Le défunt Mehdi Haddad.
C’est en ce jour de l’Aïd que Dieu a voulu te rappeler auprès de Lui dans sa Cité céleste. C’est en ce lundi 12 septembre 2016 que tu es parti à l’âge de 47 ans. Que Dieu t’entoure de sa Miséricorde et t’accorde l’éternité.
Malgré l’homonymie, Mehdi Haddad n’était pas un frère ni un cousin germain. C’était plus qu’un frère et bien plus qu’un cousin. C’était un Ami comme j’en ai rarement eu dans ma vie. L’ami des bons et, surtout, des mauvais jours. L’Ami qui reste lorsque tous les autres sont partis. L’Ami qui te défend lorsque les autres t’ont trahi. L’Ami pour lequel la fidélité avait un sens et la loyauté une quintessence. L’Ami qui t’offre son aide lorsque les centaines d’amis que tu as aidé, de frères et de cousins te tournent le dos. L’Ami qui te laisse espérer lorsque ton ciel se couvre de nuages. Je n’avais donc aucun lien de parenté avec Mehdi Haddad mais « juste » un lien de fraternité.
Brillant et rigoureux, Mehdi Haddad était l’une de nos meilleures compétences financières et bancaires. Alors qu’il n’en était à l’époque que le numéro 3, celle qui s’appelait jusqu’en 2010 l’UTB ne tenait que grâce à ses compétences, à son intégrité et à son sérieux. Dévoué à son pays et rigoureux dans son travail malgré le diabète qui vient de l’emporter, il n’a pu accéder à la direction général de la Tunisian Foreign Bank qu’en 2011. J’avais pourtant tout essayé avant 2011 pour que justice lui soit rendue et qu’il soit reconnu à sa juste valeur par les autorités politiques de l’époque.
Je me souviens encore de la remarque d’un omnipotent conseiller à la Présidence, qui se reconnaîtra, me dire en 2005, « tu veux l’aider parce que c’est ton cousin » ! Non, lui avais-je rétorqué, je veux l’aider parce que c’est le plus compétent, le plus intègre moralement et le plus patriote des PDG qui se sont succédés à la tête de cette banque et qui ne devaient leurs nominations qu’à leur filiation, leurs pistons ou à leur servilité à l’égard du pouvoir.
Finalement nommé PDG de la Tunisian Foreign Bank en 2011 (à l’époque, la meute de Facebook c’était déchainée en confondant mon nom avec le sien), il avait alors en si peu de temps réussi à redresser cette banque et à la sauver d’un naufrage certain. Il y est resté jusqu’à l’arrivée de Chedly Ayari à la tête de la Banque Centrale en 2014.
J'ai eu au téléphone Mehdi Haddad le 22 août dernier alors qu’il se trouvait en dehors de Paris. C’était pour lui raconter le sale coup que venait de fomenter contre moi Chedly Ayari (ce n’est ni le moment ni le lieu d’en parler aujourd’hui). C’est alors qu’il m’a raconté le sort que cet être infâme lui a réservé dès sa désignation à la Banque centrale. Sans haine ni le moindre ressentiment, il m’avait alors confié que « L’une de ses premières décisions a été de me limoger sans aucun motif... J’ai été jeté comme un malpropre et, depuis (2014), je suis sans travail et je consacre mon temps à me soigner ».
J’ignorais tout de cela ; à l’inverse de beaucoup de nos compatriotes, Mehdi Haddad était un homme discret, humble, jamais médisant, toujours bon même à l’égard de ceux qui lui ont fait du mal. Comme en 2011, lorsqu’il a été injustement stigmatisé par la horde facebookarde, j’étais triste d’apprendre ces nouvelles de cet être cher et désormais disparu. On devait se voir très prochainement pour discuter de sa reconversion professionnelle à Dubaï. Je lui en avais fait la promesse.
Mehdi est parti aujourd’hui, que Dieu ait son âme en sa sainte Miséricorde. Mes profondes condoléances à son père, docteur Sadok Haddad, à sa mère Souad, à son jeune frère Faïçal, à ses sœurs Lamia et Héla, ainsi qu’à tous ses proches. Ce soir, je pleure un AMI irremplaçable. Adieu Mehdi. Au revoir mon jeune Frère.
Mezri Haddad
Malgré l’homonymie, Mehdi Haddad n’était pas un frère ni un cousin germain. C’était plus qu’un frère et bien plus qu’un cousin. C’était un Ami comme j’en ai rarement eu dans ma vie. L’ami des bons et, surtout, des mauvais jours. L’Ami qui reste lorsque tous les autres sont partis. L’Ami qui te défend lorsque les autres t’ont trahi. L’Ami pour lequel la fidélité avait un sens et la loyauté une quintessence. L’Ami qui t’offre son aide lorsque les centaines d’amis que tu as aidé, de frères et de cousins te tournent le dos. L’Ami qui te laisse espérer lorsque ton ciel se couvre de nuages. Je n’avais donc aucun lien de parenté avec Mehdi Haddad mais « juste » un lien de fraternité.
Brillant et rigoureux, Mehdi Haddad était l’une de nos meilleures compétences financières et bancaires. Alors qu’il n’en était à l’époque que le numéro 3, celle qui s’appelait jusqu’en 2010 l’UTB ne tenait que grâce à ses compétences, à son intégrité et à son sérieux. Dévoué à son pays et rigoureux dans son travail malgré le diabète qui vient de l’emporter, il n’a pu accéder à la direction général de la Tunisian Foreign Bank qu’en 2011. J’avais pourtant tout essayé avant 2011 pour que justice lui soit rendue et qu’il soit reconnu à sa juste valeur par les autorités politiques de l’époque.
Je me souviens encore de la remarque d’un omnipotent conseiller à la Présidence, qui se reconnaîtra, me dire en 2005, « tu veux l’aider parce que c’est ton cousin » ! Non, lui avais-je rétorqué, je veux l’aider parce que c’est le plus compétent, le plus intègre moralement et le plus patriote des PDG qui se sont succédés à la tête de cette banque et qui ne devaient leurs nominations qu’à leur filiation, leurs pistons ou à leur servilité à l’égard du pouvoir.
Finalement nommé PDG de la Tunisian Foreign Bank en 2011 (à l’époque, la meute de Facebook c’était déchainée en confondant mon nom avec le sien), il avait alors en si peu de temps réussi à redresser cette banque et à la sauver d’un naufrage certain. Il y est resté jusqu’à l’arrivée de Chedly Ayari à la tête de la Banque Centrale en 2014.
J'ai eu au téléphone Mehdi Haddad le 22 août dernier alors qu’il se trouvait en dehors de Paris. C’était pour lui raconter le sale coup que venait de fomenter contre moi Chedly Ayari (ce n’est ni le moment ni le lieu d’en parler aujourd’hui). C’est alors qu’il m’a raconté le sort que cet être infâme lui a réservé dès sa désignation à la Banque centrale. Sans haine ni le moindre ressentiment, il m’avait alors confié que « L’une de ses premières décisions a été de me limoger sans aucun motif... J’ai été jeté comme un malpropre et, depuis (2014), je suis sans travail et je consacre mon temps à me soigner ».
J’ignorais tout de cela ; à l’inverse de beaucoup de nos compatriotes, Mehdi Haddad était un homme discret, humble, jamais médisant, toujours bon même à l’égard de ceux qui lui ont fait du mal. Comme en 2011, lorsqu’il a été injustement stigmatisé par la horde facebookarde, j’étais triste d’apprendre ces nouvelles de cet être cher et désormais disparu. On devait se voir très prochainement pour discuter de sa reconversion professionnelle à Dubaï. Je lui en avais fait la promesse.
Mehdi est parti aujourd’hui, que Dieu ait son âme en sa sainte Miséricorde. Mes profondes condoléances à son père, docteur Sadok Haddad, à sa mère Souad, à son jeune frère Faïçal, à ses sœurs Lamia et Héla, ainsi qu’à tous ses proches. Ce soir, je pleure un AMI irremplaçable. Adieu Mehdi. Au revoir mon jeune Frère.
Mezri Haddad