Des radicaux, comme Habib Ellouze, Sadok Chourou, Abdellatif El-Mekki et Riadh Chaibi auraient, en tout cas, rejeté catégoriquement l’idée que le portefeuille du Tourisme dans un pays musulman soit confié à… un Juif. C’est pour cette raison qu’Elyes Fakhfakh cumulerait encore, momentanément, le portefeuille du tourisme avec celui des Finances, en attendant la nomination d’un d’autre.
Fethi Ayadi, président du Conseil de la Choura, a validé cette décision arbitraire du pouvoir politique en vertu du principe islamique décidant que les musulmans sont supérieurs aux non-musulmans. La ségrégation qui en résulte apparaît, en particulier, dans l’accès aux postes importants de l’État qui sont accessibles aux seuls musulmans alors que les non-musulmans sont dirigés sur une voie distincte. L’Islam impose un régime d’apartheid aux non musulmans à travers le statut de la dhimmitude, institutionnalisée par les lois islamiques et intégrée à la shari’a.
René Trabelsi, opérateur touristique influent et fils du président de la communauté juive de Djerba, ou encore Laurent Abitbol, patron de Voyamar participent depuis des années à l’essor du tourisme tunisien.
Certains expliquent aussi la décision du mouvement d’Ennahdha d’écarter le candidature du fils du président de la communauté juive au poste ministère du Tourisme comme une « punition » de sa critique quant à la visite de Youssef Al-Qaradhaoui en Tunisie le 3 Mai 2012. D’ailleurs de nombreux Tunisiens ont manifesté en protestation contre la visite du Président de l’Union des Ulémas musulmans dans leur pays. Au cours de ces manifestations qui ont eu lieu, à Tunis, les protestataires ont qualifié Al-Qaradhawi de wahhabiste séditionniste. Les manifestants brandissaient des pancartes réclamant son expulsion de Tunisie.
Il faut reconnaître que la Tunisie est devenue dernièrement parmi les plus importants diffuseurs et incitateurs de l’antisémitisme au monde. Le Sermon du vendredi dans une mosquées à Radès, en Tunisie, prononcé par le Cheikh Ahmad Al-Suhayli et diffusé sur Hannibal TV le 30 novembre 3012 a fait l’objet d’une large vague de condamnation en Europe. Le titre du prêche traduit en plusieurs langues, « Le Coran a dévoilé l´esprit diabolique des Juifs », a provoqué la colère de la communauté juive.
Cette discrimination visant aujourd’hui un représentant d’une communauté présente en Tunisie depuis vingt siècles est un scandale et une tâche infamante portée à la réputation d’un pays qui a été reconnu pour son ouverture d’esprit et sa tolérance religieuse.
Mais la révolution de janvier 2011, qui a consisté à remplacer un régime corrompu qui a enrichi un clan d’affairistes, a ouvert la vois vers un régime islamiste inspiré d’un fanatisme religieux d’un autre âge qui ne pourra qu’enfoncer un peu plus la Tunisie dans le marasme économique car le soutien des pays du Golfe arabo-persique ne comblera jamais la contribution des Européens au PNB grâce au tourisme qui est la principale richesse du pays tant en terme d’activité que d’apport de devises.
Malgré toutes les formes de discriminations qui ressortent, il y a une intime conviction que les Juifs de Tunisie sont plus loyaux et plus attachés à leur pays que ces intégristes qui n’ont aucun sentiment nationaliste.
Ftouh Souhail, repris sur le blog terredisrael, le 25 décembre 2013
Fethi Ayadi, président du Conseil de la Choura, a validé cette décision arbitraire du pouvoir politique en vertu du principe islamique décidant que les musulmans sont supérieurs aux non-musulmans. La ségrégation qui en résulte apparaît, en particulier, dans l’accès aux postes importants de l’État qui sont accessibles aux seuls musulmans alors que les non-musulmans sont dirigés sur une voie distincte. L’Islam impose un régime d’apartheid aux non musulmans à travers le statut de la dhimmitude, institutionnalisée par les lois islamiques et intégrée à la shari’a.
René Trabelsi, opérateur touristique influent et fils du président de la communauté juive de Djerba, ou encore Laurent Abitbol, patron de Voyamar participent depuis des années à l’essor du tourisme tunisien.
Certains expliquent aussi la décision du mouvement d’Ennahdha d’écarter le candidature du fils du président de la communauté juive au poste ministère du Tourisme comme une « punition » de sa critique quant à la visite de Youssef Al-Qaradhaoui en Tunisie le 3 Mai 2012. D’ailleurs de nombreux Tunisiens ont manifesté en protestation contre la visite du Président de l’Union des Ulémas musulmans dans leur pays. Au cours de ces manifestations qui ont eu lieu, à Tunis, les protestataires ont qualifié Al-Qaradhawi de wahhabiste séditionniste. Les manifestants brandissaient des pancartes réclamant son expulsion de Tunisie.
Il faut reconnaître que la Tunisie est devenue dernièrement parmi les plus importants diffuseurs et incitateurs de l’antisémitisme au monde. Le Sermon du vendredi dans une mosquées à Radès, en Tunisie, prononcé par le Cheikh Ahmad Al-Suhayli et diffusé sur Hannibal TV le 30 novembre 3012 a fait l’objet d’une large vague de condamnation en Europe. Le titre du prêche traduit en plusieurs langues, « Le Coran a dévoilé l´esprit diabolique des Juifs », a provoqué la colère de la communauté juive.
Cette discrimination visant aujourd’hui un représentant d’une communauté présente en Tunisie depuis vingt siècles est un scandale et une tâche infamante portée à la réputation d’un pays qui a été reconnu pour son ouverture d’esprit et sa tolérance religieuse.
Mais la révolution de janvier 2011, qui a consisté à remplacer un régime corrompu qui a enrichi un clan d’affairistes, a ouvert la vois vers un régime islamiste inspiré d’un fanatisme religieux d’un autre âge qui ne pourra qu’enfoncer un peu plus la Tunisie dans le marasme économique car le soutien des pays du Golfe arabo-persique ne comblera jamais la contribution des Européens au PNB grâce au tourisme qui est la principale richesse du pays tant en terme d’activité que d’apport de devises.
Malgré toutes les formes de discriminations qui ressortent, il y a une intime conviction que les Juifs de Tunisie sont plus loyaux et plus attachés à leur pays que ces intégristes qui n’ont aucun sentiment nationaliste.
Ftouh Souhail, repris sur le blog terredisrael, le 25 décembre 2013