Il vient d’être nommé conseiller politique et médiatique du prince du Qatar, Cheikh Tamim Ben Hamad. Cet intellectuel organique palestinien, ancien membre de la Knesset, a pris la nationalité qatarie en 2007, et est devenu dès lors omniprésent sur les plateaux d’Al Jazeera, invité en tant que chroniqueur et théoricien politique pour plaider souvent la cause palestinienne et démontrer «les visées impérialistes des Etats-Unis» dans la région du Moyen-Orient. Il s’est peu à peu aligné sur la position officielle du Qatar, centrée sur le soutien des soulèvements populaires dans le monde arabe.
Selon des sources fiables, Azmi Bishara serait à l’origine de l’éviction de son concitoyen Abdelbari Atwan de la tête du journal Al Quds Al Arabi. Créé en 1989, avec le soutien de l’OLP, puis de l’Irak de Saddam Husseïn, ce quotidien paraissant à Londres a réussi à faire concurrence aux deux grands titres à capitaux saoudiens, Al Charq Al Awsat et Al Hayat, tout en sauvegardant une certaine indépendance d’opinion et son sens critique. En proie à des difficultés financières, le journal sera finalement racheté par un bailleur de fonds qatari, proche de la famille princière. Pour le nouveau pouvoir à Doha, l’impératif d’un changement de ligne recommandait le changement de directeur.
Dans sa lettre de démission, publiée mardi dans son dernier éditorial sur ce journal qu’il a dirigé pendant 24 ans, Abdelbari Atwan a reconnu qu’il était sommé de quitter sa place pour permettre à son journal de survivre, sans en expliquer les dessous. Aussi, jusqu’à quel point, et dans quel sens, le maître à penser du nouvel émir du Qatar va-t-il influencer ce dernier ? Les décisions qui ont déjà été prises depuis l’arrivée de Cheikh Tamim laissent croire à une nouvelle orientation plutôt optimiste de la nouvelle politique du Qatar. Un premier indice positif : Azmi Bishara va se substituer, dans l’imaginaire collectif, à l’image du prédicateur Youssef Al-Qaradawi, renvoyé dans son pays après plus de 15 ans de service et après avoir été déchu de sa nationalité qatarie.
Tunisie-Secret.com
R. Mahmoudi, Algérie-Patriotique du 11 juillet 2013
Selon des sources fiables, Azmi Bishara serait à l’origine de l’éviction de son concitoyen Abdelbari Atwan de la tête du journal Al Quds Al Arabi. Créé en 1989, avec le soutien de l’OLP, puis de l’Irak de Saddam Husseïn, ce quotidien paraissant à Londres a réussi à faire concurrence aux deux grands titres à capitaux saoudiens, Al Charq Al Awsat et Al Hayat, tout en sauvegardant une certaine indépendance d’opinion et son sens critique. En proie à des difficultés financières, le journal sera finalement racheté par un bailleur de fonds qatari, proche de la famille princière. Pour le nouveau pouvoir à Doha, l’impératif d’un changement de ligne recommandait le changement de directeur.
Dans sa lettre de démission, publiée mardi dans son dernier éditorial sur ce journal qu’il a dirigé pendant 24 ans, Abdelbari Atwan a reconnu qu’il était sommé de quitter sa place pour permettre à son journal de survivre, sans en expliquer les dessous. Aussi, jusqu’à quel point, et dans quel sens, le maître à penser du nouvel émir du Qatar va-t-il influencer ce dernier ? Les décisions qui ont déjà été prises depuis l’arrivée de Cheikh Tamim laissent croire à une nouvelle orientation plutôt optimiste de la nouvelle politique du Qatar. Un premier indice positif : Azmi Bishara va se substituer, dans l’imaginaire collectif, à l’image du prédicateur Youssef Al-Qaradawi, renvoyé dans son pays après plus de 15 ans de service et après avoir été déchu de sa nationalité qatarie.
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R. Mahmoudi, Algérie-Patriotique du 11 juillet 2013