De sources proches de Nidaa Tounes, nous avons appris que ce parti a dépêché, ce matin 25 septembre 2014, un huissier au siège de l’ISIE à Tunis. D’autres sources nous ont informées que le Front populaire a fait la même démarche. Raison de cette procédure, les doutes qui pèsent sur le logiciel informatique que les responsables de l’«Instance supérieure indépendante pour les élections » a l’intention d’utiliser dans les prochaines élections législatives et présidentielles.
Si nous avons décidé, à Tunisie-Secret, de révéler au grand public en général et à nos lecteurs en particulier ce qui pourrait bien devenir une affaire d’Etat, c’est bien parce que de fortes suspicions pèsent sur les dirigeants d’Ennahdha dont l’imagination et la ruse n’ont pas de limite.
La question qui s’impose et qui est troublante est la suivante : pourquoi l’ISIE, qui dispose d’un budget énorme, n’a-t-elle pas confié le traitement informatique des élections à un organisme mondial indépendant et reconnu par les Nations-Unies ? L’organisation onusienne pourrait d’ailleurs tout à fait prendre en charge cette mission sans que l’ISIE n’ait à débourser le moindre dinar.
Pourquoi donc, après y avoir pensé, l’ISIE a-t-elle fait volte face en renonçant à son engagement formel avec une société privée et en confiant à Riadh Bouhouch, un informaticien formé aux Etats-Unis et membre de l’ISIE, le soin de mettre au point un logiciel « purement tunisien » ? Que cache ce changement de dernière minute ? En outre, l’ISIE aurait pu tout à fait faire appel aux entreprises ou organismes qui gèrent les élections en France, en Suisse ou en Norvège. Elle a le budget nécessaire pour le faire.
Si notre journal a lancé ce pavé dans la mare, c’est pour éviter le coup d’Ennahdha en octobre 2011, lorsqu’elle a falsifié certains résultats, en achetant la complicité et le silence de Kamel Jendoubi, alors président de l’ISIE. Ennahdha peut changer de méthode sans modifier son objectif : obtenir la majorité aux législatives pour accéder au vrai pouvoir.
Nous avons écrit hier qu’il est « de la responsabilité des partis politiques candidats aux élections d’envoyer à l’ISIE des experts en informatique indépendants, accompagnés d’un huissier pour demander des explications aux membres de cette Instance supérieure indépendante pour les élections, notamment à Riadh Bouhouch ».
Notre appel a été entendu et nous en sommes ravis. Ce matin, deux huissiers se sont déplacés au siège de l’ISIE. L’un envoyé par Béji Caïd Essebsi, l’autre par Hamma Hammami. Nous ne savons pas encore ce qu’ont pu constater ces deux huissiers, mais nous savons en revanche que certains partis candidats aux élections ont pris la menace d’une nouvelle fraude électorale au sérieux. De même que les responsables de l’ISIE savent désormais qu’ils sont sous haute surveillance !
Lilia Ben Rejeb
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Si nous avons décidé, à Tunisie-Secret, de révéler au grand public en général et à nos lecteurs en particulier ce qui pourrait bien devenir une affaire d’Etat, c’est bien parce que de fortes suspicions pèsent sur les dirigeants d’Ennahdha dont l’imagination et la ruse n’ont pas de limite.
La question qui s’impose et qui est troublante est la suivante : pourquoi l’ISIE, qui dispose d’un budget énorme, n’a-t-elle pas confié le traitement informatique des élections à un organisme mondial indépendant et reconnu par les Nations-Unies ? L’organisation onusienne pourrait d’ailleurs tout à fait prendre en charge cette mission sans que l’ISIE n’ait à débourser le moindre dinar.
Pourquoi donc, après y avoir pensé, l’ISIE a-t-elle fait volte face en renonçant à son engagement formel avec une société privée et en confiant à Riadh Bouhouch, un informaticien formé aux Etats-Unis et membre de l’ISIE, le soin de mettre au point un logiciel « purement tunisien » ? Que cache ce changement de dernière minute ? En outre, l’ISIE aurait pu tout à fait faire appel aux entreprises ou organismes qui gèrent les élections en France, en Suisse ou en Norvège. Elle a le budget nécessaire pour le faire.
Si notre journal a lancé ce pavé dans la mare, c’est pour éviter le coup d’Ennahdha en octobre 2011, lorsqu’elle a falsifié certains résultats, en achetant la complicité et le silence de Kamel Jendoubi, alors président de l’ISIE. Ennahdha peut changer de méthode sans modifier son objectif : obtenir la majorité aux législatives pour accéder au vrai pouvoir.
Nous avons écrit hier qu’il est « de la responsabilité des partis politiques candidats aux élections d’envoyer à l’ISIE des experts en informatique indépendants, accompagnés d’un huissier pour demander des explications aux membres de cette Instance supérieure indépendante pour les élections, notamment à Riadh Bouhouch ».
Notre appel a été entendu et nous en sommes ravis. Ce matin, deux huissiers se sont déplacés au siège de l’ISIE. L’un envoyé par Béji Caïd Essebsi, l’autre par Hamma Hammami. Nous ne savons pas encore ce qu’ont pu constater ces deux huissiers, mais nous savons en revanche que certains partis candidats aux élections ont pris la menace d’une nouvelle fraude électorale au sérieux. De même que les responsables de l’ISIE savent désormais qu’ils sont sous haute surveillance !
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