Sakhr el-Materi, l'ex gendre, l'ex dauphin présidentiel, l'ex....
Depuis sa fuite en janvier 2011, et après une escale d’une année à Doha, c’est aux Seychelles que Sakh el-Materi, qui rêvait du trône de la Tunisie, mène une vie à la fois royale et banale. Il passe ses journées accroché à son téléphone pour discutailler avec ses informateurs et amis en Tunisie, et à s’occuper des animaux sauvages de son nouveau maître, Hamad Bin Khalifa al-Thani, dont il partage les mêmes loisirs et passions !
L’ultime humiliation chez Mozza et Hamad
A la suite d’une brève escale en France, et après le refus du Canada –où il possède une villa à Westmount- de lui accorder l’asile, c’est vers le Qatar que s’est dirigé Sakhr el-Materi et celle qui était encore son épouse…et sa tirelire, Nesrine Ben Ali. C’était le 17 janvier 2011 et Sakhr avait laissé entendre à l’époque que c’était pour négocier avec Qtel, l’opérateur téléphonique, la vente de ses actions qu’il détenait chez Tunisiana.
Selon des informations dignes de foi, le soir même de leur arrivée à Doha, Hamad et son épouse Mozza les ont conviés à leur table, une ultime humiliation pour montrer au jeune couple que ceux qui venaient de détruire la Tunisie peuvent se montrer accueillants et généreux, et pour leur prouver qui étaient désormais les maîtres de la Tunisie.
Le lendemain, le couple a été installé dans un palais de l’oligarchie mafieuse du Qatar. Durant quinze jours, Sakhr a déballé au chef des renseignements qataris tout ce qu’il savait sur la finance, les banques, les entreprises importantes, le programme de centrale nucléaire et même sur les forces de sécurité tunisiennes.
Sakhr el-Materi a résidé au Qatar quasiment une année. Alors que sa cousine Amel Materi le suppliait de rentrer au pays pour « sauver la réputation de la famille » (sa lettre ouverte publiée le 18 février 2011), il passait son temps dans les grands palaces du Ritz-Carlton et de la Cigale, un hôtel appartenant à un homme d’affaires palestinien qui porte la nationalité qatarie et qui un ami de Sakhr. C’est parce qu’il était l’obligé de l’émirat islamo-mafieux que dans son livre « Ma vérité » (2012), l’ex première dame de Tunisie a épargné le Qatar et plus particulièrement cheikha Mozza, qu’elle déteste à juste titre.
La vraie fausse expulsion du Qatar
Selon une déclaration de la présidence tunisienne publiée par l'AFP en septembre 2012, « A la demande du président Moncef Marzouki (...), l'émir du Qatar Cheikh Hamad Ben Khalifa Al-Thani, a décidé par décret l'expulsion de Sakhr El-Materi ». Cette annonce coïncidait avec le départ, le lendemain, du mercenaire-président pour le Qatar, où il devait assister à une conférence sur « la restitution des biens spoliés dans les pays du «Printemps arabe»". Nous reviendrons prochainement et plus longuement sur le grand business que ce dossier dit des biens spoliés a drainé et dont avaient grandement profité des affairistes tunisiens et des avocats français véreux !
En réalité, le gendre dit préféré du Président Ben, qui était à la tête de Princess Holding et qui contrôlait plusieurs secteurs de l’économie tunisienne, n’a pas été expulsé mais fraternellement invité à changer de pays. C’est finalement aux Seychelles que l’emmènera l’avion privé du roitelet du Qatar, qui possède sur l’île un palais des milles et une nuit, où il ne se rend pratiquement jamais.
C’est dans cet endroit paradisiaque que Sakhr se la coule douce. Entre prendre soin des fauves de son émir et un coup de fil à son autre émir, Rached Ghannouchi, ainsi passe ses journées l’ancien député désigné du RCD, l’ex dauphin potentiel de Ben Ali,... et peut-être l’ex époux de Nesrine Ben Ali. Selon nos informations, c'est elle qui l'aurait quitté ne supportant pas qu'il lui impose le voile et autres bigoteries pseudo-islamiques. Depuis six mois, Nesrine Ben Ali et ses enfants vivent en Arabie Saoudite dans la résidence d'exil du Président Ben Ali.
Karim Zmerli
L’ultime humiliation chez Mozza et Hamad
A la suite d’une brève escale en France, et après le refus du Canada –où il possède une villa à Westmount- de lui accorder l’asile, c’est vers le Qatar que s’est dirigé Sakhr el-Materi et celle qui était encore son épouse…et sa tirelire, Nesrine Ben Ali. C’était le 17 janvier 2011 et Sakhr avait laissé entendre à l’époque que c’était pour négocier avec Qtel, l’opérateur téléphonique, la vente de ses actions qu’il détenait chez Tunisiana.
Selon des informations dignes de foi, le soir même de leur arrivée à Doha, Hamad et son épouse Mozza les ont conviés à leur table, une ultime humiliation pour montrer au jeune couple que ceux qui venaient de détruire la Tunisie peuvent se montrer accueillants et généreux, et pour leur prouver qui étaient désormais les maîtres de la Tunisie.
Le lendemain, le couple a été installé dans un palais de l’oligarchie mafieuse du Qatar. Durant quinze jours, Sakhr a déballé au chef des renseignements qataris tout ce qu’il savait sur la finance, les banques, les entreprises importantes, le programme de centrale nucléaire et même sur les forces de sécurité tunisiennes.
Sakhr el-Materi a résidé au Qatar quasiment une année. Alors que sa cousine Amel Materi le suppliait de rentrer au pays pour « sauver la réputation de la famille » (sa lettre ouverte publiée le 18 février 2011), il passait son temps dans les grands palaces du Ritz-Carlton et de la Cigale, un hôtel appartenant à un homme d’affaires palestinien qui porte la nationalité qatarie et qui un ami de Sakhr. C’est parce qu’il était l’obligé de l’émirat islamo-mafieux que dans son livre « Ma vérité » (2012), l’ex première dame de Tunisie a épargné le Qatar et plus particulièrement cheikha Mozza, qu’elle déteste à juste titre.
La vraie fausse expulsion du Qatar
Selon une déclaration de la présidence tunisienne publiée par l'AFP en septembre 2012, « A la demande du président Moncef Marzouki (...), l'émir du Qatar Cheikh Hamad Ben Khalifa Al-Thani, a décidé par décret l'expulsion de Sakhr El-Materi ». Cette annonce coïncidait avec le départ, le lendemain, du mercenaire-président pour le Qatar, où il devait assister à une conférence sur « la restitution des biens spoliés dans les pays du «Printemps arabe»". Nous reviendrons prochainement et plus longuement sur le grand business que ce dossier dit des biens spoliés a drainé et dont avaient grandement profité des affairistes tunisiens et des avocats français véreux !
En réalité, le gendre dit préféré du Président Ben, qui était à la tête de Princess Holding et qui contrôlait plusieurs secteurs de l’économie tunisienne, n’a pas été expulsé mais fraternellement invité à changer de pays. C’est finalement aux Seychelles que l’emmènera l’avion privé du roitelet du Qatar, qui possède sur l’île un palais des milles et une nuit, où il ne se rend pratiquement jamais.
C’est dans cet endroit paradisiaque que Sakhr se la coule douce. Entre prendre soin des fauves de son émir et un coup de fil à son autre émir, Rached Ghannouchi, ainsi passe ses journées l’ancien député désigné du RCD, l’ex dauphin potentiel de Ben Ali,... et peut-être l’ex époux de Nesrine Ben Ali. Selon nos informations, c'est elle qui l'aurait quitté ne supportant pas qu'il lui impose le voile et autres bigoteries pseudo-islamiques. Depuis six mois, Nesrine Ben Ali et ses enfants vivent en Arabie Saoudite dans la résidence d'exil du Président Ben Ali.
Karim Zmerli