Agé de 86 ans, l’ex-Raïs a été acquitté samedi 29 novembre 2014 par la Justice égyptienne après avoir été condamné à la prison à perpétuité en 2012, pour complicité de meurtres des 846 personnes qui ont été tuées durant les trois semaines de ce qu’on a appelé le « printemps arabe ». Le verdict prononcé par le juge Mahmoud Kamel al-Rashidi a aussi acquitté l’ancien président égyptien des accusations de corruption. Il restera cependant en détention encore pour quelques semaines dans un hôpital militaire, puisqu’il purge une peine de prison de trois ans pour une autre affaire de corruption.
Son ancien ministre de l’Intérieur, Habib al-Adly, ainsi que sept autres hauts responsables des services de sécurité ont été également déclaré innocents. De même que ses deux fils Alaa et Gamel Moubarak, qui ont été relaxé en raison de la prescription des charges qui pesaient sur eux.
Selon l’agence officielle Mena, le successeur de Sadate en 1981, avait été transporté en hélicoptère de l'hôpital militaire du Caire, où il était incarcéré, au tribunal, installé dans une académie de police. Près de 5000 policiers ont été mobilisés pour assurer la sécurité du procès. Plusieurs centaines de partisans de l’ex-Raïs victime d’un coup d’Etat américano-qatari en 2011se trouvaient tôt samedi matin devant l'académie de police, brandissant des portraits d’Hosni Moubarak.
En vrai disciple de Gamal Abdel Nasser, le général Hosni Moubarak n’a jamais voulu quitter l’Egypte, malgré l’offre « généreuse » d’Hillary Clinton de lui trouver un point de chute, et la proposition saoudienne de l’accueillir. « C’est en Egypte que je suis né et c’est en Egypte que je mourrais » avait déclaré Hosni Moubarak dans son dernier discours de démission. Le général Ben Ali n’a pas eu ce courage, même s’il a tout fait pour revenir en Tunisie, après avoir mis à l’abri son épouse, qui assume une grande responsabilité dans la déstabilisation du pays.
Avec la clôture de ce procès contre Hosni Moubarak, se termine ainsi le complot des Etats-Unis en Egypte. Mais les ennemis de la nation arabe ne jettent pas pour autant l’éponge. Au lendemain du verdict, des dizaines de Frères musulmans ont manifesté au Caire et deux attentats dans le nord du Sinaï ont fait quatre morts dont trois soldats de l’armée égyptienne.
Acteur majeur de la déstabilisation de l’Egypte en 2011, les miliciens palestiniens du Hamas mènent, depuis une année, la guérilla contre l’armée égyptienne dans le Sinaï, dont la moitié des territoires avait fait l’objet d’une tractation entre Barack Hussein Obama et Mohamed Morsi en juillet 2012. En contrepartie de l’aide américaine pour mettre au pouvoir les Frères musulmans, 8 milliards de dollars, dont 3 milliards offerts par le Qatar, ont été versé à la secte islamiste en échange de 40% des territoires du Sinaï égyptien, dans le cadre d’un projet de « paix globale » entre les Palestiniens et l’Etat sioniste. En d’autres termes, plutôt que de continuer à revendiquer les territoires palestiniens annexés par Israël, et en échange de paix avec celui-ci, les mercenaires du Hamas devaient recevoir quasiment la moitié du Sinaï pour agrandir la bande de Gaza qui est sous le contrôle du Hamas.
Depuis la révélation de cette affaire par la presse égyptienne, les membres républicains du Congrès américains ont exigé de Barack Hussein Obama la restitution des milliards de dollars versés aux Frères musulmans égyptiens. En échange de la reconnaissance du pouvoir d’Abdelfattah al-Sissi, Obama a demandé la restitution de l’original de l’acte de vente conclu entre son administration et les Frères musulmans mais les autorités égyptiennes ont refusé. C’est principalement dans cette affaire que Mohamed Morsi pourrait être condamné à la peine capitale pour haute trahison. A moins d’une seconde « révolution » américaine en Egypte ! Mais cette foi-ci, elle ne se fera pas avec les propagandistes d'Al-Jazeera et les cybers-collabos de Freedom House. Ils sont tous en prison !
Nebil Ben Yahmed
Lien vidéo de la chaîne de TV Al-Ittijah :
https://www.youtube.com/watch?v=eOHqOAqSRig
Son ancien ministre de l’Intérieur, Habib al-Adly, ainsi que sept autres hauts responsables des services de sécurité ont été également déclaré innocents. De même que ses deux fils Alaa et Gamel Moubarak, qui ont été relaxé en raison de la prescription des charges qui pesaient sur eux.
Selon l’agence officielle Mena, le successeur de Sadate en 1981, avait été transporté en hélicoptère de l'hôpital militaire du Caire, où il était incarcéré, au tribunal, installé dans une académie de police. Près de 5000 policiers ont été mobilisés pour assurer la sécurité du procès. Plusieurs centaines de partisans de l’ex-Raïs victime d’un coup d’Etat américano-qatari en 2011se trouvaient tôt samedi matin devant l'académie de police, brandissant des portraits d’Hosni Moubarak.
En vrai disciple de Gamal Abdel Nasser, le général Hosni Moubarak n’a jamais voulu quitter l’Egypte, malgré l’offre « généreuse » d’Hillary Clinton de lui trouver un point de chute, et la proposition saoudienne de l’accueillir. « C’est en Egypte que je suis né et c’est en Egypte que je mourrais » avait déclaré Hosni Moubarak dans son dernier discours de démission. Le général Ben Ali n’a pas eu ce courage, même s’il a tout fait pour revenir en Tunisie, après avoir mis à l’abri son épouse, qui assume une grande responsabilité dans la déstabilisation du pays.
Avec la clôture de ce procès contre Hosni Moubarak, se termine ainsi le complot des Etats-Unis en Egypte. Mais les ennemis de la nation arabe ne jettent pas pour autant l’éponge. Au lendemain du verdict, des dizaines de Frères musulmans ont manifesté au Caire et deux attentats dans le nord du Sinaï ont fait quatre morts dont trois soldats de l’armée égyptienne.
Acteur majeur de la déstabilisation de l’Egypte en 2011, les miliciens palestiniens du Hamas mènent, depuis une année, la guérilla contre l’armée égyptienne dans le Sinaï, dont la moitié des territoires avait fait l’objet d’une tractation entre Barack Hussein Obama et Mohamed Morsi en juillet 2012. En contrepartie de l’aide américaine pour mettre au pouvoir les Frères musulmans, 8 milliards de dollars, dont 3 milliards offerts par le Qatar, ont été versé à la secte islamiste en échange de 40% des territoires du Sinaï égyptien, dans le cadre d’un projet de « paix globale » entre les Palestiniens et l’Etat sioniste. En d’autres termes, plutôt que de continuer à revendiquer les territoires palestiniens annexés par Israël, et en échange de paix avec celui-ci, les mercenaires du Hamas devaient recevoir quasiment la moitié du Sinaï pour agrandir la bande de Gaza qui est sous le contrôle du Hamas.
Depuis la révélation de cette affaire par la presse égyptienne, les membres républicains du Congrès américains ont exigé de Barack Hussein Obama la restitution des milliards de dollars versés aux Frères musulmans égyptiens. En échange de la reconnaissance du pouvoir d’Abdelfattah al-Sissi, Obama a demandé la restitution de l’original de l’acte de vente conclu entre son administration et les Frères musulmans mais les autorités égyptiennes ont refusé. C’est principalement dans cette affaire que Mohamed Morsi pourrait être condamné à la peine capitale pour haute trahison. A moins d’une seconde « révolution » américaine en Egypte ! Mais cette foi-ci, elle ne se fera pas avec les propagandistes d'Al-Jazeera et les cybers-collabos de Freedom House. Ils sont tous en prison !
Nebil Ben Yahmed
Lien vidéo de la chaîne de TV Al-Ittijah :
https://www.youtube.com/watch?v=eOHqOAqSRig