Il y a encore une semaine, Nicolas Sarkozy vantait les mérites du Qatar, « pays ami », qui a « réussi à concilier islam et modernité ». Esquivant l’accusation d’Etat financeur du terrorisme, l’actuel président de l’UMP a déclaré : « Lorsque je regarde le travail des architectes du monde entier, Français, Américains, étrangers, par ailleurs juifs ou non-juifs, où est-ce qu’ils travaillent ? Où est-ce qu’ils construisent ? » (voir ci-dessous vidéo en lien).
L’occasionnel conférencier du Qatar doit savoir que l’émirat islamo-mafieux qu’il défend ne retient pas en otage ou en prison des citoyens Américains, Britanniques ou israéliens ! Outre les centaines d’orientaux, de maghrébins et d’asiatiques emprisonnés ou otages de cette oligarchie mafieuse et moyenâgeuse, la France est le seul pays occidental dont les citoyens sont traités comme moins que rien par des bédouins sans foi ni loi.
Ils ne sont pas deux ou trois cas isolés, mais une vingtaine de citoyens Français à subir les conséquences de la « Kafala », ou à moisir en prison dans l’indifférence totale des autorités françaises et le mutisme complice de certains médias qui ont vendu leur âme au Fonds d’Investissement Qatari. L’un des rares à avoir brisé l’omerta est Jean-Pierre Marongiu, un spécialiste en management, retenu otage puis emprisonné pour avoir exigé son dû à son sponsor qatari. Son épouse Isabelle se bat depuis deux ans pour faire libérer son marie, en vain (voir ci-dessous son témoignage sur I-télé).
Nous avons déjà parlé des ouvriers immigrés qui préparent le Qatar à accueillir la Coupe du monde 2022 et dont le nombre atteindra en 2021 un million, selon l'Organisation internationale du Travail (OIT). Sous-payés, traités comme des esclaves, 3600 Népalais, Sri-Lankais et Pakistanais sont déjà mort sur les chantiers. Si Amnesty International en a fait allusion en mode soft, la FIDH n'en a jamais parlé, et pour cause !
On n’évoquera pas encore le cas dramatique de cet ingénieur franco-marocain, dont on a « emprunté » l’épouse pour une semaine dans le Harem d’un émir, ou celui tragique d’un médecin syrien dont on a sodomisé le garçon de 13 ans, et qui s’est pendu dans sa cellule à la prison centrale de Doha en juin 2013. Il s’agit aujourd’hui du cas tragi-comique d’un pâtissier franco-libanais, qui a payé cher le prix de son art jugé wahhabitement incorrect.
C’est Christian Chesnot et Georges Malbrunot, dont le livre « Qatar, les secrets du coffre-fort » est pourtant assez indulgent avec l’émirat islamo-mafieux, qui racontent la mésaventure du pâtissier français. Ils écrivent : « Au Qatar, une blague de potache peut valoir de sérieux ennuis. Ce pâtissier d’un grand hôtel de Doha s’en souvient encore. Un jour, il a l’idée de préparer un gâteau en peu spécial pour une jeune femme qui organise une fête avant son mariage. Son œuvre : une génoise rectangulaire sur laquelle est posée une poupée Barbie avec celle de Ken, son alter ego masculin, tous les deux enlacés sous un drap de sucre rose. On éteint la lumière, le gâteau coquin arrive, il est parsemé de bâtonnets étincelants et de bougies, les convives sont ravis. Or dans le restaurant, à la table à côté, des Qatariens religieux n’ont pas manqué une miette de la scène : le gâteau sexy les met hors d’eux ».
Comme le soulignent christian Chesnot et Georges Malbrunot, qui ont été moins audacieux que Jacques-Marie Bourget et Nicolas Beau, ou Vanessa Ratignier et Pierre Péan, « L’Histoire aurait pu s’arrêter là. Sauf que le lendemain, deux hommes débarquent incognito dans le restaurant et demandent au responsable des cuisines que le pâtissier refasse le même gâteau qui a eu tant de succès la veille. Flatté, et sns se douter du piège, le pâtissier s’exécute volontiers et confectionne une nouvelle fois l’objet du délit. Il s’agissait en fait de membres de la police religieuse ! Toute l’équipe de cuisine est alors interpellée et jetée en prison. Le pâtissier, incarcéré pour outrage aux bonnes mœurs, est un franco-libanais… ».
On ne s’attardera pas longtemps sur les « bonnes mœurs » d’une société moralement dépravée et sexuellement frustrée. En relatant cette histoire, notre message est une mise en garde aux candidats Français qui voient encore dans le Qatar un eldorado. Le très honnête Jean-Marc Ayrault, alors premier ministre, a eu raison de dire : « Le Qatar ? Avant d’y aller, je réfléchirai » !!!
Lilia Ben Rejeb
Vidéo de Nicolas Sarkozy sur RTL :
L’occasionnel conférencier du Qatar doit savoir que l’émirat islamo-mafieux qu’il défend ne retient pas en otage ou en prison des citoyens Américains, Britanniques ou israéliens ! Outre les centaines d’orientaux, de maghrébins et d’asiatiques emprisonnés ou otages de cette oligarchie mafieuse et moyenâgeuse, la France est le seul pays occidental dont les citoyens sont traités comme moins que rien par des bédouins sans foi ni loi.
Ils ne sont pas deux ou trois cas isolés, mais une vingtaine de citoyens Français à subir les conséquences de la « Kafala », ou à moisir en prison dans l’indifférence totale des autorités françaises et le mutisme complice de certains médias qui ont vendu leur âme au Fonds d’Investissement Qatari. L’un des rares à avoir brisé l’omerta est Jean-Pierre Marongiu, un spécialiste en management, retenu otage puis emprisonné pour avoir exigé son dû à son sponsor qatari. Son épouse Isabelle se bat depuis deux ans pour faire libérer son marie, en vain (voir ci-dessous son témoignage sur I-télé).
Nous avons déjà parlé des ouvriers immigrés qui préparent le Qatar à accueillir la Coupe du monde 2022 et dont le nombre atteindra en 2021 un million, selon l'Organisation internationale du Travail (OIT). Sous-payés, traités comme des esclaves, 3600 Népalais, Sri-Lankais et Pakistanais sont déjà mort sur les chantiers. Si Amnesty International en a fait allusion en mode soft, la FIDH n'en a jamais parlé, et pour cause !
On n’évoquera pas encore le cas dramatique de cet ingénieur franco-marocain, dont on a « emprunté » l’épouse pour une semaine dans le Harem d’un émir, ou celui tragique d’un médecin syrien dont on a sodomisé le garçon de 13 ans, et qui s’est pendu dans sa cellule à la prison centrale de Doha en juin 2013. Il s’agit aujourd’hui du cas tragi-comique d’un pâtissier franco-libanais, qui a payé cher le prix de son art jugé wahhabitement incorrect.
C’est Christian Chesnot et Georges Malbrunot, dont le livre « Qatar, les secrets du coffre-fort » est pourtant assez indulgent avec l’émirat islamo-mafieux, qui racontent la mésaventure du pâtissier français. Ils écrivent : « Au Qatar, une blague de potache peut valoir de sérieux ennuis. Ce pâtissier d’un grand hôtel de Doha s’en souvient encore. Un jour, il a l’idée de préparer un gâteau en peu spécial pour une jeune femme qui organise une fête avant son mariage. Son œuvre : une génoise rectangulaire sur laquelle est posée une poupée Barbie avec celle de Ken, son alter ego masculin, tous les deux enlacés sous un drap de sucre rose. On éteint la lumière, le gâteau coquin arrive, il est parsemé de bâtonnets étincelants et de bougies, les convives sont ravis. Or dans le restaurant, à la table à côté, des Qatariens religieux n’ont pas manqué une miette de la scène : le gâteau sexy les met hors d’eux ».
Comme le soulignent christian Chesnot et Georges Malbrunot, qui ont été moins audacieux que Jacques-Marie Bourget et Nicolas Beau, ou Vanessa Ratignier et Pierre Péan, « L’Histoire aurait pu s’arrêter là. Sauf que le lendemain, deux hommes débarquent incognito dans le restaurant et demandent au responsable des cuisines que le pâtissier refasse le même gâteau qui a eu tant de succès la veille. Flatté, et sns se douter du piège, le pâtissier s’exécute volontiers et confectionne une nouvelle fois l’objet du délit. Il s’agissait en fait de membres de la police religieuse ! Toute l’équipe de cuisine est alors interpellée et jetée en prison. Le pâtissier, incarcéré pour outrage aux bonnes mœurs, est un franco-libanais… ».
On ne s’attardera pas longtemps sur les « bonnes mœurs » d’une société moralement dépravée et sexuellement frustrée. En relatant cette histoire, notre message est une mise en garde aux candidats Français qui voient encore dans le Qatar un eldorado. Le très honnête Jean-Marc Ayrault, alors premier ministre, a eu raison de dire : « Le Qatar ? Avant d’y aller, je réfléchirai » !!!
Lilia Ben Rejeb
Vidéo de Nicolas Sarkozy sur RTL :
Vidéo d’Isabelle Morongiu sur i-Télé :
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