Tunisie-Secret a été le premier média à révéler, dès août 2013, l’existence d’une base militaire américaine dans le sud tunisien (lien ci-dessous), une information négligée par certains de nos confrères tunisiens et démentie à l’époque aussi bien par les diplomates d’Obama que par leurs laquais tunisiens. Aujourd’hui, à la lumière d’une affaire de mœurs dans laquelle est impliqué un lieutenant-colonel américain, l’existence de cette base militaire ne fait plus le moindre doute. Mieux encore, un autre escadron expéditionnaire américain est implanté au sein même de la base aérienne de Sidi Ahmed située à Bizerte.
C’est le site d’information militaire américain « Star and Stripes », daté du 27 août dernier (lien ci-dessous), qui a révélé l’existence d’une enquête menée par l'US Air Force sur une agression sexuelle qui a eu lieu, en 2016, au sein de la base aérienne de Sidi Ahmed à Bizerte. Selon cette source, « l’officier de l'armée de l'air qui s'est livré à une relation non professionnelle avec un aviateur de 20 ans son cadet alors qu’il commandait une petite base expéditionnaire en Afrique sera expulsé du service suite à une décision de la cour martiale générale la semaine dernière. Un juge militaire a statué vendredi dernier que le lieutenant-colonel Denis Paquette devrait être renvoyé du service… ».
Toujours selon « Star and Stripes » confirmé par « Russia Today » (lien ci-dessous), le lieutenant-colonel Denis Paquette, qui appartient au 722ème Escadron aérien expéditionnaire de la base aérienne de Sidi Ahmed, sera jugé par la cour martiale à la base aérienne de Ramstein, en Allemagne, début septembre. On apprend que « Lorsqu'il a été assigné à Altus Air Force Base, Oklahoma, Denis Paquette a été chargée de commander l'escadron dans ce qui était alors un lieu secret en Afrique pour des opérations aériennes de drone, avions sans pilote ».
Dans son premier commandement de l’escadron, le lieutenant-colonel Paquette supervisait la partie américaine du camp, « qui était à peu près de la taille d'un terrain de football où se trouvait environ 70 aviateurs et 20 contractuels ». Question de bon sens : si les opérations aériennes américaines se faisaient uniquement par des drones, pourquoi y a-t-il 70 aviateurs américains et 20 contractuels à la base de Sidi Ahmed ?
L'implantation de camps militaires américains en Tunisie est devenue un secret de polichinelle. Après notre article d’août 2013, le Washington Post et Le Figaro en ont parlé et dans son édition du 29 novembre 2013, le magazine Jeune Afrique rapportait que «lors d'entretiens qui ont eu lieu le 20 novembre 2013 à Tunis, Ali Larayedh, l'ancien chef de gouvernement tunisien, avec le général David Rodriguez, patron du Commandement des Etats-Unis pour l'Afrique (Africom), a été question de pourparlers sur l'installation d'une base militaire américaine en cours d'implantation à Remada, dans le sud du pays, dans une zone placée sous contrôle militaire par décret présidentiel. Mais les travaux avaient débuté dès décembre 2011.»
Depuis 2011, nos « libérateurs » américains n’ont donc pas une seule base en Tunisie mais deux. La première dans le sud tunisien et la seconde à Bizerte, à l’intérieur même de la base aérienne de Sidi Ahmed, autrefois appelée par les colons français « Base 156 » et à partir de 1945 «Roland Garros », et qui n’a été restituée à la Tunisie qu’après la bataille glorieuse de la libération totale en 1961. Ainsi, ce qui a été arraché à la puissance coloniale en 1961 par les patriotes a été offert aux Américains par les traîtres un demi-siècle plus tard. Ce fut l’un des premiers objectifs de la « révolution de la brouette » qui a fait perdre à la Tunisie sa souveraineté et qui a mis le feu dans le monde arabe.
Karim Zmerli
http://www.tunisie-secret.com/Tunisie-immense-base-militaire-americaine-a-Remada_a579.html
https://www.stripes.com/news/air-force-lieutenant-colonel-dismissed-from-service-over-downrange-relationship-1.484708#.WbI7xdSLTmj
https://www.rt.com/usa/401218-air-force-colonel-sacked-affair/
C’est le site d’information militaire américain « Star and Stripes », daté du 27 août dernier (lien ci-dessous), qui a révélé l’existence d’une enquête menée par l'US Air Force sur une agression sexuelle qui a eu lieu, en 2016, au sein de la base aérienne de Sidi Ahmed à Bizerte. Selon cette source, « l’officier de l'armée de l'air qui s'est livré à une relation non professionnelle avec un aviateur de 20 ans son cadet alors qu’il commandait une petite base expéditionnaire en Afrique sera expulsé du service suite à une décision de la cour martiale générale la semaine dernière. Un juge militaire a statué vendredi dernier que le lieutenant-colonel Denis Paquette devrait être renvoyé du service… ».
Toujours selon « Star and Stripes » confirmé par « Russia Today » (lien ci-dessous), le lieutenant-colonel Denis Paquette, qui appartient au 722ème Escadron aérien expéditionnaire de la base aérienne de Sidi Ahmed, sera jugé par la cour martiale à la base aérienne de Ramstein, en Allemagne, début septembre. On apprend que « Lorsqu'il a été assigné à Altus Air Force Base, Oklahoma, Denis Paquette a été chargée de commander l'escadron dans ce qui était alors un lieu secret en Afrique pour des opérations aériennes de drone, avions sans pilote ».
Dans son premier commandement de l’escadron, le lieutenant-colonel Paquette supervisait la partie américaine du camp, « qui était à peu près de la taille d'un terrain de football où se trouvait environ 70 aviateurs et 20 contractuels ». Question de bon sens : si les opérations aériennes américaines se faisaient uniquement par des drones, pourquoi y a-t-il 70 aviateurs américains et 20 contractuels à la base de Sidi Ahmed ?
L'implantation de camps militaires américains en Tunisie est devenue un secret de polichinelle. Après notre article d’août 2013, le Washington Post et Le Figaro en ont parlé et dans son édition du 29 novembre 2013, le magazine Jeune Afrique rapportait que «lors d'entretiens qui ont eu lieu le 20 novembre 2013 à Tunis, Ali Larayedh, l'ancien chef de gouvernement tunisien, avec le général David Rodriguez, patron du Commandement des Etats-Unis pour l'Afrique (Africom), a été question de pourparlers sur l'installation d'une base militaire américaine en cours d'implantation à Remada, dans le sud du pays, dans une zone placée sous contrôle militaire par décret présidentiel. Mais les travaux avaient débuté dès décembre 2011.»
Depuis 2011, nos « libérateurs » américains n’ont donc pas une seule base en Tunisie mais deux. La première dans le sud tunisien et la seconde à Bizerte, à l’intérieur même de la base aérienne de Sidi Ahmed, autrefois appelée par les colons français « Base 156 » et à partir de 1945 «Roland Garros », et qui n’a été restituée à la Tunisie qu’après la bataille glorieuse de la libération totale en 1961. Ainsi, ce qui a été arraché à la puissance coloniale en 1961 par les patriotes a été offert aux Américains par les traîtres un demi-siècle plus tard. Ce fut l’un des premiers objectifs de la « révolution de la brouette » qui a fait perdre à la Tunisie sa souveraineté et qui a mis le feu dans le monde arabe.
Karim Zmerli
http://www.tunisie-secret.com/Tunisie-immense-base-militaire-americaine-a-Remada_a579.html
https://www.stripes.com/news/air-force-lieutenant-colonel-dismissed-from-service-over-downrange-relationship-1.484708#.WbI7xdSLTmj
https://www.rt.com/usa/401218-air-force-colonel-sacked-affair/