L’universitaire s’étonne du fait que la même chaîne qui avait accepté de lui publier des textes sévères contre le régime du Qatar et son émir se montre «aussi intraitable dès qu’il s'agit de critiquer l’entité sioniste». En rappelant les concessions successives que cette chaîne a faites depuis son lancement, de la guerre en Irak aux révoltes arabes, en passant par la cause palestinienne, il arrive à la conclusion qu’Al Jazeera «est en train de devenir la vitrine d’Israël dans le monde arabe».
Pour la version anglaise de la chaîne, la chose paraît encore plus claire, puisque le lobby sioniste aux Etats-Unis est toujours là pour rappeler la ligne à ne pas franchir. Cet incident corrobore le constat fait par deux journalistes français dans leur livre Ce vilain petit Qatar, paru récemment :
«Le Qatar, écrivent-ils, est à la fois le siège et le mécène d'Al Jazeera, chaîne de télévision qui a joué un rôle non négligeable dans les printemps arabes, un pourvoyeur de fonds du Hamas, un pays prêt à recevoir une représentation des taliban, mais aussi l'un des plus fidèles alliés des Etats-Unis qui entretient des relations parfois tendues mais jamais totalement rompues avec Israël.»
La boulimie du Qatar et celle du groupe Al Jazeera, qui vient de racheter pour 500 millions de dollars Current TV, contraste avec une tendance au déclin de son audimat. Même si un récent sondage commandé la place en tête des chaînes de télévision dans la région du Moyen-Orient –Afrique du Nord, en prétendant que «le nombre de téléspectateurs de cette chaîne dépasse de 34% le nombre de téléspectateurs de toutes les autres chaînes d’information réunies».
Or, plusieurs enquêtes ont donné Al Jazeera plutôt à la traîne, avec une perte record de téléspectateurs, de l’ordre de 43 millions, en l’espace de dix ans. Une vision qui tranche aussi avec la réalité financière de cette chaîne qui fonctionne à perte. Puisque les rentes publicitaires n’arriveront jamais à couvrir les dépenses. Depuis l’éclatement des révoltes arabes, Al Jazeera a, selon des statistiques sérieuses, perdu la bagatelle de 500 millions de dollars : la valeur d’une chaîne de télévision aux Etats-Unis.Tunisie-Secret.com
R. Mahmoudi
Algeriepatriotique
Pour la version anglaise de la chaîne, la chose paraît encore plus claire, puisque le lobby sioniste aux Etats-Unis est toujours là pour rappeler la ligne à ne pas franchir. Cet incident corrobore le constat fait par deux journalistes français dans leur livre Ce vilain petit Qatar, paru récemment :
«Le Qatar, écrivent-ils, est à la fois le siège et le mécène d'Al Jazeera, chaîne de télévision qui a joué un rôle non négligeable dans les printemps arabes, un pourvoyeur de fonds du Hamas, un pays prêt à recevoir une représentation des taliban, mais aussi l'un des plus fidèles alliés des Etats-Unis qui entretient des relations parfois tendues mais jamais totalement rompues avec Israël.»
La boulimie du Qatar et celle du groupe Al Jazeera, qui vient de racheter pour 500 millions de dollars Current TV, contraste avec une tendance au déclin de son audimat. Même si un récent sondage commandé la place en tête des chaînes de télévision dans la région du Moyen-Orient –Afrique du Nord, en prétendant que «le nombre de téléspectateurs de cette chaîne dépasse de 34% le nombre de téléspectateurs de toutes les autres chaînes d’information réunies».
Or, plusieurs enquêtes ont donné Al Jazeera plutôt à la traîne, avec une perte record de téléspectateurs, de l’ordre de 43 millions, en l’espace de dix ans. Une vision qui tranche aussi avec la réalité financière de cette chaîne qui fonctionne à perte. Puisque les rentes publicitaires n’arriveront jamais à couvrir les dépenses. Depuis l’éclatement des révoltes arabes, Al Jazeera a, selon des statistiques sérieuses, perdu la bagatelle de 500 millions de dollars : la valeur d’une chaîne de télévision aux Etats-Unis.Tunisie-Secret.com
R. Mahmoudi
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