Béji Caïd Essebsi, prédestiné à la présidence de la République par son charisme, son autorité et son passé, et Moncef Marzouki prédestiné à la poubelle de l'Histoire d'où il n'aurait jamais dû surgir.
Dans une déclaration sur Ettounsiya TV, lundi 27 octobre, le président de Nidaa tounes a prié Moncef Marzouki de renoncer à la fonction de président provisoire. « J’appelle l’ex président de quitter son poste conformément aux limites fixées par la loi et sans provoquer d’incidents », a-t-il indiqué. Il a précisé que son appel s’adresse également à l’ancien président de l’assemblée constituante, Mustapha Ben Jaafar. « Il n’est pas possible qu’ils se maintiennent en fonction, alors qu’ils sont candidats à la présidence », a insisté Béji Caïd Essebsi, qui postule lui-même à la magistrature suprême.
Dans une autre interview accordée le même jour à la télévision française France 24, Béji Caïd Essebsi a déclaré que compte tenu de son « âge avancé », il n’avait pas d’« ambitions à gouverner le pays », une phrase qui a été interprétée par certains observateurs comme un renoncement à la présidence.
Interpréter ainsi les propos de Béji Caïd Essebsi, c’est aller un peu trop vite en besogne. Pierre angulaire de Nidaa Tounes, rassembleur de toutes les forces vives que compte la Tunisie, Béji Caïd Essebsi est incontestablement l’homme de la situation. Après la confiance que les Tunisiens viennent de lui attester, il est le seul homme politique capable de sortir le pays du désastre social économique et sécuritaire dans lequel la troïka et l’ANC l’ont plongé. Il est aussi le seul président charismatique en mesure de restituer à l’Etat son prestige et à la fonction présidentielle ses titres de noblesse.
Dans la même déclaration, Béji Caïd Essebsi a d’ailleurs bien précisé que les cadres de son parti estiment qu’il est « dans l’intérêt de la Tunisie » qu’il en soit à la tête « pour les deux à trois années à venir, en vue de mettre à exécution son programme » social, économique et sécuritaire.
Vaste et difficile chantier, tellement les dégâts occasionnés par la troïka et l’ANC, en moins de quatre ans, sont énormes tant sur le plan économique, social et sécuritaire qu’au niveau diplomatique. C’est précisément par rapport à la sécurité et à l’image de la Tunisie dans le monde que Moncef Marzouki va devoir répondre de ses actes lorsque les électeurs vont le renvoyer à l’anonymat duquel il n’aurait jamais dû sortir n’eut été la décision de Rached Ghannouchi de le nommer président à la suite de la mascarade électorale d’octobre 2011. Le score insignifiant que vient de faire son minuscule parti le CPR, indique clairement la « popularité » dont bénéficie le Tartour national auprès du peuple tunisien. Idem pour Ettakatol de Mustapha Ben Jaafar.
Le 24 octobre dernier, sur sa chaîne de télévision "nationale", Al-Jazeera, Moncef Marzouki déclarait: "Nous aurions pu nous débarrasser de l'ancien régime, de ses symboles et des représentants de la contre-révolution, par les tribunaux populaires, mais on ne l'a pas voulu. Nous avons voulu les écarter par la démocratie et par les urnes". La démocratie vient de s'exprimer en infligeant à son microscopique parti, le CPR, une leçon inoubliable...en attendant la grande claque des élections présidentielles et son procès populaire !
Deux accusations graves graves pèsent sur l’usurpateur de Carthage : l’amnistie de 23000 criminels, dont 9000 dangereux terroristes, et son implication directe dans la galvanisation et l’expédition de milliers de jeunes tunisiens vers la Syrie. Le mercenaire No1 du Qatar peut d'ores et déjà préparer sa valise pour un long exil à Doha !
Karim Zmerli
Dans une autre interview accordée le même jour à la télévision française France 24, Béji Caïd Essebsi a déclaré que compte tenu de son « âge avancé », il n’avait pas d’« ambitions à gouverner le pays », une phrase qui a été interprétée par certains observateurs comme un renoncement à la présidence.
Interpréter ainsi les propos de Béji Caïd Essebsi, c’est aller un peu trop vite en besogne. Pierre angulaire de Nidaa Tounes, rassembleur de toutes les forces vives que compte la Tunisie, Béji Caïd Essebsi est incontestablement l’homme de la situation. Après la confiance que les Tunisiens viennent de lui attester, il est le seul homme politique capable de sortir le pays du désastre social économique et sécuritaire dans lequel la troïka et l’ANC l’ont plongé. Il est aussi le seul président charismatique en mesure de restituer à l’Etat son prestige et à la fonction présidentielle ses titres de noblesse.
Dans la même déclaration, Béji Caïd Essebsi a d’ailleurs bien précisé que les cadres de son parti estiment qu’il est « dans l’intérêt de la Tunisie » qu’il en soit à la tête « pour les deux à trois années à venir, en vue de mettre à exécution son programme » social, économique et sécuritaire.
Vaste et difficile chantier, tellement les dégâts occasionnés par la troïka et l’ANC, en moins de quatre ans, sont énormes tant sur le plan économique, social et sécuritaire qu’au niveau diplomatique. C’est précisément par rapport à la sécurité et à l’image de la Tunisie dans le monde que Moncef Marzouki va devoir répondre de ses actes lorsque les électeurs vont le renvoyer à l’anonymat duquel il n’aurait jamais dû sortir n’eut été la décision de Rached Ghannouchi de le nommer président à la suite de la mascarade électorale d’octobre 2011. Le score insignifiant que vient de faire son minuscule parti le CPR, indique clairement la « popularité » dont bénéficie le Tartour national auprès du peuple tunisien. Idem pour Ettakatol de Mustapha Ben Jaafar.
Le 24 octobre dernier, sur sa chaîne de télévision "nationale", Al-Jazeera, Moncef Marzouki déclarait: "Nous aurions pu nous débarrasser de l'ancien régime, de ses symboles et des représentants de la contre-révolution, par les tribunaux populaires, mais on ne l'a pas voulu. Nous avons voulu les écarter par la démocratie et par les urnes". La démocratie vient de s'exprimer en infligeant à son microscopique parti, le CPR, une leçon inoubliable...en attendant la grande claque des élections présidentielles et son procès populaire !
Deux accusations graves graves pèsent sur l’usurpateur de Carthage : l’amnistie de 23000 criminels, dont 9000 dangereux terroristes, et son implication directe dans la galvanisation et l’expédition de milliers de jeunes tunisiens vers la Syrie. Le mercenaire No1 du Qatar peut d'ores et déjà préparer sa valise pour un long exil à Doha !
Karim Zmerli