appelé le procureur de la république à ouvrir une enquête sur le parti ou les personnes qui ont invité BHL en Tunisie. Ces avocats considèrent à juste titre que « Cette visite est une menace à la sécurité du pays », et accusent ce pseudo-philosophe franco-israélien, « sur la base de ses engagements antérieurs en Irak, en Syrie et en Libye, de mener des actions visant à déstabiliser le monde arabe et à y semer les graines de l'anarchie au profit de l'Etat d'Israël, dont il est l'un des plus fervents et inconditionnels défenseurs en France ».
Lilia Ben Rejeb
L'humoriste tunisien Lotfi Abdelli, manifestant à l'aéroport de Tunis-Carthage contre l'arrivée de Bernard Henri Lévy.